Répondre à : Dépression et idées suicidaires extrêmement pesantes

#47123
Skyracss

    Salut!
    Malheureusement, je sais ce que tu vis, et ce dont tu ressens, j’ai sûrement 2 moins que toi (14 ans, mais bientôt 15), mais ce que tu vis, je le vis aussi à l’heure à laquelle je t’écris. J’ai souvent envie d’en finir. Et, quelques personnes de mon entourage/personne IRL le savent, tels que mon médecin, et mon meilleur, et une amie de cours, et à vrai dire, c’est tout. J’ai notamment été diagnostiquée dépressive, il y a maintenant 5 mois, c’était en avril me semble-t’il. Je ne sais pas pourquoi, toi, être-humain de 17 ans (désolée, je ne connais pas ton genre), tu veux te suicider. Mais, j’imagine que si je fais part de ce que je ressens au quotidien, tu pourrais sûrement, voire vraisemblablement t’y identifier.

    Pour commencer, j’ai des tendances d’automutilations, plus précisément la scarification, et ce depuis que je suis en 6ème, voire 5ème, et j’avais commencé sans trop savoir, je savais juste que je souffrais à l’intérieur de moi-même. Mais, par peur de moqueries, je n’ai pas su/pu en parler, et je me dis que j’ai bien fait de ne rien dire. Je souffrais en silence, et à ce moment-là, personne ne le savait. Mon quotidien était assez “facile” à vivre, malgré le peu d’énergie que j’avais.

    Les cours se passaient bien, j’avais de bonnes notes, et quand je pouvais rentrer chez moi, je le faisais, et j’allais dans mon lit. Et, je pleurais pendant des heures, et des heures, voire toutes les nuits. J’étais cernée, et cetera.

    Ma “mère” l’a su, justement, en fin mars, début avril de cette année. Et, le lendemain de la prise de connaissance de cela, elle m’a obligée à en parler à mon médecin généraliste qui est aussi mon médecin traitant, et c’est aussi un médecin que je connais depuis que j’ai 7/8 ans.
    Bref, quelques passages là-bas, et j’ai réussi à lui dire ce qu’il n’allait pas, et je lui ai aussi parlé de mes envies suicidaires, elle les a prises au sérieux, et voulait réellement m’aider. C’est la seule adulte à connaître ces envies-ci.

    Je comprends le fait que tu n’en aies pas parlé à ta famille, car moi-même elle ne le sait pas. Et puis, pour ajouter, moi aussi, j’ai toujours envie de mourir, mais j’essaie de profiter du bon temps, hélas, je n’y arrive pas.

    Essaie d’en parler à ton entourage sérieusement, enfin, aux personnes que tu penses qu’ils méritent ta confiance. Je te jure qu’en parler, ça aide, même s’ils sont juste à l’écoute. Quand j’en ai parlé, j’étais bien, et je sais que je peux leur dire la vérité, je les considère comme mes confidents, et c’est très apaisant, vraiment. Ceci n’est qu’un conseil.

    Merci à toi d’avoir pris le temps de lire, et encore une fois, TU n’es pas seul.e.

    Bouton retour en haut de la page