Répondre à : Dépression clinique, douleurs chroniques et suicide.

Raphaël,
Je m’appelle Gwénaëlle, et ton texte résume assez bien mon sentiments, même les psy me disent que je n’ai pas besoin d’eux ironique quand on sait combien j’ai envie de me jeter par cette fenêtre, mais ils ont raison sur un point j’ai conscience des choses me les répéter n’aidera pas. Je n’avais jamais pensé à ce terme, suicidaire conscient, mais c’est finalement ça,. Je Je suis malade en prime, j’ai 4 maladies différente dont une qui me fait souffrir à en mourir, les médecins ne peuvent rien pour moi à part me donner de la morphine et de l’opium comme si c’était des bonbons. J’ai beau demandé de l’aide personne ne m’entends ou alors on me dit que j’en ai pas besoin. J’ai beau me battre, je tape dans le vide, inutilement, ne sachant même plus contre quoi, à part le vide. Je hurles, pleurer, appel à l’aide, pour ne pas retomber dans mes travers c’est comme si c’était vain. Entre la souffrance physique que je ressens tout les jours depuis 7 ans et le vide en moi qui n’a jamais cessé d’être avec moi depuis mon enfance… Je suis lasse, fatiguée, épuisée je veux juste m’endormir et ne jamais plu me réveiller, je veux mourir, je veux que tout ça est une fin. Cette vie n’est pas pour moi, elle ne l’a jamais été. Je n’ai jamais eu ma place, et je ne l’ai pas. Je ne suis pas faite pour ce monde, ces règles, je n’ai ni rêve, ni passion, ni objectif, ni envie. Je suis vide, t’elle une poupée abîmée par la vie dont on se demande comment elle peut encore bouger… J’ai tout fais pour ne pas me laisser aller dans les travers suicidaire, mais finalement je n’ai eu que pour réponse “on ne peut rien pour vous”, alors dans ces conditions, ne puis-je pas tout simplement mourir ?