Les jeux dangereux à l’école
Description, conséquences et mise en garde...protégez-vous de ces flirts avec la mort !
Parmi ces jeux dangereux, pratiqués de plus en plus, par une jeunesse de plus en plus large (6-18 ans), le plus répandu est le « jeu du foulard » : un participant dans le groupe ferme les yeux et s'étrangle avec un foulard, jusqu'à la perte totale de connaissance. Le jeu de l'aérosol quant à lui consiste à inhaler bombes en tous genres dans le but de transformer sa voix et faire rire les copains, « la tomate » à se « faire tabasser »...De tout temps les ados ont des pratiques à risque (cuite, drogues, vitesse...) mais elles prennent aujourd'hui un caractère tout à fait alarmant puisqu'elles sont devenues mortelles.
Pourquoi tant de succès ? Provocation, inconscience, comportements suicidaires ? Il est étonnant de constater que ces jeux violents, ne sont pas le fait d'adolescents atteints de « troubles psychiques », mais de beaucoup d'entre eux. Qu'il s'agisse d'un besoin de se lancer des défis, d'une nécessité de « tester » ses propres limites corporelles et psychiques, d'un besoin de défouler ses angoisses et ses craintes, d'une recherche urgente de reconnaissance de la part du groupe, d'un besoin vital d'être accepté et aimé par les autres (les victimes sont souvent des « bouc émissaires », soit-disants obligés de participer s'ils veulent devenir « membres du groupe »), d'une quête identitaire... propres à votre évolution adolescente. Mais faut-il vraiment aller jusqu'à mettre en péril sa santé physique et mentale, sa vie ?
Prendre des risques, c'est dire qu'on existe...d'accord, mais pas à n'importe quel prix !
Les chiffres en disent long...sur les dix dernières années, il semble que plusieurs centaines de jeunes soient morts suite à une de ces expériences. En deux ans, pas moins de 70 enfants en ont été victimes. La violence et ces «rites initiatiques » dangereux continuent d'augmenter dans les écoles...Une situation trop alarmante pour continuer à se taire, et à ne pas réagir !
« Sensibiliser enfants, jeunes, parents mais aussi l'encadrement scolaire sur les risques encourus paraît devenir une priorité actuelle », tel est le discours de certaines associations qui circulent déjà dans les écoles pour dénoncer et faire connaître ces pratiques. Pour la plupart, vous n'avez en effet aucune idée des conséquences qu'elles peuvent entraîner (un cerveau privé d'oxygène pendant plus de quelques minutes et c'est le désastre !), vous en parlez souvent de manière très spontanée, avec grande naïveté. Mais plus que de la prévention, et même si vos parents et vos profs ont un rôle important à jouer dans le repérage de certains signes (par exemple, trace sur le cou, maux de tête..) au quotidien, c'est vous qui tenez les rênes ! Vous qui avez certainement déjà vécu ou rencontré cette situation au collège, chez les copains, n'hésitez pas à en parler autour de vous, à vos profs, l'infirmière scolaire, vos parents... Si vous ne voulez le faire pour vous, faîtes le pour vos amis...Si certains n'en sont pas revenus c'est précisément parce qu'ils ignoraient qu'il y avaient des jeux qui pouvaient tuer, il aurait peut être suffi qu'ils sachent pour être là aujourd'hui !
En parler, c'est éviter une autre victime !
Vous pouvez par exemple en parler sur le numéro vert de Jeunes Violences Ecoute, au 0808 807 700 (anonyme et gratuit, ouvert tous les jours de 8h à 23h) ou sur leur site internet www.jeunesviolencesecoute.fr
« Jeu du foulard », « Jackass », « jeu de la tomate », « jeu de la canette »… peut-être avez-vous déjà entendu ces noms-là. Peut-être même les avez-vous déjà pratiqués. C’est surtout des effets qu’ils procurent qu’on se souvient : enivrement jusqu’aux éclats de rire en passant par le plaisir. Et pourtant ces « jeux », qui en réalité n’en sont pas, peuvent avoir des répercussions désastreuses. Mais qu’est-ce qu’un jeu dangereux exactement ? Pourquoi ça nous attire ? Quelles sont ces « répercussions désastreuses » ?
C’est quoi un jeu dangereux ?
Un « jeu dangereux » est une pratique qui met en péril la santé physique et/ou morale. Souvent exercé sous la pression du groupe, on le rencontre, entre autre, dans le cadre de l’école. Aujourd’hui ce sont les 4 – 21 ans qui sont les plus touchés.
Il en existe plusieurs types : les jeux de non-oxygénation (appelés aussi jeux d’asphyxie) et les jeux d’attaque ou d’agression.
- Parmi les jeux d’asphyxie, le plus répandu est le « jeu du foulard », qui est un jeu d’étranglement et d’évanouissement. Sont apparus ces dernières années le « rêve indien » ou encore « le jeu de l’aérosol ». S’il n’est pas nécessaire de les détailler, on peut tout de même constater que ce ne sont pas toujours les copains qui poussent à les faire : certains les pratiquent d’eux-mêmes sans que personne ne les force.
- Dans les jeux d’attaque ou d’agression, comme le « jeu du bouc émissaire », « de la mêlée », « de la pièce », « du taureau », on assiste à une violence physique gratuite, menée par un groupe sur un ou plusieurs jeunes, qu’ils soient consentants ou non. Certains acceptent donc le jeu, mais d’autres n’ont pas le choix et doivent s’y soumettre.
Sont arrivées sur le devant de la scène ces dernières années de nouvelles pratiques liées à internet et à la diffusion de vidéos. On y trouve le « bullying », « Jackass » ou « le happy slapping », pourtant interdit par la Loi. L’objectif premier est de faire mal ou de prendre des risques, on est loin du « jeu ».
Pourquoi tant de succès ?
Provocation, inconscience, comportements suicidaires ? Quand on est ado et que le regard des autres compte, on a parfois envie de se lancer des défis, de « tester » ses propres limites corporelles et psychiques. On a parfois aussi besoin de défouler ses angoisses, ses craintes, et ce qu’on recherche avant tout c’est d’être accepté par le groupe, se sentir aimé par les copains et se trouver soi-même.
Cette quête identitaire, ce besoin de reconnaissance de la part des autres sont propres à l’évolution de l’adolescence. Mais il arrive aussi que les victimes se sentent obligées de participer si elles veulent devenir « membres du groupe ». Alors faut-il vraiment aller jusqu’à mettre en danger sa santé physique et mentale, voire sa vie, pour « avoir des amis » ?
Prendre des risques c’est dire qu’on existe… mais pas à n’importe quel prix !
Souvent on n’a aucune idée des conséquences que ces jeux peuvent avoir (un cerveau privé d’oxygène pendant quelques minutes et c’est le désastre !). Présentés comme anodins, on en parle d’ailleurs de manière très spontanée, avec une grande naïveté. On a parfois même l’impression que c’est moins dangereux que de consommer des produits illicites (des drogues). Pourtant, ces « jeux » très dangereux, peuvent avoir des conséquences très graves, pouvant aller de séquelles irréversibles jusqu’à la mort.
Alors la solution c’est la prévention ! Aujourd’hui il existe des interventions sur le sujet menées par des associations, pour nous sensibiliser, mais c’est à nous aussi d’être vigilant. Il existe par exemple certains signes que l’on peut repérer chez les copains comme des traces autour du cou, des maux de tête etc…
Quand on vit ou que l’on rencontre cette situation à l’école, ou même chez les copains, il ne faut pas hésiter à en parler autour de soi, aux profs, à l’infirmière scolaire, aux parents… C’est important de le faire pour soi mais aussi pour ses amis. En fait en parler, c’est éviter une autre victime !
Pour confier une situation qui vous préoccupe vous pouvez peut bien-sûr appeler Fil Santé Jeunes, mais aussi la ligne Jeunes Violences Écoute au 0808 807 700 (anonyme et gratuit, ouvert tous les jours de 10h à 22h) ou consulter leur site internet www.jeunesviolencesecoute.fr.







https://www.filsantejeunes.com/components/com_jcomments/images/smiles/lol.gif c’est bien ce que vous avez écris il faut ce défendrehttps://www.filsantejeunes.com/components/com_jcomments/images/smiles/tongue.gif