Je vous en supplie aidez moi, je crois que je vais mourir sinon
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, le il y a 1 année et 5 mois.
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Salut, je m’appelle ludmyla, j’ai 12 ans et j’ai sauté une classe l’année dernière. Je vous épargne le fait que je me suis faite violé étant petite, et que je me scarifie depuis de longues années. J’en peux plus, je crois que je vais vraiment passer à l’acte. J’y ai pensé tellement de fois! Mais je m’étais dit que je louperai tellement d’expérience de la vie…que je me suis dit qu’il fallait que je vive,juste encore un peu. Sauf qu’en ce moment, je réalise que ça ne va plus du tout. Mes amies me lâche, ma famille ne m’aime pas ( je vois l’assure ), et aucun garçon né veut de moi. Mais c’est normal après tout. J’ai des cheveux bouclés qui sont bourré de frisottis, une peau métisse qui penche plus vers le jaune qui est rempli de boutons, un nez pas assez fin, des cuisses trop larges, un ventre trop rond, une taille pas assez marquée…je suis trop égoïste. Regardez, j’ai voulu continuer à vivre simplement parce que j’en avais envie en sachant pertinemment que personne ne souhaite ma présence. Ça serait plus facile pour tout le monde sans moi. Si je n’existait pas. J’suis foutu, alors autant partir. J’ai envie de me suicider. Pour que tout le monde soit heureux à défaut que je ne le soit pas. La seule chose que je demanderai serait de mourir sans douleur. J’ai entendu parler de morphine. Je sais pertinemment que j’ai besoin de me faire aider. Et comme j’ai des tocs, j’ai demandé à ma mère si je pouvais prendre des antidépresseurs. Sauf qu’elle a dit que je n’avais pas assez de tics, qu’il fallait juste que j’arrête d’être stressée pour rien, que je n’étais pas réellement malade. Ils ont tendance à pas mal minimiser les chaises, et c’est d’ailleurs pour ça que je ne leur parle pas de tout ça. Il comprendrai pas et me diraient d’arrêter de faire l’intéressante. Je ne sais plus quoi faire, je veux en finir pour de bon, que ce soit réglé. Enfin…
Fil Santé Jeunes Bonjour Ludmyla,
Tu nous fais part ici d’expériences particulièrement violentes, et d’idées noires inquiétantes qui découlent de la souffrance que tu sembles vivre.
Il est important de ne pas rester seule dans ces moments difficiles et tu as eu le courage de venir en parler ici.Tu peux nous contacter par tch@t ou nous appeler aux 0 800 235 236 si tu souhaites avoir un échange et du soutien face à ce que tu traverses.
Tu peux aussi contacter le 3114, pour échanger sur ces idées noires ou avoir de l’aide en urgence.Prend soins de toi,
L’équipe Fil Santé Jeunes.
Salut ludmyla
Tout d’abord je veux te dire tu es parfaite quel que tu es
Tu es très jeune pour penser a cet acte , tu as encore plein de chose a vivre effectivement mais avant tout
As tu essayé d’en parler a une infirmière su collège ou a un professeur ?
Je sais que c’est compliqué mais je suis sûre que tu vas réussir je crois en toi
Je suis une fille j’ai 20 ans j’ai essayé également de passer a l’acte a mes 15 ans mais j’ai appelé de l’aide , meilleure décision que j’ai prise de ma vie même si c’est compliqué
La vie n’est pas facile , ce n’est pas toi c’est les personnes du monde
Ta famille t’aime j’en suis sûre peut être qu’il te le montre pas assez pour toi
As tu essayé d’écrire sur une feuille tout ce qui ne vas pas dans ta vie et de l’arracher ?
Peut être que cela peut t’aider …Courage je te comprends totalement
Prend soin de toi miss , j’espère te relire très vite 🩵
J’en n’ai jamais parlé à un professeur ou l’infirmière parce qu’elle préviendrai sûrement mes parents, et que c’est la dernière chose que je souhaite. Merci pour tout ce que tu m’a dit, mais…je crois que d’ici la fin de l’année je n’existerait plus.
Bisous, ludmyla Salut Ludmyla, je m’appelle Calixte, j’ai 16 ans et je suis dans une situation un peu comme la tienne. Il y a 2 ans, je voulais disparaître de cette terre. Mais j’ai attendu un peu. Je me fixais des objectifs, et je me forçais à me récompenser à chaque fois. Ça aide à tenir. Et j’ai bien fait d’attendre, car en entrant au lycée j’ai rencontré des gens formidables qui m’ont littéralement sauvé la vie. En ce moment je suis dans une très mauvaise passe et je pense constamment au suicide, mais ce qui me retient à présent c’est l’idée que mes amis iraient à mes funérailles en se demandant ce qu’ils ont fait de mal. Et ça, je veux surtout pas que ça arrive. Je tiens beaucoup plus à leur vie qu’à la mienne. Il faut que toi aussi tu trouves quelqu’un ou quelque chose à qui t’accrocher.
Par exemple si tu as un chat, ou des plantes, accroche toi à l’idée que si tu pars personne ne saura s’en occuper comme toi.
Tu es unique, et je te promet que même si tu penses le contraire, tu es importante pour quelqu’un. Et ça c’est ce qui est important. Tu es TOUJOURS importante pour quelqu’un. Même si vous êtes fâchés. Meme si vous ne parlez pas. Par exemple en postant sur le forum, tu es devenue importante pour moi, et si tu pars je serais triste. Je m’inquiète pour toi. N’hésite pas à me dire si tu as besoin de parler, je te passerais mon compte insta et on passera ces épreuves ensemble si tu en as besoin. <3 Sache que une infirmière est tenu au secret professionnel , a par si elle pense que tu es vraiment un danger elle ne peut rien dire à tes parents
Tu nas pas le droit de faire sa tu as encore ta famille et même moi si tu veux parler ici un peu plus ou quelque part d’autre c’est un grand plaisir je ne veux pas te laisser faire sa
Courage a toi
Prend soin de toi s’il te plaît miss
Bisou Rebonjour, merci pour tout ce que vous me dites, ça me touche vraiment. C’est juste que je n’arrive vraiment pas à savoir ce que j’ai et que c’est très compliqué de me diagnostiquer quelques chose toute seule à défaut de ne pas pouvoir en parler avec mes parents. En fait…j’ai l’impression de ne pas être assez, mais de vivre trop de choses. Mon oncle, mon meilleur ami, la personne que j’aime le plus au monde lui même préfère parler de ce que je ressens par message. Je comprends quand il me dit qu’il a peur de me voir quand je suis dans un état comme ça, mais dans ces moments là ce que j’aimerais moi c’est qu’il me prenne dans ses bras. J’aimerai qu’il soit là physiquement et pas virtuellement. Je sais qu’il fait ce qu’il peut, c’est juste que ce n’est pas ce que je souhaite.
Aujourd’hui ça allait un petit peu mieux, mais après pendant qu’on faisait des jeux de société, un autre de mes oncles à posé sa main sur ma cuisse. C’était pas méchant ni fait avec de mauvaises intentions et je le sais, mais j’ai fait un blocage. J’ai arrêté de penser, de bouger, j’étais tétanisé, et toutes les images de mon viol, pendant un fraction de seconde, ont défilé dans mon cerveau. J’ai perdu le contrôle, j’avais envie de pleurer. Mais je ne l’ai pas fait et ai essayé de faire comme si rien ne s’était passé.
Je me déteste, je me déteste, je me déteste…
Bisous, ludmyla Coucou ludmyla
Avant toute chose c’est normal que tu as des peurs a propos des hommes de ta famille rassure toi
Pour ton meilleur ami je sais que c’est compliqué virtuellement essaie de passer du temps en appel avec lui
Te sentir trop ou passer c’est normal aussi, je suis comme sa également
As tu déjà essayé d écrire ? Même par message dans tes notes de ton téléphoneBisou miss fait attention à toi ,sava aller tout vas s’arranger avec le temps courage
Hey, je sais qu’on est là virtuellement et pas pour de vrai, mais on ne veut que ton bonheur, que ça soit ton oncle ou nous. Je sais que tu peux le faire, aller mieux. Je l’ai fait, c’est très dur, mais je l’ai fait. Toi aussi tu peux le faire.
Je sais pas si ça va passer sur le forum mais je te mets mon ****, viens me parler si tu as besoin, vraiment. Je ne veux pas que tu sois seule dans un moment comme ça 🫶🏻
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Fil Santé Jeunes Bonjour, nous avons du censurer des informations de ton message car nous ne permettons pas le partage de coordonnées, qui pourraient être interceptées par n’importe qui étant donné que le forum est un site public. Vous allez donc devoir continuer à vous soutenir, comme vous le faites déjà très bien, via le forum 🙂
Prenez soin de vous,l’équipe FSJ
Salut, mon meilleur ami est reparti chez lui après son séjour. C’est dur, j’ai envie de pleurer et de me couper. J’écris un peu quelques fois sur un bloc note fait exprès, mais généralement, je n’ai pas très envie d’écrire. De plus, si je décidais d’écrire sur mon téléphone, mes parents seraient susceptibles de lire ce qui est écrit et ça ce serait vraiment ce qui pourrait arriver de pire. Merci pour tout le soutien que vous me donnez, ça m’aide beaucoup. Pour l’instant, j’essaie d’écarter l’idée du suicide de ma tête. Le plus souvent, c’est en me disant que je le ferai juste avant la rentrée prochaine ce qui me laissera le temps de vivre, le temps peut être même de ne plus en avoir envie. J’ai aussi essayé de faire comme tu as dit Calixte, et je repensais à mon amie qui à perdu son père car il s’est suicidé il y a 1 an de cela. Je me dit que ça ne serait pas juste de lui faire ça. Le truc c’est que j’y arrive vraiment plus. Mon meilleur ami qu’on va appeler Stan, veut que quand je passerai un séjour au havre, on aille à la maison des ados. Une fois je lui avais demandé, il était parti tout seul comme j’habitais loin et il a demandé si c’était possible que je parle au professionnel de santé en appel, sauf que la personne à dit que ce ne serait pas possible. Depuis, on avait laissé tombé cette idée. D’autres fois, j’ai honte de me plaindre à Stan de mes « malheurs » en sachant que sa mère est alcoolique, il est sans cesse obligé de se débrouiller seul, il se fait souvent disputer, taper…Mais d’un autre côté je l’envie. Lui comparer à moi, il est libre. Libre de pouvoir aller à Rouen avec ses amis dans la voiture d’un de ses potes de 18 ans, libre de sortir et voir ce qu’il veut, libre de vagabonder dans sa ville, libre de pouvoir se faire de nouveaux amis sans cesse, libre d’être lui même. Moi aussi j’aimerais habiter en ville. Peut être que c’est ce qu’il le faudrait. Un déménagement, un nouvel environnement, nouvelles personnes, nouveau départ, nouvelle vie.
Bisous ludmyla.
