Vivre sa sexualité

Les fantasmes

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fantasmeLes fantasmes font beaucoup parler d’eux, surtout au moment où on commence sa sexualité. On a l’impression que dans le mot « fantasme » on peut mettre tout et n’importe quoi. Or les fantasmes, en sexualité, sont loin d’être « n’importe quoi ». Ils ont même un rôle essentiel : ils contribuent à l’épanouissement de la sexualité et au plaisir.

Qu’est-ce qu’un fantasme ?

Au départ, un fantasme n’a rien de sexuel. C’est une production de l’imagination pour échapper à la réalité. C’est une sorte de scénario imaginaire où les lieux, les personnes et les actes correspondent à ce que l’on souhaite.

A l’origine, le mot fantasme s’écrivait avec un ph (phantasme) au lieu d’un f mais avec le temps, son écriture s’est modernisée, en particulier sous l’impulsion de la psychanalyse pour laquelle le mot fantasme allie l’idée du phantasme (image trompeuse) et de la fantaisie (imagination).

Jusque là, on parlait de fantasme pour évoquer une vision, une illusion voire un fantôme. A partir du XXème siècle on va considérer que le fantasme, qu’il soit conscient ou inconscient, est l’expression d’un désir plus ou moins assumé.

Les fantasmes sexuels

Les médias (livres, magazines, films, photos etc.…) aiment laisser croire que plus on a une vie riche en fantasmes, plus on a une sexualité épanouie. En soi, cette logique n’est pas fausse, sauf que les médias ont tendance à imposer des fantasmes calibrés, formatés.
Du coup, on finit par se demander si « on fantasme comme il faut », « à propos de ce qu’il faut », « avec les personnes qu’il faut »… Or le propre eu fantasme c’est d’être personnel, intime.
Il n’y a pas de règles en matière de fantasme, du moment que cela reste dans la sphère privée et n’entrave pas la vie publique et sociale. On peut tout à fait envisager d’en faire part à son ou sa partenaire, de le réaliser, de le concrétiser mais il doit rester dans les limites du respect de l’autre et de soi-même. Comme tout ce qui concerne la sexualité, chacun est libre d’exprimer ses désirs et de les satisfaire comme il l’entend, tant que l’autre et la société n’en sont pas incommodés.

Quand les fantasmes deviennent réalité

Le fantasme, on l’a vu, est une production de l’imaginaire. Il est source de désir et de plaisir et c’est peut-être son caractère inaccessible, voire virtuel qui le rend si important. On dit souvent que réaliser un fantasme, c’est l’annuler. Dès lors, il cesse d’exister. On peut se demander alors si, pour notre bien-être psychologique et sexuel, il n’est pas préférable qu’un fantasme reste un fantasme. Un fantasme donne un but inatteignable à atteindre : ça maintient le désir. En effet, quand la réalité vient rencontrer l’imaginaire, on peut se sentir déçu-e car une fois le but atteint, on n’a plus de désir.

Alors, n’ayez pas peur de fantasmer, c’est signe de bonne santé  :yes: !

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5 commentaires

  1. Merci de nous donner vos conseilles, quand nous sommes adolescents on tendance à avoir peur de poser des question mais avec ce site on a réponse a tout! merci :heart:

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