Sombre

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  • #48232 Répondre
    D

      J’ai marché sans but, sans lumière
      Dans les couloirs le mal au bide
      Les couleurs s’estompant
      Les traits, les formes s’effaçant
      Je me suis accroupi et j’ai regardé le plafond
      Triste merde que je suis
      Taré que je suis
      J’ai réfléchi à tout ce que j’ai accompli toute ma vie
      Mais j’ai peiné à chercher
      Parce que qu’il n’y avait rien
      J’ai voulu compter le nombre de personnes que j’ai rendu fier
      Mais- non il n’y avait encore rien
      La sonnerie stridente vrilla mes tympans et les furies sortirent des classes
      M’écrasant. M’ignorant.
      Comme toujours
      Je plaçais mal ma confiance
      Et a la fin, je n’ai jamais eu qui que se soit, quoi que ce soit à mes mes côtés à moi
      On m’utilisait avant de me jeter
      Mais je ne disais rien
      Car c’est toujours mieux
      D’être considéré comme con que.. je n’ai pas les mots
      j’arrive pas aligner deux mots ensemble
      tout est si confus
      Je déraille
      Je ne connais plus mon genre
      Meuf ou gars? Quelle importance
      Suis-je fou
      Conne
      Nulle
      Et bizarre
      Je me noie
      Les les les couleurs sombres s’emparent de moi
      Les vagues m’avalent
      Le vent me fouette le visage
      Je plane je tombe je me relève
      Mais à nouveau, je sombre

      Au revoir

      #48274 Répondre
      Quelqu\\\\\\\\\\\\\\\’un

        Calme et sereine, elle sourit
        De jour comme de nuit, elle résiste
        La pression croissante à minuit
        Elle lutte contre son démon endormi

        Engloutie dans le mensonge
        Qui la colle, qui la plonge
        Dans son océan de douleur
        Sous son ciel sans lueur

        Noyée dans sa respiration
        Malade de ses émotions
        Qui la dévore de l’intérieur
        Entre tristesse et fureur

        Le souffle court, sans un pardon
        Dans ses efforts, un tourbillon
        Qui mêle et entremêle
        Tout repos éternel, dans un frisson

        La rage aux lèvres
        Dénuée de costume
        Le sourire mièvre
        Dessiné de coutures

        Son visage si pur d’émotion
        N’est-il pas un abandon
        De sa foi de se faire comprendre,
        À l’intérieur de se faire entendre…

        Je comprends… Très beau poème je suis admirative et je ressens vraiment cette souffrance que tu as voulu exprimer dedans. J’espère que ça ira mieux🤍

        #48292 Répondre
        D

          Merci beaucoup du compliment. Ça me fait vraiment plaisir..même si il n’y a pas de quoi être fier. J’ai même un peu honte de ce que j’ai écris. J’ai écris sur un coup. Me foutant de savoir si c’était français ou pas, des fautes d’orthographe, s’il y avait un sens, de faire des rimes. Le tien est magnifique comme la personne que tu doit être. Je me suis aussi reconnu..
          ❤️‍🩹

          #48302 Répondre
          Quelqu’un

            Y’a pas de quoi j’ai vraiment aimé ce que tu as écris 💝 Et il n’y a rien de mieux pour s’exprimer que d’écrire sur un coup de tête n’est-ce pas ? Merci aussi du compliment c’est adorable 😭 Malheureusement je ne suis pas vraiment la personne « magnifique » que tu décris, mais merci sincèrement 🤍
            Si tu as encore besoin d’écrire, ce serait avec plaisir de te lire et te répondre vraiment. Prend soin de toi 🤍💝

            #48356 Répondre
            nebe254

              « j’ai fermé les yeux et tout est devenu sombre
              j’ai vu ma mère pleurer quand tu nous a quittés
              nous étions tes trésors mais c’était qui avais un coeur en or
              maintenant tu dors pour toujours et plus encore »

              #48470 Répondre
              D

                C’est parti en couilles cette rentree
                Le destin semblait allié avec le diable
                Ils voulaient que je tombe
                Et c’est réussi
                Ils voulaient que je crève
                Mais ça c’est raté
                Ils voulaient que je sombre
                Ils ont gagné.

                Dans le trou
                Toujours plus profond
                Je cherchais la sortie
                en vain je trouvais pas
                Putain enfaite y en avait pas
                Jsuis au plus mal
                Mais c’est une bonne chose
                Car quand tout va mal tu peux
                Tout endurer, tout encaisser
                me cherche, je me tue, me détruit
                Le seul moyen pour sortir
                De cet abîme, c’est de toucher le fond
                Je suis prêt à encaisser tous les coups
                Pour après les renvoyer en une fois
                Je savoure déjà ma vengeance silencieuse. Contre qui? Contre tous connards se trouvant supérieur aux autres. Redescendez sur terre. Je vous prépare un coup. Je donnerai tout
                Je n’ai plus peur d’avoir mal
                Car tout va mal déjà
                Je me sens enfin prête
                y a plus rien à perdre
                Je recommencerai tout à zéro
                Il fait sombre, si froid dedans
                Mais à présent je n’ai plus
                Besoin de soutien ni de lumière
                J’ai vécu trop longtemps sans cela
                Je ne dépendrai que de moi même
                Si ça rate, m’en fous
                Je recommencerai à nouveau
                Je me relèverai chaque fois
                Que je tomberai. Mes milles morceaux et moi, on est forts, même brisés
                Je cesserai d’essayer de coller mes fragments. Car ils font parti de moi.
                C’est ainsi que je suis fait. Mes blessures font parti de moi.
                J’essaierai de revenir à Avant. Je ferais tout.tout tout tout. Jusqu’à mourir
                Pour la première fois, je n’ai plus peur
                Pour la première fois, je vois des couleurs.
                Je crois sentir un truc.
                Ça doit s’appeler l’espoir

                #48483 Répondre
                Quelqu’un

                  Sans trop savoir pourquoi
                  Rien ne va plus chez moi
                  Je me perds et me perds doucement
                  Et je tombe, je chute, je meurs lentement

                  Tout est derrière moi
                  Les souvenirs comme les trauma
                  Mais ils me traînent et m’entraînent
                  Au plus profond de cet enfer

                  Alors je crie en silence
                  Je pleure en silence
                  Mes mots muets sont inutiles
                  Mes mensonges toujours plus fragiles

                  J’aimerai crier à l’aide
                  Comme j’aimerai que mon âme la ferme
                  Alors je craque et j’enfile mon masque
                  Mes rires et sourires que nul ne démasque

                  La douleur est ma seule issue
                  Dans ce trou où je me suis perdue
                  Quand le soleil n’atteint même plus
                  Le fond de cette grotte défendue

                  Est-ce normal de vouloir que tout s’arrête
                  Quand enfin le bonheur se manifeste
                  Quand mes journées sont égayée
                  Et mes sourires de moins en moins brisés ?

                  Mais dès que je rentre chez moi
                  La tentation est tellement là
                  Présente dans chacun de mes pas
                  Alors que j’essaye d’oublier tout ça

                  Et le sang coule toujours plus
                  Toujours plus profond, toujours plus
                  Toujours plus rouge, toujours plus
                  Toujours plus de larmes, toujours plus

                  Pourquoi suis-je autant attirée par ces rails
                  Peut-être que c’est dans ma tête que ça déraille
                  Je m’imagine faire le grand saut
                  Laissant derrière moi ce fardeau
                  Qu’est ma vie encore aujourd’hui
                  Qu’est mon âme trop meurtrie

                  Ton poème est magnifique encore une fois, je suis si contente que tu reprennes espoir et que tu ailles mieux 😭🤍 J’espère que tu feras payer à ces connards, je suis avec toi
                  Prend soin de toi 🤍

                  #48657 Répondre
                  nebe254

                    les poèmes
                    sans identités
                    ils nous aides a nous en tirer
                    on ne dit rien
                    et les autres nous comprends :rose:

                    #48679 Répondre
                    Léa

                      Les poèmes
                      sans identités
                      Permettre de nous indentifier
                      À une histoire qui n’est pas notre
                      Mais qui pourtant,
                      Inconsciemment,
                      Nous poussent vers le haut
                      Et mettent les mots
                      Sur ce qu’on ressens
                      Ce qu’on comprends

                      #48737 Répondre
                      Léa

                        C’est drôle comme une vie
                        Peut changer en un instant
                        Une minute, je chavire
                        Une seconde, je me ment

                        C’était peut-être prévu
                        Ou peut-être pas
                        Je ne me contrôlais plus
                        Je ne comprenais pas

                        Une crise d’angoisse de trop
                        Et je me retrouve dans cette infirmerie
                        Sans pouvoir prononcer un mot
                        Dans une boucle de panique

                        Cette adulte me jugeant
                        Me forçant à lui montrer
                        Se fichant de mes « non »
                        J’étais tétanisée

                        Soulevant mon sweet
                        Elle a tout vu
                        Tout est allé si vite
                        Et je n’en pouvais plus

                        J’étais si mal dans ma peau
                        Je voulais quitter ce monde
                        M’en aller vers un endroit plus beau
                        Quitter cette vie immonde

                        Pour la toute première fois
                        J’ai vu de mes yeux l’hôpital
                        Ma mère à côté de moi
                        J’ai perdu cette bataille

                        Maintenant sous traitement
                        L’impression d’être un monstre
                        À jamais différente
                        J’aurai eu cet indésirable luxe…

                        Je n’ai jamais eu autant envie de partir
                        Je n’en peux plus vraiment
                        Dans mes yeux un martyre
                        Dans mon cœur un tourment

                        J’en ai marre de lutter
                        Mes démons ont repris le dessus
                        Peut m’importe d’être soignée
                        Rien ne compte plus

                        Cet anniversaire sera peut-être le dernier
                        Au fond de moi je l’espère
                        Un souhait égoïste mais vrai
                        Je rejoindrais ma grand-mère

                        Dans les cieux tout est plus calme
                        Je ne veux plus de mon esprit
                        Plus de tristesse, plus de blâme
                        Juste ne plus penser à cette vie

                        La mort serait une délivrance
                        C’est stupide de penser ça
                        Mais comme une attirance
                        Le vide m’emportera…

                        #48738 Répondre
                        Fil Santé Jeunes
                        Modérateur/modératrice

                          Bonjour Léa,

                          On entend dans ton poème un sentiment de désespoir et des idées suicidaires. Tu évoques certains événements qui ont pu être douloureux à vivre, nous te proposons de nous appeler pour en discuter.
                          Ne reste pas seule avec ces pensées-là, nous pouvons certainement t’aider à trouver des solutions. Qu’en dis-tu ?

                          Notre numéro est anonyme et gratuit, c’est le 0800 235 236 (9h-23h).
                          Nous restons à ton écoute,

                          L’équipe Fil Santé Jeunes

                          #48755 Répondre
                          Léa

                            Bonjour/bonsoir, merci mais je ne me sens pas d’appeler, je ne suis pas totalement seule, enfin je crois.
                            Merci encore 🙏

                            #48764 Répondre
                            Chut…0

                              Un drap sombre couvre la ville des lumières,
                              Dans un profond silence rempli de colère.
                              Les lueurs vives de la société de dehors,
                              Et le froid me font ressurgir que des remords.

                              Elle est discrète, nous ne l’apercevons pas,
                              Puis vient un jour où nous remarquons ses dégâts.
                              Nous rongeant à petit feu telle une assoiffée,
                              Elle ôte les teintes de la vie étouffée.

                              La Pensée, cette Pensée obscure et confiante,
                              Revient alors, s’ancrer pour la plus longue attente.
                              Vient ce regard morne et cette douce tristesse,
                              Le vent souffle en ce soir d’automne avec ivresse.

                              Les paroles de ces personnes au loin résonnent,
                              Pourtant que du vide en ce décor monotone.
                              La brume de cette nuit enferme les astres,
                              Ces voix m’appellent et me guident vers le désastre.

                              Cette vie n’est que mensonge, un masque souriant,
                              Une apparence absurde pour sauver l’instant.
                              La nuit m’oppresse et me mène vers la folie,
                              Je me livre au néant, douce couleur d’oublie.

                              Désolé je me suis un peu incrustée…

                              #48767 Répondre
                              Quelqu’un

                                Wow !
                                Tu nous as écris une masterclasse là ! Est-ce que je peux faire un copier-coller dans mes notes stp ? 😭 Vraiment il est incroyablement beau. Tu y as mis plein de métaphores et tout vraiment je trouve ça sublime. N’hésite surtout pas à « t’incruster » vraiment moi ça me fait très plaisir.
                                Bonne journée/soirée 🤍

                                #48776 Répondre
                                Chut…0

                                  Salut Quelqu’un,
                                  je te remercie beaucoup pour ces compliments. En fait je dois t’avouer que j’avais écrit ce poème pour un devoir de français c’est pour ça qu’il y a des figures de style, des rimes et tout 😅. Ça m’a fait très plaisir de partager avec vous ce poème car je tiens beaucoup à ce texte. J’ai lu tous vos poèmes et je les trouve magnifiques, je trouve ça vraiment bien qu’on puisse se comprendre à travers ces poèmes.

                                  Prenez soin de vous, et peut être à une prochaine ?

                                  Chut…0

                                  #49064 Répondre
                                  Quelqu’un

                                    Désolée désolée j’avais pas vu le message 😭 Devoir de français ou pas il partage beaucoup de sentiments profonds et ça fait du bien de se reconnaître dedans. Merci pour le compliment 🤍
                                    A très bientôt j’espère 🤍✨

                                    #49241 Répondre
                                    Skyracss
                                    Participant

                                      Bonjour/Bonsoir,
                                      Quand j’ai lu les poèmes, je me suis dite : « Purée, ça écrit trop bien ici! ». Du coup, j’ai envie d’en laisser un.

                                      Je crois que je vais ouvrir la fenêtre,
                                      Ils essaient tous de me coucher à terre.
                                      Elle est complètement ouverte, mon artère,
                                      Je sais bien qu’autour de moi, il n’y a pas de traître.

                                      Je fais attention à qui je raconte ma vie,
                                      Pour éviter d’aller mal, je lui explique le récit.
                                      Pourquoi la mort me regarde d’un air hautain ?
                                      Elle me court après, elle m’attrapera sur la mountain.

                                      Dans mon coeur, tout est glacial,
                                      Je suis seule dans mon vaisseau spatiale.
                                      Elle m’a fuie comme si j’étais une bactérie,
                                      Et, si elle continue, je repartirais avec un bout de ses rêves.

                                      #49284 Répondre
                                      Quelqu’un

                                        Bonjour/bonsoir
                                        J’adore. Juste j’adore. Il est super beau. Tu voudrais partager ce qu’il y a derrière ce poème ici ? Je t’oblige pas hein mais j’aimerai beaucoup savoir ce qui t’as inspiré tout ça tout ça… Mais sinon et si ce poème parle bien de toi, j’espère que ça ira mieux. 🤍

                                      18 sujets de 1 à 18 (sur un total de 18)
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                                      :unsure: 
                                      ;-) 
                                       


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