Problème de santé mentale et scarification

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    Yuri

      Bonjour,
      J’ai 17 ans, bientôt 18 ans et j’ai l’impression que je n’ai pas ma place dans ce monde.
      Ça fait depuis mes 12 ans que j’ai un certain mal-être où je pense au suicide, scarification. Le fait que le monde serait bien sans moi, et j’ai parfois l’impression que mes parents seraient heureux sans moi. Je n’ai pas une relation très fusionnelle avec eux, j’ai parfois l’impression que c’est toxique, entre le fait qu’ils veulent décider de ce que je porte ou même le fait que je dois me détacher les cheveux au sinon ils me les rasent. J’ai l’impression qu’ils ne sont pas présents surtout mon père, avec qui, depuis mes 10 ans n’est pas très présent mais me met une certaine pression, je ne leur fais plus confiance, de nos jours pour certains raisons.
      En fait, il me tapait beaucoup quand j’étais petite (après je faisais beaucoup de bêtises) jusqu’à ce qu’il me donne des coups de poing dans le dos et que j’ai commencé à avoir peur de lui et arrêter de trop parler avec lui. Il m’a promis de ne plus me taper mais quand il s’énerve contre moi, j’ai l’impression qu’il pourrait me taper encore une fois. Il a tendance à agir comme si j’étais sa psy ou son punching-ball à me dire des choses blessante. Il m’a toujours mis la pression dans mes études et maintenant que j’ai de l’anxiété par rapport à ça, il renvoi la faute sur moi car je me met trop de pression. Je dois toujours être la première à lui faire des bisous ou câlins ou lui dire je t’aime. Mais c’est très rare qu’il le fasse, je suis même surprise quand il le fait. J’essaie de le rendre fier de moi mais ça ne fonctionne pas. Je me sens inutile et pas à ma place. Ma mère, elle, a eu beaucoup de problèmes médicaux et mentaux, ça va faire 3 ans que l’ on est dans de mauvaises conditions avec mes petits frères et je suis vraiment inquiète pour eux. Elle était à l’hôpital pendant plusieurs mois et j’ai dû faire le rôle de la maman à 14 ans lorsque mon père travaillait, il ne m’aidait pas trop pour être honnête, et quand elle est rentrée, beaucoup de choses ce sont passé et j’ai commencé à me sentir vraiment mal, voir quasiment rien. Quand j’étais en première, elle a commencé à boire et à me mettre dans des conditions de stress, ça fait 1 an que je dors dans des heures entre 3h et 6h, le café est la seule chose qui me fait tenir debout car je n’arrête pas de repenser à tout ce qui se passe. J’avais besoin de décompresser et j’ai commencé ******* à me faire du “mal” mais c’était le seul moyen de me calmer quand je faisais des crises d’angoisse, mais ma mère a vu les cicatrices et elle m’a dit d’arrêter mes conneries… Du coup, j’ai menti en disant que je suis tombée dans des épines. J’ai arrêté depuis le mois de Mars mais j’ai vraiment cette envie de ressentir cette sensation où ce mal me fait du bien.
      Et à l’école c’est pas mieux… Je me suis rendu compte qu’au final, quand je serai à l’université, si j’ai envie de sortir avec une amie, je n’ai personne. Je ne me sens pas à ma place, j’ai l’impression d’être une intrus et pas qu’en classe mais dans ce monde. Le vendredi après midi, après les épreuves du bac, on avait une mini réunion avec notre classe et la seule fois qu’on m’a parlé c’était pour savoir si j’avais réussi les épreuves du bac, et un de mes camarades m’a complimenté sur ma robe. Et après je suis restée seule, ou on m’a demandé de charger le téléphone… Je souris mais j’ai l’impression de me forcer. Je me sens pas heureuse, enfin je veux dire que je souris mais il n’y a pas de joie. Plus les jours passent et plus je vois des cernes, mais cicatrices qui s’effacent comme si ma mutilation n’était rien. Je me déteste, je déteste mon visage, mon côté introverti, le fait que je pourrais faire plus, être plus.
      J’ai été acceptée par la faculté des sciences ******* mais mon père a commencé à me dire que ce n’est pas grâce à mes notes que j’ai été acceptée (car à cause de cette déprime, je ne sais pas vraiment ce que c’est, mais mes notes ont baissé et je ne me suis jamais senti aussi nulle et inutile…) mais à cause de son travail, il travaille avec le département et il dit que c’est grâce à lui alors cette année tout ce que j’ai fait c’est survivre, et essayer de faire bien. J’ai essayé de ne pas mourir car c’est une envie que j’ai depuis mes 12 ans. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé mais j’ai l’impression de m’être égarée, j’ai l’impression qu’on a tous un chemin dans notre vie et que j’ai fait un virage et je ne sais pas où je suis, qui je suis, qu’elle est ma place. Je remets ma vie en question, et cet été je reste avec eux, je sais que ça va être un enfer… Je ne sais pas si c’est une dépression et je ne sais pas ce que j’ai. J’ai essayé de voir une psy et elle m’a dit que je devrais comprendre mes parents, mais qui essaie de me comprendre moi ? Qui est là pour moi ? J’ai l’impression que les gens pensent que les adolescents sont juste trop sensibles mais les sentiments sont la seule chose à laquelle on s’accroche. Mais j’ai l’impression de ne rien sentir, que je suis un ballon rempli mais vide à la fois, j’ai l’impression de ne pas être seule dans ma tête, j’ai l’impression d’être folle mais j’ai des genres de monstres, ombres qui me suivent et me disent que je dois mourir ou que je ne réussirais a rien dans ma vie, ces monstres sont également là quand je dors sous forme de paralysie du sommeil, c’est horrible.
      Je fais des cauchemars où je me fait violer ou tuer par des gens que je ne connais pas, et ces monstres ne m’aident pas. J’ai peur, de moi, de ces pensées, de ces monstres qui sont juste une réflexion de ce que je vis, de ma réflexion dans le miroir, du fait que je n’ai peut-être pas de limites et que je pourrais faire quelque chose que je regrette.
      J’aurai mieux fait de ne pas naître, je ne ressens rien à part du vide, il n’y a que l’écriture de poèmes qui me fait sentir quelque chose mais je ne pense pas que ça m’aide.
      J’ai aussi l’impression qu’on a beaucoup d’attentes de ma part, que je dois me marier, avoir des enfants, avoir un mari aimant, alors que je n’ai aucune attirance pour les hommes, j’aime les femmes et je ne peux rien dire donc je me force à être bi alors que les hommes me répugnent sans vouloir être méchante bien sûr, je peux être admirative à propos de certaines personnes mais je n’ai pas d’attraction sexuelle pour eux. Et avec le monde aujourd’hui, j’ai l’impression que c’est dur d’avoir ce type de sexualité. Et je ne me sens pas heureuse avec cette pression que l’on m’attribue.

      #74537 Répondre
      Fil Santé Jeunes
      Modérateur/modératrice

        Bonjour Yuri,

        Nous avons été amenés à étoiler une partie de ton message. Afin de vous protéger et de préserver la sensibilité des plus jeunes, nous ne permettons pas la transmission de vos coordonnées et de techniques pour vous faire du mal.

        Ton message nous inquiète, tu sembles être en grande souffrance avec des idées noires et des violences familiales. Ne reste pas seule avec ça ! Tu peux nous appeler, nous serons à ton écoute. Notre numéro le 0800 235 236 (9h-23h) est ouvert tous les jours, c’est un service anonyme et gratuit !

        L’équipe Fil Santé Jeunes

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