[sophiia]

Coucouuu,
(peut-être que vous verrez ce message deux fois parce que j’avais déjà créer un sujet il y a deux jours mais je ne l’ai pas vu apparaître donc j’en ai recréer un)

J’ai 15 ans et je suis en première. Quand j’étais en 5e, j’ai commencé à me scarifier. Je traversais une période difficile (mon harceleuse de primaire était dans la même classe que moi en 6e, harcèlement passif, impression d’être rejetée par mes amies, aucune confiance en moi, relation tendue avec mes parents, etc). En plus de ça j’avais une obsession avec mon corps, je faisais tout pour maigrir donc vous pouvez vous douter de ce que c’était. Ma mère a découvert que je me faisais du mal, et ce n’est même pas moi qui lui a dit et ce n’est pas en voyant mes cicatrices, a mal réagi et en plus de ça elle l’a dit à ma tante et ma cousine. Mes souvenirs de cette période sont plutôt flous, c’est ma cousine qui m’a dit que ma mère le lui avait dit et qu’elle avait mal réagi. Je ne sais pas si je me souviens pas parce que c’était horrible à un point que mon cerveau veuille bloquer les souvenirs mais bref. J’ai arrêté de me scarifier pendant la 4e et je n’ai jamais rechuté. Mais depuis quelques mois, je commence à ressentir le besoin de recommencer et c’est encore plus fort depuis quelques semaines. Mais je n’ai pas l’impression d’aller très mal. Evidemment il y a la pression scolaire, surtout que je suis dans un lycée qui attend beaucoup de ses élèves, je n’ai pas une bonne estime de moi et j’ai toujours peur d’être rejetée par mes amies du lycée. Petite précision, mes amies du lycée ne sont pas du tout les mêmes que celles du collège car je ne suis pas dans mon lycée de secteur. J’ai peur qu’elles parlent de moi derrière mon dos et qu’en fait elles me détestent. Après ça c’est pas nouveau, j’ai eu cette crainte avec tous les amis que j’ai eu au cours de ma vie depuis que je suis rentrée en 6e. Ca c’est un autre problème mais quand je vois tout le monde qui est en couple ou qui a un semblant de vie amoureuse alors que moi je n’ai rien : aucun flirt, personne qui n’est en crush sur moi, vraiment rien du tout, j’ai vraiment l’impression d’être une merde. L’amalgame de tout ça me fait pleurer des fois mais c’est pas des problèmes hyper sérieux.
Après entre la 4e, quand j’ai arrêté de me faire du mal et maintenant, il y a eu quelques évènements : quand j’étais en 3e, ma mère a trompé mon père (pas de tromperie physique mais quand même) avec quelqu’un qu’on connaissait. Mon père a annoncé à mon petit frère et moi qu’il comptait divorcer. Il nous avait même demandé avec qui on préférerait vivre. Mais ils sont restés ensemble. La relation entre mes parents étaient tendue mais au bout d’un moment j’ai eu l’impression que ça allait mieux. On a jamais rediscuter de ces évènements après que mon père ait décidé de rester. Ca m’a marquée sur le moment mais je n’ai pas trop l’impression que ça m’impacte beaucoup maintenant. En plus nos parents nous avaient forcé à garder le secret, mon frère et moi. Pendant un an, j’ai gardé le secret mais quand un membre de ma famille est venu vivre chez nous, en mi-fin 2024 je ne pouvais plus garder le secret. Elle même trouvait qu’il y avait un peu de tension mais elle ne trouvait pas la raison. Vers septembre, elle a même surpris une conversation entre mes parents qui était à propos de la tromperie, donc même si j’avais l’impression que ça allait mieux, ce n’est peut-être pas le cas. Et c’était pas le genre de discussion du genre « je te pardonne blablabla ». C’est le seul gros évènement qui a eu lieu entre le moment où j’ai arrêté de me faire du mal et le début de cette année scolaire.

En 2nde, j’étais sur le point de recommencer, manche déjà relevée, mais je ne l’ai pas fait. De mai à juin, ma relation était très tendue avec ma mère. Quand elle venait me récupérer à la gare le vendredi (parce que je suis en internat), on se disputait presque tout le temps dans la voiture, et je finissais par pleurer dans ma chambre en rentrant à chaque fois. En plus elle parlait de moi avec des membres de ma famille et j’ai pu savoir certaines choses qu’elle disait. Elle me disait que j’étais égoïste avec la famille mais qu’avec mes amies je me laissais marcher dessus. J’ai essayé de faire des efforts sur ça et en plus je n’étais pas vraiment égoïste mais vu que je n’aimais pas la confrontation avec les gens de l’extérieur, je les laissais faire ce qu’ils voulaient et quand j’étais à la maison j’avais besoin de moi aussi faire ce que je voulais donc ça m’arrivait de ne pas trop prendre en compte l’avis et les envies de mes parents et de mon frère. Elle a aussi dit que mon petit frère m’aimait plus que moi je l’aime. Quand j’ai appris qu’elle avait dit ça, j’ai tellement pleuré parce qu’elle n’a aucune idée de ce que je fais pour mon frère. Sachant que lui il passe son temps à me manquer de respect, à me narguer, à me ragebait (à défaut d’avoir un meilleur terme). Donc je le rejette souvent quand il vient me voir parce qu’il m’énerve. Pourtant, à chaque fois qu’il fait une bêtise, j’essaye de régler ça et de tout faire pour que soit, les parents ne s’en rendent pas compte, soit je le défends, soit j’essaye de faire en sorte qu’ils ne le grondent pas trop. Sauf que mes parents ne voient que les moments où je le rejette. Et le fait qu’elle dise qu’il m’aime plus que moi je l’aime m’a tellement touchée. Ca m’a énervée et attristée.

Bref, Septembre 2025, je commence à avoir de plus en plus envie de me faire du mal. Et à chaque fois que c’est mentionné dans quelque chose que je lis ou regarde, je veux le faire encore plus. Ca m’arrive des fois de commencer à me gratter le bras mais jusqu’à maintenant je n’ai pas rechuté. Mais le problème c’est que je n’ai pas l’impression de traverser une période difficile et j’ai peur de le faire pour l’attention. Il y a à peu près 10 jours, une de mes amies m’a confié qu’elle le faisait, qu’elle avait rechuté il y a pas longtemps mais que maintenant elle avait trouvé une vraie motivation à arrêter donc je suis vraiment heureuse pour elle. Mais vu qu’elle s’est confiée je lui aussi dit que je le faisais avant mais que j’avais arrêté. Mais en parler m’a encore donné envie de le faire. Et j’ai l’impression que mes problèmes ne sont pas assez graves pour que j’ai recours à de telles choses. Après quand je le faisais au collège, j’avais aussi l’Impression de le faire pour l’attention mais quand j’y repense je traversais quand même des temps un peu compliqués. Mais là, j’ai l’impression de n’avoir aucune raison de le faire et j’ai peur de le faire pour l’attention. Alors que je sais que si je recommence je n’irais pas au lycée en débardeur à montrer mes cicatrices à tout le monde mais je sais pas j’ai vraiment ce ressenti-là.
Est-ce que c’est normal de vouloir le faire alors que je n’ai pas l’impression d’aller mal ou de traverser une période difficile ? Et est-ce que j’ai vraiment envie de le faire pour l’attention ?
Je suis désolée, le message va dans tous les sens mais j’ai pas trop réussi à bien organiser mes propos 😞
Merci beaucoup d’avoir lu tout ça et bonne journée/ nuit !!😽

[Tess]

Salut,
Je ne suis pas sûr d’être la personne adéquate pour t’aider étant donné que je ne suis pas une professionnelle de la santé mentale, mais bien juste une ado de 16 ans.
Ça m’a beaucoup touché ton texte et je te réponds d’abord parce que j’ai envie d’être là pour toi mais aussi un peu pour moi parce que je suis venue chercher la discution… je ne vais pas forcément très bien et il y a quelques semaines j’ai vraiment eu plusieurs jours de grosse déprime où j’ai commencé à me faire mal. J’en ai parlé par message et appel à un ami et même si je ne suis toujours pas au top il m’a dit des choses que je veux te partager parce qu’elles aident un peu quand même.
Je ne me sentais (et ne me sens toujours) pas légitime à aller mal. Un peu comme toi je n’ai pas particulièrement l’impression et je ne comprends pas pourquoi ça s’intensifie maintenant alors que mon environnement est loin d’être terrible. Je me permets de te copier le message WhatsApp que mon ami m’a écrit… : Du moment que tu souffres quelle que soit la cause, tu as le droit parce que c’est notre réaction à une situation qui crée cette souffrance et du moment que tu sens toi que la situation fait mal et bien tu es légitime forcément, on a tous besoin d’aide quand on souffre peu importe la raison de cette souffrance.

Je ne sais pas si c’est très clair et je ne sais pas si j’ai beaucoup à t’apporter mais sache que je suis là et que c’est avec plaisir qu’on reste en contact 🙂

[marwameParticipant]

tu mois aussi j’étai harceler en 4éme et cette année je suis 3éme et mon harceleur et dans ma classe et elle continue de rependre des rumeur sur et pote mec dans la classse et le pire c’est que mes amies sont amie avec je me sent abandonné par mes amie et j’ai des eu sicidaire je sais que on se connais pas si tu vaut parlé je suis là ‘aimerais vraiment t’aider 😥

[Tess]

Merci, c’est très chou et gentil de vouloir m’aider. Savoir qu’on est pas tout seule ça aide déjà, alors on a qu’à s’entraider ! Je serai aussi là pour toi 😊

[Auteur]

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