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Les dangers de la route

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risques-routeLa vitesse

Lancé à plus de 100km/h sur une route de campagne, à la nuit tombante, on croit maîtriser, avoir le contrôle, pouvoir anticiper à temps si l’imprévu surgit de nulle part. Erreur. La vitesse est l’une des principales causes d’accidents. Dans notre monde contemporain, ça peut être un symbole de réussite et d’efficacité, mais il est important de savoir que plus on va vite, plus la perception visuelle diminue. Du coup la conduite devient plus difficile et les chocs plus violents…

Par exemple lors d’un choc frontal, à 35km/h, les risques sont moins forts pour un passager ceinturé. En revanche, à 90km/h, la mort est presque inévitable. Alors, mieux vaut tempérer nos ardeurs, car finalement la vitesse a plus vite fait de tuer et de mettre des vies en danger que de faire gagner du temps.

Les téléphones portables

En France il n’est pas interdit par la loi de téléphoner en voiture. En revanche il est interdit de conduire en téléphonant avec un portable dans la main. Utiliser son portable au volant présente des risques réels : baisse de la concentration, de la vigilance, détournement de l’attention…Beaucoup d’accidents sont liés à ce problème. Mieux vaut couper la sonnerie si on est seul-e pour ne pas être parasité, ou alors laisser les autres répondre si on est accompagné. A la limite, le kit mains-libres (système qui permet de parler à son interlocuteur tout en ayant les mains libres) et le dispositif Bluetooth peuvent dépanner et sont tolérés. Mais des études ont montré que le niveau d’attention et les réflexes sont quand même diminués lors de l’utilisation de ces accessoires.

Les drogues

En ce qui concerne les drogues, l’ecstasy, la cocaïne, l’héroïne ou encore le LSD représentent un grave danger pour la route. Elles peuvent provoquer une perte des réflexes, une baisse de la vigilance, une conscience altérée des dangers, et une perte des notions de vitesse et de distance. En ce qui concerne le cannabis, l’usage de ce produit au volant est formellement interdit par la loi (texte n° 2003-495 du 12 juin 2003). Psychoactif puissant il diminue les réflexes. En outre le cocktail alcool-cannabis induisant une diminution des réflexes et la mollesse combinées à l’euphorie et à la vitesse, est très sérieusement dangereux. Alors quand on conduit, il est important de penser d’abord à la sécurité et de mettre les drogues hors jeu.

L’alcool

En France, l’alcool au volant est la première cause de mortalité et représente plus de 1000 mort par an sur les routes. L’excès d’alcool est d’ailleurs impliqué dans un tiers des accidents mortels. Et ceux-ci ont généralement lieu la nuit. Les jeunes entre 18 et 24 ans représentent une large part (26%) de ces imprudents.

En France, il est interdit de conduire avec un taux d’alcool dans le sang supérieur ou égal à 0,5g/l. Deux verres, c’est donc la limite. Au-dessus, tout peut déraper : allongement des temps de réaction, troubles de la vision latérale, difficultés à distinguer les piétons qui traversent et les rues perpendiculaires…
Au-delà de 0,8g/l, il ne faut pas prendre son véhicule car des difficultés à prendre des décisions et à adapter sa conduite aux circonstances peuvent apparaitre, la coordination des gestes cesse d’être totalement maîtrisée… bref, même si les campagnes de sécurité routière se multiplient, on voit qu’alcool et conduite ne font pas bon ménage. Alors l’important est de faire le bon choix : mettre en place par exemple ce système si malin du conducteur désigné aussi appelé « capitaine de soirée » (celui qui conduit c’est celui qui ne boit pas !), et le mieux c’est de s’arrêter à deux verres si on est seul-e.

Et pour diminuer le taux d’alcoolémie, pas de mystère, il faut laisser le temps agir. Faire un somme, manger, ce sont de petits plus qui font retomber les effets néfastes de l’alcool sur la conduite. Mais attention, il faut en moyenne une à deux heures pour éliminer un seul verre. Ce n’est pas en ingurgitant trois biscuits et deux grands verres d’eau que l’effet de l’alcool va disparaître, évidemment ! Ne pas hésiter à dormir sur place si on a trop bu ; ça ne vaut pas le coup de tenter le diable. En gros, il faut être prudent et conscient des dangers avant de commencer à boire.

La fatigue et la somnolence

Ces deux facteurs, fatigue et somnolence, augmentent aussi les risques d’accidents. Un accident sur trois est lié à la somnolence. Mais attention il ne faut pas confondre les deux : la fatigue c’est la difficulté à rester concentré (la nuque se raidit, le regard se fixe, les yeux picotent, le dos est douloureux etc.…) ; et la somnolence c’est lorsque l’on a du mal à rester éveillé (on baille, les paupières deviennent lourdes). Pour lutter contre ces désagréments et le risque de provoquer un accident, quelques petites astuces : il faut choisir un créneau horaire adapté à son rythme de sommeil ; respecter les règles de conduite et limiter sa vitesse, car rouler vite fatigue ; bien aérer l’habitacle de la voiture pour ne pas avoir trop chaud, ne pas hésiter à passer le volant lorsque l’on est accompagné d’une personne qui a son permis.

Écouter son corps, c’est-à-dire s’arrêter lorsqu’on en ressent le besoin, voire faire une petite sieste. Mais surtout, il est important de faire une pause de 15 à 20 mn toutes les deux heures.


Pour plus d’infos :

Site de la Prévention Routière : www.preventionroutiere.asso.fr

Site de la Sécurité Routière : www.securite-routiere.gouv.fr

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5 commentaires

  1. J’aime et je suis d’accord avec ce site moi meme j’ai un amie de ma mere qui est mort tué par un poid lourd alors qu’il etait en moto et proteger

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