Les parents/beaux-parents

Quand mes parents reforment une famille

image_pdfimage_print
divorceMes parents ont divorcé. Actuellement, je vis avec mon père ou ma mère, seul ou avec mes frères et sœurs. Il m’a fallu un peu de temps pour accepter cette nouvelle situation, ce n’est pas toujours facile de vivre séparé d’un de ses parents, même si à la maison l’ambiance est peut-être meilleure… Finalement, on a réappris ensemble à vivre comme ça, à nous organiser les uns les autres, à prendre le rythme.Et puis un jour…

Mon père ou ma mère reforme un couple

Ma mère / mon père m’annonce qu’il a rencontré « quelqu’un ». J’avais bien senti que quelque chose avait changé, qu’il n’avait plus tout à fait la même disponibilité pour moi, qu’il avait recommencé à penser un peu à lui, qu’il se sentait un peu moins triste aussi…
Ce « quelqu’un » prend vite de la place dans notre petit cercle déjà reformé… Seulement, il ne fait pas partie de ma famille. Sauf qu’un jour, il en fera peut-être partie.

Rencontrer son nouveau « beau-parent » est un moment important, on a le droit de l’appréhender : comment est-elle/il ? Est-ce que je reconnaîtrai mon père /ma mère en sa présence ? Quelle place va-t-elle/il prendre dans la famille ? Quelle place pour moi aussi ? Si mon parent l’aime, va-t-il m’aimer autant qu’avant ? Serai-je moi aussi obligé de l’accepter ? La liste est longue. Tout un tas de questions, tout à fait légitimes, auxquelles on parvient à répondre peu à peu, avec du temps et en en discutant entre nous, dans la famille.

Et puis un jour…

Mon père ou ma mère forme une nouvelle famille

Ça y est, j’apprends qu’on va s’installer avec mon beau-père/ma belle-mère… mais également ses deux enfants !

Reformer une famille n’est pas toujours facile : simplement parce qu’au départ, on n’en a pas toujours envie, il s’agit plutôt d’une décision qui nous est « imposée » par les parents.
Accepter un beau-parent peut être long (mais pas forcément), alors quand il s’agit de ses enfants…

Là encore, je ne les connais pas, ils n’ont aucun lien de sang avec moi, je ne sais même pas comment les appeler (demi-frère, quart de sœur ?!)… et pourtant, on me dit qu’on forme maintenant une famille. Au départ, il y a de quoi avoir un peu peur, c’est normal !

Cela dit bien-sûr, au-delà des difficultés et des remaniements que cela va engendrer dans ma petite vie, je peux imaginer à cette nouvelle situation quelques avantages :

  • ils ont mon âge… et sont peut-être très sympas. Pourquoi ne pas devenir amis, je me sentirai moins seul à la maison.
  • Avec mes frères et sœurs, ce n’est pas l’entente parfaite, leur présence va peut-être nous aider à faire évoluer nos relations.
  • On va peut-être pouvoir s’entraider, se donner des conseils, partager des moments supers, des secrets, se découvrir une complicité précieuse par rapport aux parents…

Et puis après tout, mes questions et mes difficultés… ils doivent également se les poser. Eux non plus n’ont rien à voir avec la décision qu’ont prise nos parents !

Et puis un jour…

Mon père ou ma mère attend un enfant

Ma mère / mon père et mon beau-père / ma belle-mère nous annoncent qu’un nouveau petit être va arriver dans la famille : le leur ! Alors que nous commencions ensemble à trouver un équilibre, voici donc une nouvelle donne dans le jeu familial !

Au départ, cela peut être un choc : l’arrivée d’un bébé va changer beaucoup de choses et nécessiter une réorganisation à la maison. Et puis, cet enfant est le fruit de ce nouveau couple…

Et moi, que vais-je devenir dans tout cela : qui suis-je pour mon parent quand de 2 nous passons à 5 ?! Cela m’angoisse un peu.
Cela dit, je dois avouer que l’arrivée de ce petit frère/cette petite sœur me réjouit quand même un peu : faire des câlins, pouponner, se sentir grand frère… Et puis, avec les autres, on aura maintenant un lien en commun : l’amour de ce petit là.

Une nouvelle famille : comment faire ?

Rencontrer une autre famille, vivre avec elle, n’a rien d’évident. Bien-sûr, cela dépend de plein de choses : de ce qu’il s’est passé entre les parents pendant le divorce, de quand il a eu lieu, du temps écoulé depuis…

Parler de ses peurs, de ses questions, de sa colère peut-être ou de son incompréhension à son parent puis également peu à peu au reste des membres de la « nouvelle famille » peut aider à se sentir mieux, plus rassuré aussi, plus fort pour appréhender tous ces changements.

Une fois encore, si « apprivoiser » sa nouvelle famille peut prendre du temps, ce chemin est également parsemé de bonnes surprises : de nouveaux liens, riches et soutenants, de bons souvenirs qui permettent de bien construire sa vie, de nouveaux repères, une ouverture aussi sur une façon différente de vivre, de se parler, d’apprendre …

Et puis il est permis d’aimer son beau-parent, ses nouveaux « frères et sœurs », cela ne veut pas dire qu’on aime moins son autre parent, celui qui est ailleurs, ou ses « vrais » frères et sœurs… Ces relations-là ne seront jamais remplaçables.

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