Je ne sais pas quoi faire

  • Ce sujet contient 2 réponses, 1 participant et a été mis à jour pour la dernière fois par Nari, le il y a 1 année et 2 mois.
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  • #46228 Répondre
    Nari

      J’ai du mal à mettre des mots sur ce que je pense et ce qui m’arrive, je n’ai pas l’habitude de parler de moi et encore moins de ce qu’il se passe dans ma tête … je ne veux déranger personne et la seule raison pour laquelle je parle ici c’est grâce à l’aspect anonymat. Et même là j’ai réfléchi pendant une heure avant d’écrire, en hésitant avec le chat ou l’appel.

      Je ne me sens pas bien, depuis longtemps je pense, 12 ans peut-être, et c’est la première fois que j’en parle alors je ne sais pas trop comment faire, mais bon je vais tenter de faire simple et construit. Tout d’abord je n’ai jamais fait de tentative, enfin je n’ai jamais été au bout mais cette idée je l’ai tout les jours … quand en voiture je passe à 90 dans une rue entourée de gros arbres je me demande souvent pourquoi ne pas juste foncer dessus, ou à côté d’une voie ferrée pourquoi je ne me mettrais pas devant un train. Un coup de couteau c’est si rapide aussi. De manière générale j’y pense régulièrement, pratiquement tous les jours en fait.

      Par période je fais ce que j’appelle des crises d’angoisse, pendant longtemps la nuit mais depuis quelques années ça peux m’arriver la journée en fonction du stress. D’autres fois je me fais peur moi-même, hier soir je regardais mon poignet et d’un coup je me suis dit : “pourquoi pas en fait ? on en termine maintenant, et on voit tout de suite ce qu’il y a après ? le néant ou la réincarnation ?

      J’aime bien l’idée du néant, plus de pensées, tout s’arrête, mon cerveau tourne en permanence c’est fatigant ça n’arrête pas, c’est fou je trouve. Seul avec soi-même, en bien comme en mal. Mais le néant à ce côté confortable, vide, néant, bref arrêter de penser, le calme. Et la réincarnation et bah ça dépend j’imagine. En un sens j’aimerais bien savoir. Je suis sacrément fatigué en vrai.

      Je ne m’en sors pas dans la vie, si c’est un jeu, et des fois je me dis que ça l’est, bah j’ai mal fait quelque chose, en vrai pas mal de choses. Probablement des choix pourris en fait. Déjà un truc qui me bouffe, avant je parlais souvent, probablement trop souvent en fait, de comment je me sentais avec ma meilleure amie (une fille géniale franchement) mais depuis environ trois ans on s’est éloignés. Enfin je me suis éloigné, encore aujourd’hui je suis persuadé de la déranger, j’ai peur parce que mes sentiments pour elle était super confus (je n’ai rien fait de grave) : dépendance, amour et confiance. Bref j’avais peur de développer une obsession et quand j’ai remarqué que je commençais à ne trouver la confiance pour lui parler qu’en étant bourré … et que je m’épanchais sur mes problèmes … bah j’ai pris peur et depuis bah on se parle plus (ma faute de bout en bout). Bref ça me bouffe mais tant pis j’essaye de ne pas y penser de trop. Et de toute évidence elle est mieux sans moi.

      Au niveau pro j’ai un magnifique bac +5 qui n’a aucune valeur vu qu’il ma donné zéro travail et un emprunt à rembourser donc génial merci bien. Je suis une formation un peu à défaut de mieux mais on me l’a proposé alors lets goo de toute façon je sais pas quoi faire de ma vie à part solitude éternelle dans un apart à regarder des séries et jouer à des jeux. Une vie amoureuse tellement au point mort qu’elle serait en marche arrière si c’était possible, de toute évidence je n’attire pas, et je le comprend, et plus le temps passe ça va pas s’arranger. Pourtant je suis intelligent ? un véritable génie … bah c’est pas ça qui manque aujourd’hui.

      Le nombre de fois où j’ai essayé de parler de moi quelque part et que j’ai hésité à poster, sur ****, sur ***, sur **** (en dessous de la vidéo would anyone care), si vous le lisez c’est que je l’ai posté. J’esprère que je ne vous dérange pas, en vrai je ne sais même pas si ça en vaux la peine. Rien que d’écrire ça me fatigue et me stress, généralement quand je poste je supprime derrière. Mais bon des trucs qui me dépriment j’en ai plein la tête, sur mon physique, sur mes goûts, mes réactions aux choses (je suis sur les nerfs en ce moment en plus). Sur mon incapacité à me décider quoi faire de ma vie. Je me fais peur, et j’en parle parce que ça me bouffe de plus en plus et que je passe mon temps sur des site comme ça à douter.

      Aller je poste ça, c’est déjà trop long, je parle trop, j’écris trop, je sais même pas ce que j’attends en vrai.

      #46283 Répondre
      L’oubliée

        Salut, je ne te connais pas et je ne sais pas si je devrais être sur ce forum et t’écrire, si je ne devrais pas plutôt retourner à mes occupations d’adolescente. J’ai raconté mon histoire à pas mal de personne, mon meilleur ami, quelques camarades de classe, quelques profs, une psychologue, une infirmière, mes parents….. Mais je crois que ça sera la première fois que je la raconterai en entier, réellement, à quelqu’un qui vit des choses similaires. Alors voilà, je suis ici car je ne vais pas bien du tout, et que je ne peux en parler à personne ( car j’ai quand même essayé d’appeler un ami, mais je suis tombée sur le répondeur ). Je pense au suicide. Tout a commencé en cinquième : en sixième, j’avais une meilleure amie, un meilleur ami, on faisait vraiment un bon trio. J’étais tombée amoureuse aussi, et tous les jours, je sentais l’adrénaline monter car j’allais le voir au collège, et je me souviens que j’attendais avec impatience que la sonnerie de la récré retentisse pour que je puisses l’observer durant quinze minutes, je me souviens quand mon coeur accélérait à chaque fois qu’on se croisait. Je n’avais pas prévu de tomber amoureuse, et j’en ai souffert, comme à chaque fois. Parce que, en cinquième, tout mon monde s’est écroulé. Plus de meilleure amie, car j’ai trop fait confiance à cette dernière et ça s’est retourné contre moi, plus d’amoureux secret car celui-ci était à présent au lycée et il a déménagé. Si ce n’était que cela, j’aurais peut-être pu passer à autre chose. Sauf qu’il n’y avait pas que ça. Je me suis toujours sentie seule, en décalage par rapport aux autres, plus mature, plus différente…En cinquième, si je n’ai pas une camarade ou mon meilleur ami avec qui traîner, je suis très souvent seule. Maintenant, je me rends compte que c’est peut-être mieux de rester dans mon coin. Je ne me sens pas bien avec les autres, que ce soit volontaire ou non, il y a toujours un moment où ils me font du mal. Ils me blessent sans faire exprès et ce n’est pas de leur faute, mais ils me blessent. Petit à petit, ma solitude a commencé à peser, et je broyais du noir. J’avais tout le temps envie de pleurer. Une fois, je me suis dit que je préfèrerais ne pas exister. Et l’idée du suicide s’est insinuée dans ma tête, au fil du temps.
        Concernant mon meilleur ami, ce n’est plus comme avant. On ne sais plus quoi faire, quoi se dire. J’attends pendant des heures qu’il réponde à mes messages. Il me rend triste parfois. Je pleure même à cause de lui. Mais d’un autre côté, je me sens tellement bien quand je suis avec lui…..
        Je pensais que j’allais mieux depuis quelques jours, mais je me suis trompée….
        J’ai l’impression que je n’irai jamais mieux, qu’il y aura toujours cette tristesse infinie, cachée au plus profond de moi-même. Je crois que ça a toujours été comme ça au fond. Au final, j’ai peut-être toujours été suicidaire, depuis toute petite….
        Etant petite, j’avais toujours cette phrase dans ma tête, “Et si…”
        Et si je sautais par la fenêtre, et si je sautais du manège, et si je sautais de l’arbre, et si je ***** et arrêtais de *****, et si je prenais *****, et si je restais ******, et si la voiture faisait un accident….Quand on y pense, il y a plein de façon de mourir…
        En ce moment même, je prie pour que ma mère ou n’importe qui rentre dans la chambre, lise ce que je viens d’écrire et m’aide à trouver une solution, pour que ce calvaire cesse, pour m’empêcher de commettre l’irréparable.

        #46295 Répondre
        Nari

          merci de ta réponse, merci d’avoir partagée ton histoire et j’espère que tu iras mieux, soit par toi-même, soit en trouvant de l’aide ici ou ailleurs. Je ne peux que compatir tant je ressens la même chose sur de nombreux points (relation aux autres, l’impression d’une tristesse permanente ou encore la solitude).

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