Qu’est-ce qu’une Lolita ?
Lo-li-ta, c’est pas ma faute à moi chante Alizée… Nombril à l’air, talons hauts, jean moulant, rouge à lèvre glamour, air faussement naïf, à peine ado et déjà petite femme sexy… c’est la Lolita. Fascinante pour les uns, dérangeante pour les autres, la Lolita attire les regards et joue la carte de la séduction.
Aux origines de Lolita : Nabokov
Lolita est un roman de V. Nabokov. Un homme Humbert Humbert relate sa passion amoureuse et sexuelle pour Dolores Haze (Lolita), une nymphette âgée de douze ans et demi. Elle-même, par espièglerie et par insouciance, semble accepter de jouer à ce jeu qui finira mal. Ce roman au sujet sulfureux provoqua à sa sortie en 1955 scandale et censure.
Pour le Petit Robert, une Lolita est une « nymphette : très jeune fille au physique attrayant, aux manières aguicheuses, à l’air faussement candide ».
Image troublante
Pourquoi la Lolita est-elle troublante? Elle représente un décalage entre l’image de séductrice qu’elle donne à voir et l’enfant qui se cache derrière. Désirable et encore enfant, elle incarne la confusion entre ce qui relève de l’enfance et ce qui est relève de l’adulte. Trop jeune pour être femme, prise dans un jeu de séduction qui la dépasse, la Lolita devient à son insu l’objet du désir des adultes. Un jeu qui peut aller loin, trop loin.
La Lolita joue avec son apparence par ses vêtements, son maquillage. Le style Lolita se décline en différentes versions : sweet Lolita qui affectionne les ombrelles et dentelles blanches, Gothic Lolita plus sulfureuse…
Du maquillage pour les 6-10 ans aux soutiens-gorges rembourrés pour filles de 8 ans, les publicitaires jouent aussi avec cette image de Lolita pour séduire les jeunettes pressées d’être grandes et séduisantes à leur tour. C’est ce qu’on appelle « l'hypersexualisation » ; c’est-à-dire le fait de sexualiser une chose qui ne l'est pas en soi. Par exemple, l'érotisation de l'enfance : être habillée, lorsqu’on est une petite fille, en femme, être maquillée au quotidien et non pas seulement pour jouer, porter un soutien-gorge et des talons hauts.
Un nouveau phénomène émerge sur le net, celui de néo-Lolita ou Jailbait, littéralement « appât à prison ». Ces jeunes filles légèrement vêtues s’exposent sur le net devant des hommes plus âgés qu’elles. Ces mêmes hommes sont susceptibles, pour cela, de se retrouver en prison.
Pourquoi jouer les Lolita ?
Avec la puberté, on se pose beaucoup de questions sur la sexualité, sur le désir que l’on peut éveiller chez l’autre, sur sa capacité à plaire… On joue les lolitas peut-être pour tenter de trouver des réponses à ces questionnements.
- On prend l’apparence d’une femme car on est très pressée de devenir grande.
- On met en scène son corps, on adopte des postures sexy, on se maquille en forçant le trait, on porte des tenues provocantes pour tester son pouvoir de séduction dans le regard des autres.
- On a besoin de provoquer, de se faire remarquer, de se rebeller par rapport à ses parents. On a besoin de déranger les adultes, de brouiller les générations. C’est comme un défi.
- On cherche à être vu, regardé peut-être pour savoir si on est apprécié et aimé.
Quand on est ado, on pense beaucoup à la sexualité, on fantasme, on laisse libre court à son imagination. Mais ce n’est pas parce que l’on y pense beaucoup que l’on doit donner corps à ses rêveries. Parce que l’on n’est peut-être pas encore prêt. Tous les fantasmes ne sont pas à réaliser. On peut avoir le fantasme de sortir avec un homme plus âgé mais de là à le réaliser, il y a un monde.
On prend le risque du jeu de la séduction sans connaître les limites de ce jeu là …
Sur notre forum, venez participer à la discussion "C'est quoi une lolita pour toi ?"
Lolita de V.Nabokov ;
1962, Lolita de Stanley Kubrick ;
1997, Lolita d'Adrian Lyne.
Lo-li-ta, c’est pas ma faute à moi chante Alizée… Nombril à l’air, talons hauts, jean moulant, rouge à lèvre glamour, air faussement naïf, à peine ado et déjà petite femme sexy… c’est la Lolita. Fascinante pour les uns, dérangeante pour les autres, la Lolita attire les regards et joue la carte de la séduction.
Aux origines de Lolita : un roman de V. Nabokov
Lolita est un roman de V. Nabokov. Un homme Humbert Humbert relate sa passion amoureuse et sexuelle pour Dolores Haze (Lolita), une nymphette âgée de douze ans et demi. Elle-même, par espièglerie et par insouciance, semble accepter de jouer à ce jeu qui finira mal. Ce roman au sujet sulfureux provoqua à sa sortie en 1955 scandale et censure.
Pour le Petit Robert, une Lolita est une « nymphette : très jeune fille au physique attrayant, aux manières aguicheuses, à l’air faussement candide ».
Image troublante
Pourquoi la Lolita est-elle troublante? Elle représente un décalage entre l’image de séductrice qu’elle donne à voir et l’enfant qui se cache derrière. Désirable et encore enfant, elle incarne la confusion entre ce qui relève de l’enfance et ce qui est relève de l’adulte. Trop jeune pour être femme, prise dans un jeu de séduction qui la dépasse, la Lolita devient à son insu l’objet du désir des adultes. Un jeu qui peut aller loin, trop loin.
La Lolita joue avec son apparence par ses vêtements, son maquillage. Le style Lolita se décline en différentes versions : Sweet Lolita qui affectionne les ombrelles et dentelles blanches, Gothic Lolita plus sulfureuse…
Du maquillage pour les 6-10 ans aux soutiens-gorges rembourrés pour filles de 8 ans, les publicitaires jouent aussi avec cette image de Lolita pour séduire les jeunettes pressées d’être grandes et séduisantes à leur tour. C’est ce qu’on appelle « l’hypersexualisation » ; c’est-à-dire le fait de sexualiser une chose qui ne l’est pas en soi. Par exemple, l’érotisation de l’enfance : être habillée, lorsqu’on est une petite fille, en femme, être maquillée au quotidien et non pas seulement pour jouer, porter un soutien-gorge et des talons hauts.
Un nouveau phénomène émerge sur le net, celui de néo-Lolita ou Jailbait, littéralement « appât à prison ». Ces jeunes filles légèrement vêtues s’exposent sur le net devant des hommes plus âgés qu’elles. Ces mêmes hommes sont susceptibles, pour cela, de se retrouver en prison.
Pourquoi jouer les Lolita ?
Avec la puberté, on se pose beaucoup de questions sur la sexualité, sur le désir que l’on peut éveiller chez l’autre, sur sa capacité à plaire… On joue les lolitas peut-être pour tenter de trouver des réponses à ces questionnements.
- On prend l’apparence d’une femme car on est très pressée de devenir grande.
- On met en scène son corps, on adopte des postures sexy, on se maquille en forçant le trait, on porte des tenues provocantes pour tester son pouvoir de séduction dans le regard des autres.
- On a besoin de provoquer, de se faire remarquer, de se rebeller par rapport à ses parents. On a besoin de déranger les adultes, de brouiller les générations. C’est comme un défi.
- On cherche à être vu, regardé peut-être pour savoir si on est apprécié et aimé.
Quand on est ado, on pense beaucoup à la sexualité, on fantasme, on laisse libre court à son imagination. Mais ce n’est pas parce que l’on y pense beaucoup que l’on doit donner corps à ses rêveries. Parce que l’on n’est peut-être pas encore prêt. Tous les fantasmes ne sont pas à réaliser. On peut avoir le fantasme de sortir avec un homme plus âgé mais de là à le réaliser, il y a un monde.
On prend le risque du jeu de la séduction sans connaître les limites de ce jeu là …
Sur notre forum, venez participer à la discussion « C’est quoi une lolita pour toi ? »
Lolita de V.Nabokov ;
1962, Lolita de Stanley Kubrick ;
1997, Lolita d’Adrian Lyne.
Je trouve choquant de décrire le roman de Nabokov comme parlant d’une « passion amoureuse et sexuelle »… Il s’agit d’une obession qui tourne à l’enlèvement et aux abus sexuels, d’un cas d’hébéphilie.
Bien que la démarche de prévenir des comportements d’hypersexualisation est essentielle, elle est mal tournée et peut se ressentir plutôt soit comme des reproches soit être prise à la légère et diminuant très largement les risques.
« Ces mêmes hommes sont susceptibles, pour cela, de se retrouver en prison. » De se retrouver en prison?? Comme s’il s’agissait d’un hasard? Cela se rapproche un peu trop du victime blaming… « Ces mêmes hommes » ont justement un comportement hautement déplacé et illégal.
« On peut avoir le fantasme de sortir avec un homme plus âgé mais de là à le réaliser, il y a un monde. » Il y a un monde? Cette expression est bien trop ambigüe et ne souligne absoluement pas assez le vrai danger et la situation moralement et légalement condamnable.
« On prend le risque du jeu de la séduction sans connaître les limites de ce jeu là … » Et bien justement, quelles sont-elles, ces limites? Le risque du jeu de la séduction est en effet réel mais la responsabilité et la faute ne sont pas celles du mineur vulnérable mais bien celles du majeur qui a des comportements déplacés.
Je ne comprends pas qu’un tel article puisse être publié sur un site de santé publique et de prévention, d’autant plus un site pour jeunes.
Bonjour,
Nous sommes sensibles à ton commentaire et allons procéder à une relecture de cet article qui semble daté quelque peu et dont les idées ne sont pas en adéquation avec notre ligne éditoriale. N’hésite pas à nous contacter et à nous faire part de tes remarques.
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Fil Santé Jeunes
je suis d accord avec sa mai pourquoi mentionner les style sweet et gothic lolita qui na rien a voire et meme l exacte opposer qui est caractérisées par leur aspect lié à la pudeur…
« La Lolita joue avec son apparence par ses vêtements, son maquillage. Le style Lolita se décline en différentes versions : Sweet Lolita qui affectionne les ombrelles et dentelles blanches, Gothic Lolita plus sulfureuse… » « ne Lolita est une « nymphette : très jeune fille au physique attrayant, aux manières aguicheuses, à l’air faussement candide ». » comment dire que je suis choqué de cette amalgame
Nathan (pas (pour me répondre) ) 😉
C’est vrai!!! çà me correspond en plus c’est mon prénom!
Lolita
C’est vrai!!!
Lolita
Pourquoi mettre les style sweet lolita et gothic lolita dedans? 😮 le style lolita japonais est totalement different du lolita occidental! ca n’a rien a voir! le style japonais lolita fait reference à tout ce qui touche à l’élégance, à l’innocence et est inspiré par l’époque rococo, du temps des roi et reines de France au temps de versailles, de Marie Antoinette… ,et aussi l’époque victorienne et l’univers d’Alice, ce tyle n’a rien à faire dans un article de lolita pouffe! elles sont pudiques. je porte le style gothic lolita et franchement je me reconnais pas dans cet article. Vous vous êtes super mal renseigner sur ces style japonais.
Excusez-moi, mais le texte contient une erreur énormissime ! Il est inadmissible de mentionner les styles Gothic et Sweet Lolitas sur cet article ! Pourquoi ? Car ces mouvements n’ont absolument rien à voir avec le terme occidental du mot « lolita ». A la base c’est un style japonnais conçu pour celles qui vouent un culte à l’élégance et à tout ce qui est mignon ( sans-arrières pensée). Ayant été Sweet Lolita j’ai fréquenté ce milieu et je vous certifie que ce mouvement ne relève d’aucune connotation sexuelle. Au contraire les Gothic lolitas haissent la vulgarité,et le mauvais gout. Ce sont juste des filles passionnées par la beauté et le raffinement du XVIIIe siècle. Je trouve ça désolant qu’un site aussi sérieux commette ce type d’erreur. Bref ! Les Sweet et Gothic Lolitas sont hors-sujet dans cet article.
tu serais pas u e lolita toi?a râller comme sa…