Parler de tt ce qui fais mal…
- Ce sujet contient 8 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
, le il y a 3 mois et 2 semaines.
- Messages
-
Bonjour j’ai 15ans je suis au collège et depuis la 4eme j’ai subi du harcèlement moral et physique il m’insulte et se moquait de moi et il me bousculait.J’en ai pas parlé tt suite mais après peu à peu ça à commencé à se voir.
Après c’est enchaîné des problèmes de santé au niveau du nez je saignait h24 du nez je me suis fait opérer trois fois et depuis moins mais toujours présents…
Depuis le harcèlement, j’enchaîne le stress et l’anxiété je fais énormément de crises d’angoisses (vertiges, mal a respirer, tremblements…) et il y a 3 ans en classe de 6ème j’ai perdu une surveillante de mon collège que je connaissais bien et qui était ma référente depuis je n’ai tjrs pas fait son deuil et depuis ça me détruit de plus en plus
Je fais des moments de vides en ce moment j’ai fais une dépression il y a deux mois sans diagnostic mais je pense que là ça va de plus en plus mal, je me fais du mal avec tt ce que je trouve et de partout (sans donner d’exemples).Je me confie bcp au adultes et je suis suivie par la psy et l’assistante sociale scolaire mais je le restreint bcp dans ce que je leur dit par peur de complications.
En ce moment je suis sous traitement des anxiolytiques mais le médecin n’a pas vraiment pris en compte ma situation il m’a bcp minimiser. J’ai vraiment en vis dans finir en ce moment, car la souffrance est de plus en plus présente, ne dors jamais le soir mais plus en classe, je manges plus et fais que pleurer… Et les résultats scolaires en baisse et je ne veux plus aller au collège…
Bref, je suis au fond je suis foutue et j’ai même pensé à comment finir à l’hôpital car personne ne voit réellement ma situation au fond…
Alors si on pourrait m’aider ou juste pouvoir comprendre ça serait vraiment super 💕
Anonyme Bonjour Chacha_gym,
Je veux bien essayer de t’aider et essayer de te comprendre !
Si ça ne va vraiment pas tu peux te rendre aux urgences psychiatriques s’il y en a dans ta ville, tu pourrais y consulter un psychiatre en urgence, si tu sens que tu ne va plus tenir ça peut être une option pour te faire orienter vers un mise sur liste d’attente pour une hospitalisation en Hôpital Psychiatrique.
Si tu ne t’en sens pas légitime tu peux appeler le 3114 (numéro national de prévention du suicide) disponible 24/24 et 7j/7 gratuitement, au bout du fil ce sont des professionnels du soin (infirmières, psychologues) formés à l’écoute et la prévention du suicide, pour en savoir plus : https://3114.fr/que-se-passe-t-il-quand-je-contacte-le-3114/
Je suis là si tu veux parler un peu
Bonne fin de journée
Bonsoir, merci MyValue,
Mais là ça empire de plus en plus je montre bcp moins de choses et dors bcp moins et je mange plus et en plus je me fais vomir, je suis au plus bas mais j’ai personne à contacter et mes parents ça devient de plus en plus difficile.
La semaine prochaine je part en vacances mais je sais pas si je vais arriver à tenir car je me scarifie de plus en plus et de plus en plus profond. Et à la fin des vacances je ne veux plus retourner au collège, car sa me hante et trop de mauvais souvenir reviennent à chaque fois.Et au collège, je restes bcp enfermé dans les toilettes, sois pour me faire vomir ou le scarifier avec des objets que je glisses dans mon sac. Mais j’ai honte de le dire au adultes du collège déjà que je parle bcp alors je me retiennent dans tt ce que je dis. Et j’ai déjà prévu de faire une ou plusieurs ts si il faut pour que tt s’arrête.🤫
Je veux juste avoir de l’aide mais je crois j’en demande trop alors je sais plus, je suis perdue 🥺😭😞
Anonyme Bonjour Chacha_gym,
Si tu veux obtenir une aide à la hauteur de tes besoins actuels il faut que tu raconte tout ça à la psychologue scolaire, elle pourra t’accompagner vers des ressources supplémentaires adaptées à ta situation.
Il faut que tu te forces à sortir du silence dans lequel te plonge ta honte, tu vas vraiment mal !
Tu as prévu de faire des tentatives de suicides, tu peux réagir avant le tentative de suicide !Ta souffrance peux être prise en charge, elle ne te condamne pas au suicide, c’est important que tu mettent au courant de l’ampleur réelle de ton mal-être les personnes susceptibles de t’apporter l’aide dont tu as besoin
De l’aide, dans ta situation, ce n’est pas trop demander, c’est une question de vie ou de mort..
Bonne soirée
Fil Santé Jeunes Bonjour Chacha_gym,
Ta situation nous inquiète. Tu sembles en grande souffrance et dis avoir l’intention de te mettre en danger.
Sache que tu n’es pas seul.e, et qu’il existe des solutions pour être aidé.e et aller mieux.
Nous t’invitons à nous contacter pour en discuter et trouver des solutions ensemble.
Tu peux nous joindre par téléphone au 0800 235 236 ou par ch@t. Notre service est anonyme et gratuit, ouvert tous les jours de 9h à 23h (22h pour le ch@t).
La ligne de prévention contre le suicide est également disponible 24h/24, 7j/7 (appeler le 3114).
Nous attendons ton appel !Prends bien soin de toi,
L’Equipe Fil Santé Jeunes
Il faut je tu accepte ke ta besoin d’aide et ke tu ne va pas bien . C une étape importante pour la voie de la guérison.
Je ne sais même pas par où commencer. J’ai l’impression de couler chaque jour un peu plus. J’ai mal, tout le temps, à l’intérieur. C’est comme si j’étais enfermée dans une douleur que personne ne voit. J’en peux plus de faire semblant. J’en peux plus de me battre contre des pensées noires qui reviennent tout le temps.
Oui, j’ai pensé à me faire du mal. Oui, j’ai imaginé que si je disparaissais, peut-être que ce serait un soulagement. J’ai l’impression de ne servir à rien, de ne pas être assez, de ne pas arriver à respirer dans ce monde qui m’épuise. Je me sens vide et fatiguée, comme si je portais un poids énorme sur le dos, que personne ne voit.
J’ai peur, mais j’ai aussi mal. Et cette honte dont tu parles, je la ressens tous les jours. J’ai honte d’être comme ça, de ne pas réussir à « aller bien », de demander de l’aide. J’ai honte d’exister parfois. Mais j’ai aussi envie, quelque part, qu’on m’aide à m’en sortir. Pas avec des phrases toutes faites, mais avec une vraie écoute, un vrai soutien.
Je ne veux pas en arriver à une tentative de suicide. Mais parfois, c’est comme si je n’avais plus de solution, plus d’issue. Je crie en silence, et personne ne l’entend.
Merci de m’avoir écrit, parce que ça me montre que quelqu’un voit au moins un peu ce que je vis. J’aimerais trouver la force d’en parler franchement à la psy scolaire ou à un adulte, mais c’est dur. J’ai besoin qu’on m’aide. Vraiment.
Anonyme Bonjour Chacha_gym,
Selon moi, le plus simple pour demander de l’aide c’est de le faire par écrit, tu décris la situation tout en précisant que tu as vraiment besoin d’aide, le faire su une feuille pour la donner ensuite est une alternative crédible si le faire à l’oral est trop difficile pour l’instant.
Tu es légitimes à demander cette aide !
C’est quelque chose de normal de penser à se donner la mort quand on souffre constamment..Tu es capables de trouver la force d’informer autour de toi sur tout ce mal-être que tu ressens !
La vrai écoute et le vrai soutien, je pense pouvoir dire avec assurance que tu pourrais les trouver auprès de la psychologue scolaire.
S’il te plait ne reste pas seule avec cette douleur insupportable, c’est très dangereux !
Si tu veux parler je reste disponible sur le Forum
Courage et bonne fin de journée
Bonjour,
Merci beaucoup #72668 pour ton message, il m’a vraiment touchée… Je ne m’attendais pas à recevoir des mots aussi gentils, aussi compréhensifs. Ça m’a fait du bien de me sentir écoutée sans être jugée, même juste à travers un écran.
Tu as raison, parler à l’oral, pour moi, c’est vraiment compliqué. J’ai souvent peur de déranger, de ne pas trouver les bons mots, ou que les adultes ne me prennent pas au sérieux. Alors écrire sur une feuille pour expliquer ce que je ressens, c’est peut-être une solution plus simple pour commencer. Je vais essayer de le faire. Rien que le fait que tu me dises que c’est légitime et normal de demander de l’aide, ça me rassure. Parce que parfois, j’ai tellement l’impression d’être « trop », d’en faire « trop », ou d’être un poids pour les autres.
Oui, il m’est déjà arrivé de penser à la mort, pas parce que je veux vraiment mourir, mais parce que je souffre tellement que je ne sais plus quoi faire pour que ça s’arrête. Et lire que ce n’est pas « anormal » de penser ça quand on souffre en continu, ça m’a fait du bien. Je me sens moins seule, un peu plus comprise.
Tu dis que je suis capable de trouver la force d’en parler… Je ne sais pas encore si j’en suis là, mais je vais essayer. Je sais que je ne peux pas continuer comme ça, à tout garder pour moi. Je pense à m’adresser à la psychologue scolaire ou à un adulte en qui j’ai confiance. J’ai besoin de soutien, de me sentir entourée, écoutée. Et peut-être que ce que tu dis est vrai : peut-être que je peux trouver de la vraie écoute quelque part.
Merci aussi de me rappeler que c’est dangereux de rester seule avec cette douleur. Je le sais au fond de moi, mais parfois j’oublie, ou je fais semblant que ça va pour ne pas inquiéter les autres. Mais je vais essayer de ne plus tout cacher.
Merci d’être là, merci pour ton message, pour ta bienveillance. Je vais garder tes mots en tête et essayer de faire ce premier pas, petit à petit. Et si ça ne te dérange pas, je reviendrai vers toi pour parler, si jamais j’en ressens le besoin.
Merci du fond du cœur. 💛
Bonne journée à toi aussi
