Les parents/beaux-parents

Le divorce concerne l’histoire d’amour des parents

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divorceIls ont décidé de divorcer

Des tensions, des disputes, une ambiance plombante à la maison, on sent bien qu’entre les parents, c’est plus comme avant. Et puis ils nous annoncent qu’ils vont divorcer. Parce qu’ils ne s’aiment plus, parce que la vie ensemble est devenue trop compliquée, trop douloureuse. En tant qu’enfant, on a mal, on souffre de cette séparation. On peut ressentir comme un déchirement. C’est toute une époque de sa vie qui semble s’écrouler. Cela peut être difficile de réaliser que notre père et notre mère ne seront plus ensemble.

On essaye de comprendre

Pour faire face à ce chamboulement, on essaye de chercher une explication, on se « prend la tête » pour essayer de comprendre « pourquoi » nos parents se séparent.
On peut aussi être tenté de mettre en œuvre divers stratagèmes (tomber malade, ne plus travailler à l’école, se mettre en danger…) pour « réparer » cet amour et que la famille soit de nouveau unie comme avant.
On peut se sentir tiraillé ou bien choisir son camp : celui de son père ou de sa mère. On le voit triste, malheureux et on a envie de l’aider. On peut se retrouver comme pris en otage par ces soucis d’adultes qui nous dépassent.

On ne divorce pas de ses enfants

Le divorce concerne l’histoire d’amour des parents (ou plutôt le désamour) et non l’amour que les parents ont pour leurs enfants. L’amour conjugal (qui concerne l’homme et la femme ; c’est le couple conjugal) est à distinguer de l’amour filial (qui concerne le père et la mère : c’est le couple parental).

Une famille repose sur ces différents types d’amour : liens entre l’homme et la femme qui sont devenus parents, liens entre les parents et leurs enfants, liens entre les frères et sœurs. Ce sont des piliers sur lesquels repose la famille. Quand un de ces piliers s’écroule lors d’un divorce, c’est la famille dans son ensemble (également les oncles et tantes, grands-parents ou cousins) qui tangue un peu, parfois beaucoup. On peut se sentir déboussolé et ne plus faire clairement la distinction entre ces différentes sortes d’amour. Mais contrairement aux liens amoureux, les liens entre les parents, les frères et sœurs durent toute la vie. Notre mère reste notre mère, notre père reste notre père. Et quand on fondera une famille, ils seront les grands-parents de nos enfants.

Les problèmes d’amour des parents sont souvent très compliqués et ne regardent pas les enfants. Le divorce met normalement un terme à ce lien intime, complexe et singulier entre deux personnes qui se sont aimés à leur façon. C’est la fin d’une histoire qui a souvent commencé avant qu’il y ait des enfants. Tout comme il existe une multitude de façons de s’aimer, il existe plusieurs façons de dénouer ce lien particulier…

En tant qu’enfant, il n’est donc pas souhaitable de s’en mêler, tout comme on n’a pas envie que les parents s’immiscent dans de nos histoires de cœur. Ce que les parents ont à régler entre eux n’a pas à venir envahir la sphère des enfants. Il est nécessaire de s’en protéger.

L’amour que les parents ressentent pour leurs enfants reste présent. Ce sont de nouveaux modes de relation à inventer pour que continue de vivre ce lien parent-enfant.
Les deux parents restent responsables de l’éducation et du cadre de vie de leur enfant. Ils prendront ensemble les décisions le concernant.

Si les relations deviennent difficiles, on peut en parler avec ses proches, sa famille mais aussi téléphoner au 0800 235 236 pour discuter avec un professionnel de la santé de ce qui est difficile à vivre quand les parents divorcent.

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3 commentaires

  1. Je doute que la personne ayant rédigé ce message soit un psychologue, le cas échéant je devrais revoir à la baisse mon estime de la psychologie.
    Le divorce des parents concernent directement les enfants, car ceux sont eux qui seront partagés comme une vulgaire part de cake entre leurs parents. Seulement voilà, on ne devrait pas partager des enfants comme ça, en les envoyant tantôt chez leur père et tantôt chez leur mère. Leur demande-t-on leur avis ? Non, pas avant leur 13 ans, comme si avant ils étaient des coquilles vides incapable d’émotion ! Cet avis compte-t-il ? Non ! Comme si les intérêts des parents passaient en premier, chacun ayant le DROIT de voir son enfant. Soyons honnêtes, il ne va pas toujours dans l’intérêt des enfants ne se voir séparé de l’un de ses parents pendant 2 semaines pour se retrouver avec un autre.
    En France, le droit à l’enfant n’existe pas, les femmes homosexuelles n’ont pas même le droit de recourir à l’AMD (assistance médicale à la procréation), en revanche on accorde aux parents des droits de garde sur leurs enfants, sans même écouter les avis des intéressés. Où es-tu « intérêt supérieur de l’enfant » phrase sacralisée par quelques juges inspirés en quête d’argumentation ?
    Voyez vous il y a deux catégories de magistrats : ceux qui dorment à poings fermés sur le divorce qu’ils viennent de conclure bien heureux d’avoir respecter la lettre de la loi, et ceux qui se retournent dans leur lit la nuit en se demandant quel impact aura leur signature sur un bout de papier.
    C’est bien mignon de consoler les enfants avec de jolies phrases, à défaut d’arranger leur situation.

  2. Y a une faute à « ont a réglé », car c’est « ont à régler ».
    Sinon la personne qui a écrit tout ça doit sûrement être un psychologue, et, monsieur, si vos parents n’ont jamais divorcé vous ne pouvez ressentir la détresse et le changement de caractère des enfants. Votre texte n’a alors aucune compassion. Et sachez tous qu’un divorce des parents peut détruire la vie d’un gars, et ce jusqu’à la fin de ses jours, et là, c’est vraiment trop bête.
    En résumé : N’intervenez pas si vous n’avez pas vécu ce que vous écrivez.

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