Harcèlements

Je suis harcelé-e

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HarcèlementBousculade dans la queue du self, messes basses moqueuses en cours, petits mots injurieux dans le casier, photo qui circule dans la classe, mains aux fesses… Depuis quelques mois, vous subissez ces brimades dans votre classe, dans la cour, à la cantine, dans les couloirs. Il ne s’agit pas nécessairement de coups, ni d’insultes ouvertement et publiquement décriées, ni de racket. Mais toutes ces « petites choses » qui peuvent passer inaperçues aux yeux des autres, cumulées et répétées dans le temps, sont beaucoup moins anodines qu’elles n’y paraissent… Vous en savez quelque chose.

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Être victime de harcèlement, ça fait mal

Le harcèlement se décline de mille facettes, plus ou moins violentes, plus ou moins pernicieuses.
Les premières fois, ça peut passer. Mais au fil du temps, ça s’empire, ça envahit, ça fait mal, ça détruit.

D’abord, on peut ressentir de …
L’injustice : Pourquoi moi ? Qu’ai-je fait pour mériter cela ? Ce sentiment crée de la sidération, on ne comprend pas ce qu’il est en train de se passer.
La colère : Si elle peut d’abord être centrée sur les agresseurs, elle devient plus diffuse ensuite et s’adresse à ceux qui savent mais ne disent rien, et surtout à soi-même.
La honte : Liée à la colère, la honte nous envahit : «  Je ne suis pas capable de me défendre, de résister, je suis un faible, c’est la honte ».

Ensuite viennent …
La peur : Le harcèlement est une forme de violence. Et la violence fait peur. On va au collège la boule au ventre, avec une seule question en tête : que va-t-il m’arriver aujourd’hui ? C’est une peur qui paralyse.
La perte d’estime de soi : Tous ces sentiments qui se bousculent abîment peu à peu l’image que nous avons de nous-mêmes. En nous imposant d’être celui qui « subit », le harceleur nous renvoie une image négative de qui on est. On a l’impression d’être trop nul, d’être rien, on se déteste … au point parfois de se sentir coupable.
Le repli sur soi : Le réflexe dans ces situations-là, c’est d’avoir envie de se cacher et de se faire oublier, pour devenir invisible et alors protégé des agressions, pour protéger les autres aussi de nous-mêmes qui « ne valons plus rien ». Alors on se referme dans une carapace dans laquelle on pense pouvoir être mieux. Malheureusement, ce n’est pas le cas.
Le mal-être : quand le temps passe, et si la situation de harcèlement ne s’arrête pas, elle peut avoir des conséquences réelles et graves sur notre moral et sur notre santé : on se sent seul, fragilisé, très déprimé … On ne parvient plus à travailler, à apprendre, à s’amuser, à manger, à dormir. Il arrive qu’on soit malade dans notre corps. Parfois, on peut même avoir envie de mourir parce qu’on ne sait plus comment mettre fin à cet engrenage.

C’est difficile d’en parler

Dans ces conditions, dire qu’on est victime de harcèlement n’est pas facile. Dans un premier temps, on peut se dire qu’on va se débrouiller tout seul. Le temps passant, on a peur de se sentir humilié en révélant nos faiblesses, on a peur d’être pris pour une « balance », on a peur aussi que cela ne serve à rien, on a peur que les choses empirent et qu’on s’en prenne à notre famille ou à nos amis.

Alors en général, on préfère se taire.

C’est justement cela que l’agresseur recherche : sa tentative d’intimidation, qu’elle soit explicite ou implicite, fonctionne.
Parler finalement, c’est lui dire « tu ne me fais plus peur » : il s’agit d’un acte de courage, qui permettra que la situation soit reconnue, s’arrête, et que les fautifs soient punis pour leurs actes.

Site internet : Non au harcèlement

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7 commentaires

  1. Je te conseille d en parler à l infirmière de ton collège je pense qu’ elle comprendra ,par rapport au moqueries sur ton physique .En tout cas ma tante est infirmière scolaire et ma dit qu’ elle recevait des élèves ayant ce genre de ( gros) problèmes avec leurs camarades ou autres. Donc si tu arrives à aller voir l infirmière ça s arrangera peut être . Tu peux aussi en parler au cpe, à un surveillant à tes parents ou à un adulte de confiance. Si ça s agrave n hésite pas à aller au commissariat avec tes parents.En aucun cas elles n ont droit de te rejeter parcequ elle te trouvent trop maigre ,ni de te frapper ou quoi que soit d autre.Bon courage j espère vraiment qu elles vont arrêter.Moi aussi j ai été harcelée 😥 pendant je sais pas combien de temps . Ça m est déjà arrivé de penser au suicide . Ma soeur a essayée . Après ils disent que c’était un « jeu» que c était pour rire ,q on le meritait ect… 🙁 Y en a qui ne s excusent jamais , mais à vrai dire ça change pas grand chose… Bonne chance .

  2. Bonjour tous le monde,

    J’ai 13 ans et je suis collègienne. Je suis moi-même harcelé. Ça fait mal. Cela se passe depuis le début de l’année dernière. Ça a commencé avec des petites messes-basses, des exclusions du groupes d’amis. Et ça a continué en empirant; c’est à dire jusqu’à calculer mon IMC ( je faisais 42 kg pour 1m66 ) et me dire que je suis anorexique et trop maigre. Cela pouvait arriver jusqu’a prendre de la boue dans les mains et s’essuyer sur mes nouveau vêtements. Et à cause de ça ( du stresse pour aller au collège ) je m’enlever la peau des oreilles, du crane etc.Enfin c’était l’année dernière.
    En fin d’année, ce calvère s’est arrété quand on a appris mon départ à Grenoble. Mais finalement ce deménagement a été annulé. Donc je suis revenue dans ce collège.
    Le début de l’année avait bien commencé j’avais retrouvé ma meilleure amie, les personnes qui m’harcelés ce sont excusé et je pensais que tout ce qui c’etait passé l’année précédante ne recommencerai plus jamais. Mais j’avais faut sur tout la ligne.
    Ma sois disant meilleure amie s’est retourné contre moi, les filles qui s’étaient excusaient ont recommencés… Bref le cauchemard recommence.
    Il n’y pas si longtemps ( 5 jours ) une d’un groupe est venue me voir en chantant, dansant et criant pour bien que les gens entendent: « On t’aime pas, on t’aime pas ». Et d’autre venues me dire  » Vivement que tu déménages chez ton père  » ( car c’est une situation compliquer: c’est un entraineur de basket à Biarritz et je le vois tout les 3/4 semaines ) et elles savent que c’est difficiles pour moi. Elles critiquent aussi ma tailles, mon style ( alors qu’il est comme toutes les autres ados ).
    Bref j’en peux plus. C’est vraiment difficiles.
    Si ça continue comme ça, l’histoire va vraiment mal se terminer.
    Aidez-moi.
    Merci d’avance

    1. Si ça continue, tu dois en parler à tes parents, au proviseur de ton école ou à un professeur.
      Le harcèlement est puni par la loi et les conséquences de cela sont parfois désastreuse.
      N’est pas peur d’en parler car si tu n’en parle pas ces critiques et autres continueront, je parle en connaissance de cause.
      Bonne chance pour la suite et ne te laisse pas abattre, tu rencontrera toujours ce genre de personne a l’avenir. :bye:

    2. Je connais cette situation là aussi, j’ai finis à l’hôpital car j’ai fais une tentative de suicide alors je te conseil d’en parler à quelqu’un sa pourrait te soulager.

    3. je te conseille de leurs dire d’aller ce faire voir car je ne voit pas pk il se foute de toi alors que ton père fait un métier de ouf même si tu es anorexique joue la dessus car c pas une honte au contraire envois les chier … Tt ça pr dire reste comme tu es ne change rien je c se que ça fait car je suis passer par la moi aussi et je sait ce que ça fait sur le morale surtt et les notes courage et limite si ta meilleur amie te lâche c quel n’est pas vraiment pas vraiment ton amie
      breff bonne chance

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