Alcool / Tabac

Le coma éthylique

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coma-éthyliqueOn entend parfois parler du coma éthylique sans forcément savoir à quoi ça correspond précisément. Il s’agit d’une réaction du corps à la consommation d’alcool mais en mesure-t-on vraiment la gravité ?

D’où ça vient ?

Le mot « coma » vient du grec « sommeil profond ». Ce sommeil-là est bien particulier : il est sans conscience ni vigilance. Une personne dans le coma ne réagit pas aux stimulations ce qui est le signe d’un problème cérébral grave.
Le coma éthylique est une intoxication aigüe (c’est-à-dire exceptionnellement importante) à l’alcool. La quantité d’alcool (d’éthanol) bue perturbe le système nerveux central et le rend incapable de fonctionner. Les conséquences peuvent être gravissimes et parfois irréversibles. Un décès peut survenir, dû aux complications du coma (hypoglycémie, abcès ou hématome cérébral, convulsions, problèmes respiratoires, vomissements…).

Quels sont les signes du coma éthylique ?

Lorsqu’on consomme beaucoup d’alcool, on peut passer par différentes phases. Ainsi, avant de tomber dans le coma, il y a l’ivresse (première phase d’intoxication) : on se sent généralement gai, dans un état second, hyper relaxé, désinhibé, agité, on est maladroit, on peut chuter, raconter n’importe quoi… Cela peut nous mettre dans des situations à risques plus ou moins évidentes.

Si la consommation d’alcool ne s’arrête pas, comme dans les situations de binge drinking par exemple, très souvent, on finit par s’endormir. C’est pendant le sommeil que le coma peut s’installer, sans que l’’on s’en aperçoive. C’est là que réside le danger car de l’extérieur on peut confondre « sommeil d’ivrogne » avec « plongée dans le coma ». La personne comateuse ne réagit pas aux stimulations pour la réveiller, sa respiration est bruyante et entrecoupée, elle ne bouge pas. Elle a « juste » l’air endormi mais ce n’est pas le cas.

Pourquoi on n’est pas tous égaux face à l’alcool ?

Parce qu’on est tous différents. Djeinab est plutôt toute mince, elle boit très occasionnellement donc n’a pas l’habitude (« elle ne tient pas l’alcool »). Greg, lui, est baraqué mais il aime descendre des litres d’alcool (toujours plus !) et parfois sans avoir mangé de la journée. Enfin, Rayan boit peu mais très souvent ce qui fait qu’il « tient l’alcool ». Le poids, la taille, les habitudes de vie, le sexe, l’hygiène alimentaire et la santé en général sont des facteurs aggravants ou pas. Le type d’alcool ingéré a aussi son importance : un alcool fort fait monter le taux d’alcoolémie dans le sang rapidement sans que l’organisme ait le temps de s’adapter.

Une chose est sûre : le risque de coma éthylique apparaît lorsque le taux varie entre 2 à 4 grammes d’alcool par litre de sang.

Un nouveau phénomène augmente le risque de coma éthylique, il s’agit de la neknomination. La neknomination consiste en un défi lancé sur internet pour boire le plus possible en un temps réduit.

Que faire si un copain/une copine fait un coma éthylique ?

Lorsqu’une personne a beaucoup bu et qu’elle commence à s’endormir sans réagir à ce que tu lui dis ou fais c’est que le coma guette. Si ses réactions sont inexistantes c’est que le coma est déjà là. Dans ce cas il faut réagir vite et appeler des secours car une intervention médicale est nécessaire. En attendant que les secours arrivent il y a quelques gestes simples à faire :

  • Vérifier qu’elle respire dans cette position
  • Essayer d’estimer la quantité et le type d’alcool consommés afin de le dire aux secours lorsqu’ils arriveront
  • Ne pas tenter de le faire vomir

Si voir ses copains « pompettes » ou être soi-même dans cet état peut sembler amusant, il ne faut pas oublier pas que l’alcool peut être très dangereux et que l’on peut vite perdre pied. Alors…. à consommer avec modération bien-sûr !

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17 commentaires

  1. Article plutôt bien rédigé, agréable et assez concis. J’aurais cependant attendu une partie dédiée aux conséquences réelles d’un coma éthylique et la consommation d’alcool en général, notamment sur l’intelligence à long terme.
    L’alcool EST une drogue dure, tout le monde mérite d’en être informé *****

  2. Bonjour tout le monde, j’aimerais faire part de mon expérience sur le coma éthylique.

    Lors d’une soirée, pour ma part j’ai enchaîné une bouteille de P*** en 2h avec un peu d’aide et ai fini 2 moitiés de joints en une demi-heure. Pour l’information je suis un consommateur assez rarissime car lucide, je connais mes limites et les effets de colère qui y résulte. Après avoir éteint le joint je me suis levé à la hâte, j’ai commencé à ressentir une sensation de froid au niveau du front.
    Je sors de la pièce où l’on fumait, puis je commence à avoir des difficultés à entendre, je sens que mon front est glacé, je rentre dans la pièce je ne vois progressivement plus rien et je me réveille quelques instants plus tard d’un bref rêve où tout y était obscur mis à part une lumière, à terre, avec l’entourage paniqué. On m’a expliqué que je me suis encastré contre la porte puis ai perdu connaissance aussitôt comme si que l’on m’avait exécuté. Effectivement on est loin de l’exécution glorieuse d’autant plus que je suis le principal responsable de ce K.O technique. Pendant ce laps de temps au sol, j’étais empreint de convulsions, j’ai été rapidement pris en charge par des personnes bienveillantes qui m’ont mis en PLS (position latérale de sécurité) et ont essayé de me faire reprendre conscience. C’était un léger coma éthylique, mais certains peuvent amener à la mort alors le meilleur moyen d’éviter ça c’est de rester digne, de ne pas succomber à la tentation de boire davantage et surtout bien être consciencieux de rester digne tout au long de la soirée. Il y a toujours moyen de passer une bonne soirée sans se mettre en danger. Y’a que quand ça nous arrive qu’on comprend les préventions. Merci à ceux qui on prit la peine de lire un piètre donneur de leçon comme moi mais jeune et naïf on peut faire de belles conneries.

    1. Merci pour ton histoire, j’ai été dans une situation similaire il y a peu de temps et la prévention il faut en faire, on en fait trop peu malheureusement..

  3. Salut, j’ai 15 ans et moi aussi j’ai fait un coma éthylique. Je me souvient qu’après un jeu d’alcool, j’avais la tête qui tournait beaucoup alors je me suis arrêté de boire… Et puis quelques heure plus tard j’ai été hospitalier. Je me souvient pas de cette partie de la soirée mais mes amis était paniqué, ils ont appelé les secours… J’avais 2,54g d’alcool dans le sang ce qui est beaucoup surtout que j’ai pas l’habitude de boire c’était la première fois autant. D’après les pompiers, j’ai faillit y passer puisque ma tension était très basse. Je réalise pas vraiment encore que j’aurais pu mourir, je conscience des mots, de leur gravité mais comme je me souviens pas, je n’arrive pas à réalisé cela. Mes parents sont venu à l’hôpital dès le soir même et j’étais incapable de savoir qui ils étaient, je reconnaissais leur visage uniquement. Mais heureusement pour moi je ne garde aucune séquelles graves à part une bonne  » gueule de bois « . Je pense qu’il faudrait plus de prévention sur le coma éthylique, je savais qu’il existait mais je n’avais pas été assez informé…

    1. Salut, tu ne me connais pas mais je voulais juste te dire que (même si je ne suis jamais passé par là)je te trouve vraiment courageuse, et j’admire vraiment ça Merci pourtontémoignagejesuissûrequetupourrasaiderd’autrespersonnes. :good:

  4. Merci beaucoup pour ces informations, j’ai prit conscience de la grosse connerie que j’ai fait récement, je me suis dit les convulsion c’est pas grand chose, et maintenant que je vois ça, je ne pense pas être prêt à recommencer ce genre de choses, étant ados en seconde, je pense qu’il devrait y avoir beaucoup plus de messages du genre dans les lycées voir même au collège.
    Merci beaucoup 🙂

  5. Merci pour ces quelques renseignements, a vrai dire jai fais cette année les fêtes de bayonne. 3,5 grammes de vodka, et de whisky dans le sang. Je peux vous dire que quand je me suis réveillée et que j’avais compris que je venais de faire une belle cuite, jai eu très peur. Jai fais une (mauvaise) expérience, je ferai plus attention l’année prochaine, et je ne referai jamais ce genre de mélanges dangereux. En plus de ca j’étais mal car profitant de l’occasion jai aussi fumer quelques joints……enfin tout ca pour dire que je ferai plus attention a l’avenir, et que je suis consciente d’avoir eu enormement de chances par rapport au coma ethylique.

  6. Mouais, j’ai eu un coma éthylique à 17 ans, 6.8gr/L dans le sang, je suis pas mort (ça aurait peut être pu, aucune certitude) je me suis réveillé a l’hôpital après m’être endormi sur un banc en pierre la ou je me suis endormi avec mes amis. 5 ans après ma question est, si je boit 1.5L de bière a 8° et que je part me coucher (environ 5x par semaine, dans un état ou je me reconnait être « éclaté »), est-ce un réel sommeil? Je ne me sens pas comme avoir « dormi », l’effet du mal de crane n’a jamais lieu d’apres une technique de boire +/- 1L d’eau avant de me coucher, mais pourtant 5-6h seulement après mon réveil, je me sens comme après plus de 24 heures sans dormir. J’ai laissé mon E-mail alors si il faut plus d’informations, je serais heureux d’y répondre.

    1. désolé pour le double post, mais après re-lecture de l’article (du moin ses deux dernières lignes) pour infos sa ne m’amuse pas d’être dans cet état puisque je boit seul et dans le but justement de m’endormir, je voit d’ici les problèmes psychologiques, je ne dit pas que ce n’en est pas, mais le seul « médicament » essayé pour mes insomnies sont des herbes il me semble (en gelules et je ne saurait donner le nom) et l’alcool a « fortes doses m’obligent, me permettent, à dormir » ou du moin à rester inconscient un moment, puisque l’effet du sommeil ne se fait pas ressentir et m’endort pour… 4 à 6 heures maximum. Physiquement je me sent bien même si j’ai des horaires décalés allant à me lever à 22h un lundi, me recoucher à 4h pour me relever à 7h le mardi, ou me lever à 16h me recoucher 22h. Mentalement je n’en sait rien, je me dit que c’est possible, juste je ne « dort » pas sans, vraiment pas (5 jours sans avoir bu, c’est 5 jours sans avoir dormi et j’ai commencé à avoir des halucination sévères du genre des gens qui ne devraient pas être là au bout de 4 jours).

  7. Merci pour ces renseignements, vous m’avez permis de comprendre que mon frère était sur le point de faire un coma, ce qui m’a fortement aidé à agir de façon adéquate

  8. Merci pour le renseignement, je viebs de remarquer que j’ai beaucoup de chance, je suis rentrer d’une soirée, j’ai vomis et ensuite je.me suis ecroulé sur mon lit. Ensuite j’ai perdu conaissance.en.moins d’une minute. Je me suis relndu compte 7h plus tard que j’avais l’avant bras et la main completement engourdie. Et en suite j’ai reperdu connaissance pour me eeveiller encore 7h plus tard

  9. voila on est en première secondaire et ma copine Océane et très gentille et tout je l’aime beaucoup et elle avait des situations familiales très alarmante sont père est drogué,sa mère ne sais payer sont loyer et pour couronner le tout c’est que ce matin dans un coin de la cour elle a bue 1 litre de pastis elle vomissait beaucoup normal elle a bue beaucoup parait il et elle fumais on l’a transportée ce matin aux urgences et elle a des risques de mourir elle est tombé dans les pommes et c’était un coma éthylique elle me manque elle a des risques de mourir 😥

  10. je suis passé a coté du coma hétylik avec 2,20g d’alcool dan le sang…jaiii tenu l’alcool…maii le pire c ke je me souviien de riien…je suiis tombé sur des gens biien ki mon aiidé…et ki n’ont pas profité de moii…

  11. merci du renseignement ,car la semaine passe mon fils a fait un coma ethylique 🙁 et je ne savais pas cetais koi aujuste éthylique.

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