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Bonjour,
Je n’ai pas d’endométriose, mais d’autres maladies invalidantes. Je suis entourée de jeunes femmes récemment diagnostiquées. Je sais et vu ce que sont les douleurs de règles très douloureuses et celles de l’endométriose, qui font rater l’école, le lycée, la fac, le sport, les examens, le travail. Je sais comment on peut se tordre de douleur, pliée en 2X4, et même partir aux urgences. Je connais cette incompréhension des proches, , ces regards, des amis, de la famille, des collègues et le rejet dans la maladie.Les gens ne comprennent pas et renoncent à essayer de comprendre ce qu’ils ne vivent pas, ou les maladies invisibles. qu’ils soient parents amis ou famille, ce la ne se voit pas ? donc tu n’es pas malade! tu es allée voir un spécialiste? diagnostiquée? tu souffres, oui, beaucoup, mais ton entourage ne te comprend pas. cat tu ne. ressemble pas à une personne accidentée de la route. Tu es « Normale ». donc tout devrait rentrer dans l’ordre. Ceci est un aperçu. Le rejet des autres faces au handicap, à la maladie, à celles invisibles, à l’endométriose est chose courante. Il faut s’obliger à sortir du schéma famille/amis/incompréhension pour se diriger vers des personnes spécialisées dans l’écoute dont c’est le travail, pour ne pas tomber en dépression. Psy, Associations, forums, personnes qui souffrent de la même pathologie avec qui on peut échanger, en discuter., se poser des questions. La 1ere chose à faire, selon moi, est de prendre contact avec une psychologue, si, possible spécialisée. c’est une maladie, qui se soigne, s’opére et qui peut être diagnostiquée tôt, depuis peu. Mais qui impacte le moral , change la vie, les habitudes, et induit la déprime, puis la dépression si on reste isolé, incompris, seul dans son coin, rejeté et laissé sur le bord de la route. on peut se sentir seul, tres seul, entouré d’un millier de personnes, on peut s’isoler soi meme, tout seul, et il faut absolument l’éviter. Tout cela pour dire OUI, vous serez incomprises, rejetées, par amis, famille, collègues, « petit ami » si vous en aviez un, alors il faut prendre courage, se prendre en main, ne pas se laisser démonter la tête par les « autres » non concernés par votre maladie. Les « bien portants » n’aiment pas par principe, et ne comprennent pas les personnes malades « qui n’en ont pas l’air ». une personne m’a dit récemment, ce n’est pas un mot TABOU, ni un gros mot! cela reste un mot tabou, mais il faut se dire : j’ai une endométriose , OUI ET ALORS? Ca vous dérange? Tant pis. et faire le tri des vrais ami(ies) se défaire des préjugés familiaux avec un thérapeute, se libérer. cela à l’air facile. NON. Mais il se donner les moyens de survivre aux maux de la société, de surmonter la bêtise, le rejet, la colère, la tienne, la mienne, les vôtres,. Il faut aller de l’avant, ne pas sombrer. ET n’oubliez pas qu’il va falloir se battre pour faire voter cette Loi du congé……dit de « règles », mais qui est un Handicap Invisible, une Maladie très Invalidante. Alors, KARA, LILA, ANAÏS, MORGANE, IBSEN, MARIELOU ezt toutes les autres battez vous pour faire reconnaitre vos droits, votre droit à vivre une vie, en dépit de votre maladie, ARMEZ vous de courage, cela va prendre un peu de temps. Il va falloir se mobiliser, Crier haut et fort les revendications afin qu’elles soient reconnues, votées , appliquées. Pour celles qui se posent la question, NON, je ne suis pas une féministe aigrie, juste une femme, une maman, une amie et si c’est cela être féministe, alors je le suis, quand il faut monter au créneau pour se defendre, pour les femmes, jeunes filles qui souffrent.