L’œil, un organe ultra-perfectionné
L’œil est un organe sensoriel d’une complexité jamais vue ! Zoomons de plus près pour voir de quoi il s’agit.
Dans cet organe, chaque élément a son rôle et son importance. Énumérons chacun d’entre eux :
La cornée : la responsable de l’éclairage
La cornée agit comme une fenêtre par laquelle la lumière pénètre dans l’œil. Elle joue un rôle dans la focalisation de la lumière sur la rétine. Pour cela, la cornée doit toujours être parfaitement propre. Un système « autowash » existe : la fermeture régulière des paupières (clignement) et la sécrétion lacrymale (le liquide lave-vitre) maintiennent la surface de la cornée sans impureté.
Le cristallin : un rôle de « zoom »
Le cristallin permet les ajustements nécessaires à la focalisation des objets à toutes les distances. Cette focalisation a lieu grâce à un changement de courbure, qui s’effectue soit par une mise sous tension, soit par un relâchement des tendons. Le cristallin se bombe pour focaliser les objets de près et devient plus plat pour rendre nets ceux situés au loin.
L’iris : la couleur des yeux
L’iris nous rend si particuliers et charismatiques en donnant leur couleur à nos yeux. Cette couleur dépend de l’épaisseur des lamelles pigmentaires et de leur concentration en mélanine. Plus les lamelles sont épaisses et contiennent de mélanine, plus l’œil est foncé. L’iris participe aussi à la dilatation de la pupille. Sa nutrition est assurée par l’humeur aqueuse dans laquelle elle baigne et par quelques minuscules artères.
L’humeur aqueuse : le bain nutritif
L’humeur aqueuse est un liquide transparent, continuellement filtré et renouvelé qui, avec le corps vitré (substance gélatineuse transparente qui remplit la cavité oculaire), maintient la pression et la forme du globe oculaire. Elle est composée essentiellement d’eau et se renouvelle toutes les 2-3 heures.
La pupille : le diaphragme de l’œil
La pupille est une structure constituée de l’espace libre au centre de l’iris. Ce dernier comprend des muscles. Leur action modifie le diamètre de la pupille et régule la quantité de lumière entrant dans l’œil. Tout comme le diaphragme d’un appareil photo détermine le diamètre d’ouverture de l’objectif, la pupille se dilate ou se rétracte.
Le nerf optique : la « courroie de distribution »
Il transmet les informations reçues par les yeux vers le cerveau, au niveau du cortex visuel. C’est lui qui permet au cerveau d’enregistrer, d’interpréter et de traduire les images.
La rétine : le film photographique
La rétine est une membrane placée au fond de l’œil. Hypersensible, elle nous permet de distinguer une lumière très faible à une distance de 10 kilomètres, même dans l’obscurité totale.
Elle est constituée de centaines de millions de cellules nerveuses photo-réceptrices : les cônes qui analysent la lumière et les bâtonnets qui interprètent les couleurs. Ces photorécepteurs transforment l’énergie lumineuse en énergie électrique.
Le rôle du cerveau
Le signal électrique décrit ci-dessus est ensuite transmis au cerveau en empruntant la courroie de distribution. A son arrivée, le signal est « traduit » par le cerveau, au niveau du cortex visuel, qui nous renvoie l’image traitée et permet ainsi l’interprétation de notre environnement.
Le cerveau analyse à une rapidité folle, mais il lui arrive d’être saturé d’informations. Avez-vous remarqué, lorsque vous passez de l’obscurité à une lumière forte, comme vous êtes aveuglés le temps de quelques secondes ? Les yeux, ne s’attendant pas à ce brutal revirement, mettent du temps à changer la mécanique et le cerveau n’a pas le temps d’analyser ce changement !
L’œil peut ainsi se définir comme une caméra, la plus complexe et la plus aboutie qui existe. C’est un technicien de l’image extrêmement compétent. On peut lui faire confiance les yeux fermés :yes:!
Pour faire au plus simple, rien ne vaut un schéma. On fait confiance à vos bons yeux pour visualiser les différentes parties du globe oculaire.
Merci.
Wow! Très interessant!