Les troubles des conduites alimentaires

Comment aider un-e ami-e qui souffre de TCA ?

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TCA« Je vois bien qu’il mange presque rien à chaque fois… » « Ça fait plusieurs fois que j’entends une copine vomir quand elle va aux toilettes, qu’est-ce que je dois faire ? » « Ma copine est si maigre que je me pose parfois des questions… »

Que faire quand on a des doutes ?

Il y a parfois des signes qui peuvent nous mettre la puce à l’oreille. C’est la répétition de ces signes qui indique que quelque chose ne va pas. Il ne s’agit pas alors de se transformer en détective, mais plutôt d’être attentif au bien-être général de cet-te ami-e en question. Quelqu’un qui développe des troubles du comportement alimentaire (TCA) est avant tout quelqu’un qui traverse des difficultés psychologiques et qui est en souffrance. Il faut alors se rendre disponible, attentif et attentionné.
Créer une relation de confiance partagée permet plus facilement les confidences… Dans un premier temps les discussions et le soutien amical vont être très important. Deux cas de figures sont alors possibles :

  • soit votre ami-e reconnait ses difficultés et elle arrive alors à en parler avec vous.
  • Soit elle trouve son comportement alimentaire normal et ne voit pas du tout où il y aurait un problème. Cela prendra alors plus de temps pour l’aider à prendre conscience. Parfois certains continueront éternellement à dire qu’il n’y a aucun problème et refuseront en conséquence les différents types d’aide que l’on pourrait leur proposer.


Comment aider une copine ou un copain qui s’est confié à nous ?

En tant qu’ami, on peut avoir un rôle de confident et de soutien au quotidien. Cela peut sembler peu, mais en fait c’est déjà beaucoup… Par contre on ne peut pas prendre le rôle de médecin ou de psychologue par exemple. C’est pourquoi il vaut mieux avoir en tête d’aider cet-te ami-e à rencontrer un professionnel qui pourra l’accompagner dans sa démarche de mieux-être. Ce n’est pas toujours chose facile car il faudra déjouer les nombreuses résistances souvent rencontrées envers ce type de démarche. Allez parler de soi à un inconnu ce n’est pas toujours facile, et encore moins si l’on pense que l’on n’a pas de problème ! Déjà on peut inciter cet-te ami-e à aller en parler à l’infirmière scolaire du collège ou du lycée.
Si elle ne souhaite pas se confier à un professionnel de son établissement scolaire, elle peut se rendre directement dans un lieu d’écoute dédié aux adolescents comme les Points Accueil Écoute Jeunes, les Maisons des Adolescents, ou les Centres médico-psychologiques.
Enfin, il ne faut pas hésiter à appeler Fil Santé Jeunes au 0800 235 236 pour parler de la situation et avoir des conseils. On peut aussi proposer à l’ami-e en question d’appeler elle-même Fil Santé Jeunes pour évoquer ses difficultés et avoir des adresses de consultations.

Faut-il garder le secret ?

Que faire encore si cet-te ami-e nous demande de n’en parler à personne, ni amis, ni parents, ni professionnels ? Il n’est pas facile de répondre à cette question.
Trahir sa confiance pourrait amener à rompre le lien, et en même temps ne rien faire pourrait amener à une aggravation de la situation. Il ne faut pas oublier en effet que l’anorexie ou la boulimie sont des comportements addictifs.

Au début on le fait juste de temps en temps, puis on est pris dans une « spirale » qui pousse à le faire de plus en plus souvent. Au bout d’un moment, même si on souhaite arrêter de le faire on n’en est plus capable, on n’arrive plus à arrêter. Et déjà les dégâts physiques, psychologiques et sociaux sont là. Plus tôt on arrête et plus on a de chances de s’en sortir vite ! C’est pourquoi il est important de réagir rapidement.

Dans l’idéal, il faudrait pouvoir amener cette amie à être en mesure d’en parler elle-même aux autres et plus spécialement à un professionnel. Dans le cas où la situation serait critique (maigreur extrême, dénutrition, mal-être trop important) il serait alors préférable d’alerter un adulte de l’entourage si elle ne le faisait pas elle-même car il peut arriver que la santé vitale soit parfois en danger…

Des discussions Forum permettent également d’échanger avec d’autres qui vivent peut-être la même chose :

–    Faire reconnaître l’anorexie de son amie
–    Aider moi à leur faire comprendre que je n’ai pas de problem
–    Ils disent qu’il y a un problème… pour moi non…

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