Répondre à : Quelqu’un pour parler

#48510
Ludmyla

    Au fait je vais envoyer ça comme message à mon crush. Dis mois ce que t’en penses stp je veux un avis vraiment honnête parce que j’ai envie que tout soit parfait.
    ” cher Sacha,
    Tu dois te demander pourquoi je t’écris ce message. Bha au risque de te décevoir, moi aussi. J’ai besoin de passer à autre chose. Ça ne sert à rien que je passe ma vie à espéré retrouver le mec qui me plaisait au départ. Et ouais, j’étais en plein kiff sur toi tu sais 😂? En vrai c’est pas si drôle que ça. J’ai bien compris que tu me détestais ok ? Et que ce que je ressens pour toi n’est pas du tout réciproque. Mais pour que je me fasse bien à l’idée que je dois t’oublier, il faut que je me libère de ce qui me tracasse.
    Alors voilà, je me lance:
    À l’instant où je t’écris ce message, aucun mot ne me viens. Pourtant, en moi, des milliers de questions sans réponses bouillonnent d’être posées. Bien entendu, je ne m’attends pas à ce que tu prêtes plus d’attention à ce qui est inscrit ici que cela. Seulement… Une lueur d’espoir me dit que peut être, tu m’écouteras pour une fois.
    Après tout, qu’est ce que j’ai à perdre ?
    D’habitude mon truc c’est plus mes lettres. Et au risque d’être trop ringarde, je crois que ce qui faisait mon originalité s’est effacé lorsque les gens se sont rendus compte que ce n’était pas aussi vieux jeu qu’ils le pensaient. Je t’avoue que j’ai toujours détesté quand les gens se sentaient pousser des ailes lorsqu’ils étaient derrière leur tel alors que si la personne à qui est lancé autant d’obscénités étaient devant eux, ils ne réagiraient pas de la même façon. Alors faisons en sorte que je ne te haise pas d’accord ? Depuis pas mal de temps , une question en particulier me trotte sans arrêt dans la tête: pourquoi a-t-il changé aussi radicalement en un labse de temps presque inexistant ? J’ai cru que c’était de ma faute, que j’avais dit ou fait quelque chose de mal (comme la plupart du temps). Et puis un soir alors que j’y repensé, une idée. Je me suis demandé :
    Et si il lui était arrivé quelque chose ?
    Et s’il n’allait pas bien ?
    Encore aujourd’hui je n’ai pas la réponse à ses réflexions. Après tous mes hypothèses sont fondées à partir d’information variable d’une personne à l’autre. Je me base sur des faits relationnels tel qu’une personne devient plus « méchante » et moins sympathique quand ce qui se passe dans sa vie se dégrade ou encore le fait de changer d’avis ( de positionnement) sur des choses auxquelles on ne pouvait consentir.
    Mais encore une fois, tout cela dépend de toi.

    J’ai conscience que je suis une fille plus que détestable et que tu as peut-être juste envie que je te laisse tranquille, mais j’ai bien peur de ne pas pouvoir tant que mon esprit ne sera pas apaisé. Pour être honnête, ce n’est pas comme si tu te cachais pour me faire passer pour un poids dans la vie des autres. Enfin je veux dire, c’est vrai après tout je ne sers à rien !? En revanche, j’apprécie le manque d’hypocrisie.
    Je repense à tout ça, et je me dis que je m’en fous. Je me convainc que je m’en fous parce que c’est la meilleure solution pour me dire que je suis capable de passer à autre chose alors que ce n’est pas vrai.
    J’essaie de me dire que je m’en remettrai, comme avec toutes les autres personnes qui m’ont fait espérer être plus qu’une chose cassée qu’il faut réparer.

    Tu te souviens ? Tu m’as promis de ne jamais m’oublier. D’être différent et de ne pas m’abandonner. Mais que suis-je bête, bien sûr que tu ne t’en souviens pas ! je te rassure, tu n’es pas le seul. De ton point de vue, j’étais trop mystérieuse. Du mien, tu n’étais pas assez patient. Je crois que tu ne te rends pas compte du temps que ça prend de dévoiler une partie de soi et de son histoire qui fait tellement mal, qu’on préférerait se faire retirer les os de la peau à mains nues. Tu n’imagines même pas la souffrance qu’est le silence quand ça fait 6 ans, que tu vis avec cette haine. TU a été la première personne (que j’ai cru) me comprendre. La première personne à qui je n’ai déformé aucun fait. La première à connaître la vérité. Ma vérité.

    La seule chose qui me poussait à me réveiller chaque matin, c’était de pouvoir te reparler. De peut-être voir ce joli sourire qui imprègne ton visage de joie. De sait-on jamais, pouvoir plonger mon regard dans tes yeux intensément magnifique. Sans toi je perds pieds. Je tombe du petit morceau de roche auquel je me retenais. Avant. Peu à peu, je sombre dans l’infinité de l’enfer, attendant que quelqu’un dédeigne me libérer. Mais qui voudrait sauver une personne condamnée à n’être qu’une calamité ?
    Je préfère qu’on me laisse tomber. Avant de te laisser filer, laisse-moi te poser une dernière question :
    Si tout cela n’était qu’une « erreur » alors est-ce que ça voudrait dire que tout était faux et prémédité ? Où est-ce que au moins une fois tu m’as considéré ?
    Quoi qu’il en soit je te souhaite vraiment le meilleur.

    Au revoir Rivsou.

    Leyna. Lane. (Leesa)

    Bouton retour en haut de la page