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- Ce sujet contient 26 réponses, 6 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
questionanonyme, le il y a 3 semaines et 6 jours.
questionanonyme, le - Messages
- questionanonyme
il y a un consentement je crois
Anonyme Coucou questionanonyme
J ai déjà essayé ce numéro mais ils sont tres lent pour répondre du coup J ai laissé tomber à chaque fois et j appelle le 3114 même si eux sont pas mieux niveau attenteMyValue Ok, bonne nouvelle 🙂
Je pense que tu peux refuser l’hospitalisation et/ou la médication, mais ça serait aller contre ce qui pourrait t’aider à vivre dans un état plus supportable.
Je t’invite à accepter ce qu’elle te proposera, ce serait dans ton intérêt !Anonyme Justement je veux plusieurs avis avant d accepter
J ai peur que faire un mauvais choix
Je peux ni prendre de traitement et hospitalisation parce que mes parents m aident pas Bonjour,
Je prends le temps de vous écrire, parce que certaines choses sont plus faciles à poser à l’écrit, surtout quand ça touche à ce que je ressens profondément.
Depuis un moment, je me questionne beaucoup sur mon rapport à moi-même, à mon identité, et plus particulièrement à ce que la société appelle « le genre ». Je remarque que je ne me retrouve pas toujours dans les cases traditionnelles qu’on nous propose. C’est comme si je jonglais entre plusieurs façons d’exister, sans jamais me sentir complètement à côté, mais sans non plus me sentir totalement à ma place dans une seule catégorie.
Certain·es se définissent très clairement comme fille ou garçon, et c’est bien pour elleux. Mais pour moi, c’est plus fluide. Plus changeant. Certains jours, je me sens en accord avec ce qu’on attend de moi. D’autres, j’aimerais pouvoir exister différemment, sans avoir à choisir un camp, ni à justifier quoi que ce soit. Ce n’est pas toujours visible de l’extérieur, mais à l’intérieur, ça prend beaucoup de place.
Je ressens souvent un décalage entre ce que je suis, ce qu’on attend de moi, et ce que je voudrais exprimer. Et parfois, même des choses simples comme les vêtements ou les pronoms peuvent devenir lourds à porter. Je ne cherche pas forcément une étiquette, ni à faire un grand « coming out ». Je cherche surtout à me comprendre, à respirer un peu plus librement dans qui je suis.j’ai une sorte de fluidité de genre je vais être une fille 5 jours et après un garçon 1 semaine ou enchainer avec les deux ou meme aucun
Si j’en parle, c’est parce que j’aimerais qu’on puisse explorer ensemble ce terrain, sans précipitation. J’aimerais pouvoir me sentir écouté·e et soutenu·e, même dans cette partie de moi qui reste floue ou fragile.
Il y a aussi la question de mon rapport à mon corps, et à la façon dont je m’exprime à travers lui. Ce que je porte au quotidien ne me ressemble pas toujours. Je me retrouve souvent avec des pantalons, des pulls ou des t-shirts classiques, mais ce n’est pas ce que je ressens au fond. Moi, ce que j’aime vraiment, ce sont les robes. Des robes lolis, des robes mignonnes, vintage, des robes un peu inspirées d’un autre temps, avec des coupes douces et élégantes, parfois un peu décalées, mais qui me parlent profondément. Elles sont si belles, si pleines de détails, presque comme une forme de langage. Et le fait de ne pas pouvoir les porter me crée beaucoup de frustration et de stress. C’est comme si j’étais déguisé·e tous les jours.
Et en même temps… ce que je ressens est plus complexe. J’aurais aimé être un garçon. Pas au sens où je voudrais changer mon apparence, ni ma voix, ni mes cheveux – au contraire, j’aime ce que je suis extérieurement. C’est plus une sensation intérieure, une manière d’être au monde. Je pense que j’aurais voulu exister en tant que garçon, mais un garçon qui aurait mon apparence actuelle, qui porterait justement ces robes-là, avec douceur, sans avoir besoin de se justifier. Une forme d’identité un peu entre les lignes.
Et puis il y a des jours où je me sens plus fille, et ces jours-là, j’aimerais porter des pantalons fluides, des vêtements doux, légers, en tissu, qui tombent bien sur le corps. Je crois que ce qui me pèse, ce n’est pas juste le vêtement en soi, c’est l’obligation d’entrer dans des codes qui ne me correspondent pas selon ce qu’on attend de moi.
J’aimerais qu’on m’aide à poser des mots, à respirer plus librement dans ce corps, à m’habiller selon ce que je ressens et non selon ce que la société impose. À comprendre que je peux exister pleinement dans cette forme un peu changeante, un peu hybride, et que ce n’est pas une erreur. La plupart du temps ma poitrine me fait émotionnellement et physiquement certaines personnes me disent que j’ai de la chance car j’en est une ” grande” mais je voudrais simplement qu’elle ne soit plus la même si je suis pas sur je pense que c’est ça . L’émotion que mon corps et trop et trop vide a la fois sa m’est arrivé seul de faire des crises et personnellement c’était gênant et désagréable.
Il y a aussi quelque chose dont j’ai un peu honte de parler, parce que je ne sais pas toujours comment le nommer, ni si j’ai « le droit » de le ressentir comme ça. C’est cette sensation constante que quelque chose ne colle pas. Mon corps, parfois, me met mal à l’aise. Il y a des jours où je ressens une sorte de rejet, presque de la colère contre moi-même, sans savoir comment m’en libérer. Ce n’est pas tous les jours aigu, ce n’est pas toujours violent… mais c’est épuisant. C’est une forme de dysphorie que je n’ose pas nommer trop fort. Elle se glisse partout, même dans les moments où je devrais me sentir bien.
Parfois, je voudrais juste m’arracher de moi-même. Ce que je vois dans le miroir ne correspond pas à ce que je ressens à l’intérieur. Ce n’est pas une question de détester mon corps, c’est plus subtil que ça : c’est comme vivre dans une forme qui ne traduit pas la personne que je suis réellement. Et chaque fois que je suis obligé·e de porter des vêtements qui ne me correspondent pas, que je dois me taire sur ce que je ressens, c’est comme si je disparaissais un peu plus.
Avec mes parents, c’est compliqué. Je sais qu’ils m’aiment, et je ne veux pas les blesser. Alors je garde beaucoup de choses pour moi. J’ai peur qu’ils ne comprennent pas, ou qu’ils s’inquiètent pour moi. Je fais de mon mieux pour ne pas les déranger, pour continuer à faire ce qu’on attend de moi. Mais en même temps, j’aimerais tant pouvoir parler sans devoir tout expliquer, sans devoir me battre pour être entendu·e. J’aimerais pouvoir être moi, sans avoir à leur prouver que ce que je ressens est valable. Parce que je me sens parfois tellement seul·e, même entouré·e.
Je n’ai pas toutes les réponses, et je ne sais pas encore mettre de mots clairs sur tout ça. Je ne demande pas une étiquette, ni un diagnostic. Ce que je cherche, c’est un endroit où je peux commencer à comprendre ce qui se passe en moi. Où je peux explorer tout ça sans peur, sans pression, et surtout, sans être réduit·e à une case.
Merci de prendre le temps de lire tout ça.
MadokaMyValue Bonjour Madoka,
Je me dis que ça dois être difficile à vivre tout ça ..
Si tu es ok pour en parler davantage je pourrais t’écouter et te lire
Bonne fin de journée
questionanonyme je sais pas
Anonyme 
MyValue
