Répondre à : Problèmes du monde, écologie et ci.. TOUTES OPINIONS

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julieabc
Participant

    Hello,
    WOAHHH, cette conversation est tellement mature. J’ai toujours rêvé de pouvoir discuter de cette manière avec d’autres personnes. C’est peut-être pour ça qu’aujourd’hui je ne parle pas beaucoup. Ce qui, pour autant, m’aura apporté l’avantage d’être entouré de gens assez intéressant même si on ne peut pas discuter de tout avec eux.
    La valeur principale que je souhaite défendre est l’indépendance et pour ça je suis partie moi-même de pas mal de vos réflexions.
    J’ai commencé à arrêté de rire pour faire plaisir et c’était pas évident. Vous savez quand on ‘rit’ ou sourit à des blagues limite limite pour pas frustrer ou mettre mal à l’aise les gens parce que personne ne rit à leur blague. Ils ne se sont pas demandés si ça nous mettait mal à l’aise alors pourquoi on devrait le faire pour eux même si c’est quelqu’un qu’on apprécie? Aujourd’hui, je dois leur apprendre qu’on a pas tous le même type d’humour… J’en ai mais différemment
    Je pratique aussi le “j’m’en fous”, c’est à dire que ce qu’il se passe loin ou autour et sur quoi je ne peux pas agir, je ne me pollue pas avec. L’avis des gens sur moi, je m’en fous. C’est plutôt moi qui suis très critique envers moi-même.
    J’ai pris connaissance des problèmes de la ou des sociétés, j’ai réfléchi à la façon dont je voulais agir alors je vais à la pêche aux infos en fonction de mes propres projets. Pas de télé, pas de radio… (je dois juste apprendre à me passer des autres écrans et des trucs débiles qu’on peut y regarder et qui me font réaliser que je laisse un appareil aspirer ma vie et mon énergie).

    Comme vous l’avez dit: l’éducation est la pièce maîtresse des tant espérés et prochains changements. Mais pour ça, il faut bousculer le système, limite le renversé. Il y a tellement de modèles sur lesquels s’appuyer dans des pays comme la Finlande, la Suède, etc par exemple. Ou des pédagogies: Montessori, Freinet et j’en passe.
    Avec l’éducation, on peut agir sur l’environnement, la santé, le bien être scolaire, le bien être au travail, la violence, les discriminations, l’accessibilité, le niveau de motivation, l’estime de soi… et là aussi la liste est longue. Il faudra du temps évidemment, on parle pas de miracles mais les bénéfices se feront très clairement ressentir.
    On peut encore et pourra toujours agir dessus même si c’est plus ou moins compliqué selon les périodes. On a besoin de dépasser nos peurs et de franchir le pas.

    Personnellement, actuellement, je me donne 2 ans pour apprendre à me connaître (pas 2 ans sabbatiques, je travaille puis dans mon temps libre je bosse sur ça) et à développer mes armes de défense, mes valeurs… A partir de là, je serais déjà plus forte pour m’attaquer à ce genre de problématiques (peu importe là où j’en suis arrivée dans la réflexion).

    Elizabeth, merci beaucoup d’avoir démarré cette conversation et s’il vous plaît restez unique, ne vous fondez pas dans la masse.

    Je ne sais plus qui parmi vous avait parlé des ‘gentils’ et des ‘méchants’. J’imagine qu’on a tous eu ce côté très binaire un moment dans nos vies et qu’on en a encore pour certaines choses.
    C’est en passant par différents états d’esprits, en vivant différentes émotions que l’on comprend souvent qu’on a pas tous les mêmes mécanismes de défense et qu’ils dépendront toujours du contexte, de ‘environnement et de ce qu’on fait de nos émotions. Dernier point sur lequel on peut souvent avoir la main.

    Bon courage dans vos vies, vos études, vos projets, vos rêves.

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