Répondre à : Besoin de parler..

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M.C.hono
Participant

    Bonjour, Bonsoir,

    Je veux déjà remercier les personnes qui prendront le temps de lire mon message.
    Je ne sais même si j’ai ma place ici car j’ai 24 ans, mais je sais pas à qui parler. Ce matin j’ai essayé pendant 30 minutes de contacter le 31 14 sans résultat. C’est un peu le dernier refuge ici…
    Puis je ne suis pas sûre d’être prise au sérieux… J’ai un travail, une voiture, un toit sur la tête, en quoi j’irai mal me direz vous ? Ce travail me renvoie toute la peine du monde et je n’y arrive pas. C’est vraiment le dernier clou au cercueil.
    Mon histoire commence en primaire où je me fais harceler. Cela se poursuit au collège. Puis vint les meilleurs années celles du lycée. J’ai enfin des amies, je me sens à peu près bien dans ma classe, je fais un sport qui me plaît énormément et où je suis douée. Puis arrive l’année de mon bac : je tombe gravement malade, je perds un rein et avec lui mes rêves de devenir joueuse de rugby professionnel. Ce drame entrain avec lui une énorme perte de motivation mais je réussis à avoir mon bac. Sur le moment, je gère plus bien la situation : je me dis je vais me concentrer sur mes études.
    Sachez que c’est moi qui a financé mes études, mon permis. Je travaille depuis j’ai 17 ans tout les étés.
    Sauf je ne réussis pas mon deuxième semestre de ma première année. Je repique une année. Je la réussis tant bien que mal. Puis vint ma deuxième année où là je comprends vraiment que je ne vais pas bien. Ce sentiment de nullité, de culpabilité dans l’échec. Puis vint le COVID où je ne trouve pas de travail, et donc pour moi impossible de continuité mes études. Le temps passe où j’ignore volontairement les signaux de mal être. J’arrive tout de même à trouver un travail en fin d’année pour une durée limitée.
    Puis je postule pour le travail que je fais aujourd’hui. Je me dis qu’un CDI avec les weekends, c’est plutôt cool. Mais le revers de la médaille c’est que tu n’es rien pour l’entreprise ni pour les gens qui appellent : ils pleurent, ils t’insultent, ils crient mais certains sont gentils donc je me raccroche à ces gens là.
    Mais ce matin en prenant les transports en commun (déjà que je dors très mal, cauchemar et insomnie sont mes jumeaux) mais là je n’ai que pleurer. Avec cette boule au ventre et ce mal de crâne, je me suis dis : “ah oui cette fois c’est la fois de trop”. Déjà quand j’ai commencé, je m’imaginais ****. La semaine dernière j’ai dit que je voulais ****… Et je crois que c’est ce que je vais faire un jour ou l’autre si je ne trouve pas de solution….

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