Répondre à : Sombre

#48764
Chut…0

    Un drap sombre couvre la ville des lumières,
    Dans un profond silence rempli de colère.
    Les lueurs vives de la société de dehors,
    Et le froid me font ressurgir que des remords.

    Elle est discrète, nous ne l’apercevons pas,
    Puis vient un jour où nous remarquons ses dégâts.
    Nous rongeant à petit feu telle une assoiffée,
    Elle ôte les teintes de la vie étouffée.

    La Pensée, cette Pensée obscure et confiante,
    Revient alors, s’ancrer pour la plus longue attente.
    Vient ce regard morne et cette douce tristesse,
    Le vent souffle en ce soir d’automne avec ivresse.

    Les paroles de ces personnes au loin résonnent,
    Pourtant que du vide en ce décor monotone.
    La brume de cette nuit enferme les astres,
    Ces voix m’appellent et me guident vers le désastre.

    Cette vie n’est que mensonge, un masque souriant,
    Une apparence absurde pour sauver l’instant.
    La nuit m’oppresse et me mène vers la folie,
    Je me livre au néant, douce couleur d’oublie.

    Désolé je me suis un peu incrustée…

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