Vivre en société

Liberté, égalité, fraternité

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liensLiberté, égalité, fraternité, ce sont des mots séduisants, qu’on aime bien entendre et utiliser. Chacun souhaite être libre, tient à la liberté pour chacun, souhaite l’égalité pour tous dans un monde de fraternité. Certes, mais sait-on toujours ce qu’impliquent ces termes ? En quoi la devise de la France est-elle importante pour réfléchir sur « l’importance du lien à l’autre » ?

Liberté ou libertés ?

La première réponse qu’on entend souvent lorsqu’on demande à quelqu’un de définir la liberté, c’est de « pouvoir faire ce que l’on veut ». Être libre, ce serait décider de ce que l’on veut faire et de le faire, en ayant comme objectif une forme de satisfaction. Pourtant, cela est valable – et encore ! – si l’on en reste à un niveau personnel mais, justement, si on s’intéresse un peu aux autres, il faut bien admettre que notre liberté s’arrête là où commence la leur. En effet, on ne veut pas tous la même chose. Par exemple, si votre petit copain veut absolument faire l’amour : c’est sa liberté. Mais si vous ne vous vous sentez pas prête et que vous ne le souhaitez pas : c’est votre liberté !
Il y a donc deux libertés qui s’opposent et qui doivent subsister dans un respect mutuel : on n’est pas des bêtes !!! Et puis surtout, à quoi bon commencer une relation sur de telles bases ?

Égalité ou équité ?

La première réponse qu’on entend souvent lorsqu’on demande à quelqu’un de définir l’égalité, se formule dans ces termes : « c’est quand tout le monde possède ou se voit attribuer la même chose ». Si nous étions tous égaux, nous posséderions tous la même chose, mais comme ce n’est pas le cas, il faudrait que tout soit fait pour qu’il en soit ainsi.
Ainsi, un autre terme paraît plus intéressant pour l’homme vivant en société : l’équité, c’est à dire l’égalité alliée à la justice. Par exemple, donner la même somme d’argent à chaque citoyen, c’est de l’égalité ; donner plus d’argent à ceux qui en ont le moins et qui ne font que survivre, c’est de l’équité.
Peut-être vaudrait-il mieux prôner l’équité avant l’égalité… En tout cas, se positionner par rapport à ces valeurs, c’est certainement faire un choix du type de rapport qu’on a aux autres. Non ?

Fraternité, solidarité, respect de l’autre…

Et la fraternité dans tout ça ? Oui, on aime à penser que nous sommes tous frères : là encore, les mots sont séduisants mais qu’en est-il de la réalité ?
Ces liens de fraternité déterminent aussi le type de relation que nous entretenons les uns avec les autres. Sous cette valeur de fraternité, se cachent celles de solidarité et de respect. En considérant l’autre comme un frère ou une sœur, on le reconnaît comme appartenant à une famille unique, celle des êtres humains. Dès lors, là encore, en admettant que l’autre est mon frère ou ma sœur, mon semblable, nos relations et nos liens sont profondément modifiés… en bien. Non ?

Finalement, il semble bien que sous ces beaux mots se cachent de belles valeurs. Alors, à l’attaque ! A l’attaque de nos préjugés envers les autres : nos relations avec les autres seront meilleures, nous serons meilleurs et le monde ira mieux aussi.

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