Safe place – raconter moi votre histoire si vous en avez envie :)

  • Ce sujet contient 7 réponses, 5 participants et a Ă©tĂ© mis Ă  jour pour la dernière fois par cigarettes after s, le il y a 3 mois et 1 semaine.
8 sujets de 1 à 8 (sur un total de 8)
  • Auteur
    Messages
  • #71849 RĂ©pondre
    Luz.love***
    Participant

      Hello,

      Je sais comme c’est parfois difficile d’osé se confier, mais je penses que parler à un inconnu est tout de même plus facile.

      C’est pourquoi je vous propose de simplement partager un peu de votre histoire si cela peut vous faire du bien !

      Je tiens à ajouter qu’aucun jugement ne sera le bienvenu ici, nous pouvons très bien tous nous serrer les coudes dans ce monde si pourrit !

      #71880 Répondre
      Anonyme

        Hello Luz.love09,

        Merci pour cette superbe initiative 🙂 !

        Mon histoire a Ă©tĂ© perturbĂ©e par un traumatisme que je pense ĂŞtre Ă  l’origine des problèmes d’anxiĂ©tĂ© et de dĂ©pression que je rencontre au quotidien dĂ©sormais. Pour dire les choses : j’ai Ă©tĂ© abusĂ© sexuellement par un cousin. Il m’a fait des attouchements et imposĂ© une fellation sur ma personne, je n’ai pas rĂ©alisĂ© tout de suite la gravitĂ© de ce qui s’est passĂ©, j’ai pendant longtemps culpabilisĂ© de ne pas avoir su rĂ©agir, un psychiatre m’a parlĂ© du phĂ©nomène de la sidĂ©ration psychique qui explique pourquoi je n’ai pas pu rĂ©agir lorsque c’est arrivĂ©..

        En dehors de ça, les Ă©lĂ©ments marquant de ma vie sont le fait d’avoir ratĂ© mes Ă©tudes et de n’avoir jamais eu la moindre vie amoureuse et/ou sexuelle, tout ça contribue Ă  me rendre malheureux car j’ai l’impression de passer Ă  cotĂ© de ma vie.. J’ai l’impression que je n’en serrait jamais digne car je suis trop laid et trop peu intĂ©ressant globalement pour que quelqu’un me voit comme l’opportunitĂ© de vivre quelque chose un jour..

        On en arrive aux idĂ©es suicidaires qui on toujours une place dans ma tĂŞte pour ces diffĂ©rentes raisons : rien n’effacera ce que j’ai vĂ©cu, et je trouve que ma vie ne vaux pas la peine d’ĂŞtre continuĂ©e telle qu’elle est actuellement. Je ne suis pas en danger de passage Ă  l’acte dans l’immĂ©diat mais un jour je n’aurais plus le choix, quand vivre sera devenu trop douloureux. Je bĂ©nĂ©ficie d’un suivi psychologique et psychiatrique au cmp proches de chez moi, et ça fait près de 5 ans que je suis sous antidĂ©presseurs. Vivre est une souffrance pour moi, sans ce traitement je ne serrait pas lĂ  Ă  Ă©crire ces lignes.

        J’ai eu envie de raconter une partie de mon histoire, merci d’offrir cette Safe place aux autres :good:

        Bonne fin de journée :bye:

        #71881 Répondre
        Anonyme

          Bonjour
          Je suis d accord avec toi se confier n est pas évident car depuis 4 ans je porte en moi un évènements traumatisants et J ai pas eu le courage d en parler et que ça mà rendu dans une grosse déprime qui perturbe vraiment mon quotidien et J ai vraiment du mal à faire mes taches de la vie quotidienne même me lever du lit c’est difficile mais je mange enormement J ai vraiment du mal à m arrêter

          #71883 Répondre
          Anonyme

            Bonjour
            Je suis d accord avec toi se confier n est pas évident car depuis 4 ans je porte en moi un évènements traumatisants et J ai pas eu le courage d en parler et que ça mà rendu dans une grosse déprime qui perturbe vraiment mon quotidien et J ai vraiment du mal à faire mes taches de la vie quotidienne même me lever du lit c’est difficile mais je mange enormement J ai vraiment du mal à m arrêter

            #71906 Répondre
            Hope14

              Bonjour,
              DĂ©jĂ  merci Ă  toi de proposer ce topic. Je pense que pour beaucoup de personnes il va ĂŞtre important. N’hĂ©sites pas Ă  nous faire part de ton histoire aussi.

              Alors, je suis une femme de 19 ans, et voici mon histoire :
              Je suis nĂ©e avec un appareil digestif sans IgA, ce n’est pas trop grave mais j’ai Ă©tĂ© hospitalisĂ©e 3 fois entre 3 semaines et mes 2 ans et demi. J’Ă©tais une enfant très calme et mutique jusqu’Ă  mes deux ans. J’ai parlĂ© très tard, mais très bien. J’Ă©tais très maladroite et me cognait souvent. J’avais beaucoup de bleu si bien que le pĂ©diatre me demanda un jour si j’Ă©tais battue.
              Je n’Ă©tais pas battue, mais probablement agressĂ©e sexuellement, dĂ©jĂ  Ă  cette âge lĂ . J’ai beaucoup d’amnĂ©sie sur mon quotidien Ă  la maison. Je ne me rappelle pas de journĂ©es normales mais seulement des moments oĂą ma mère piquait des crises et nous frappait, nous insultait, nous torturais psychologiquement, mes sĹ“urs et moi. Tout mes souvenirs positifs ont disparus.
              J’ai Ă©tĂ© harcelĂ©e en CP et en CE1, et j’ai perdue la seule amie que j’avais. J’ai ensuite moi-mĂŞme harcelĂ©e et manipulĂ©e psychologiquement d’autres enfants pour obtenir ce que je n’avais pas (cartes pokĂ©mon) du fait de mon Ă©ducation très stricte. C’est aussi Ă  cette pĂ©riode lĂ , vers 6 ans, que j’ai commencĂ©e Ă  ĂŞtre agressĂ©e sexuellement par une de mes sĹ“urs. Tout mon monde affectif (familial/ amical) s’est effondrĂ© Ă  mes 6 ans. J’en ai encore des traces aujourd’hui. De 9 ans Ă  14 ans, j’ai une amnĂ©sie de cette pĂ©riode, essentiellement parce que je n’ai pas notĂ© ce que je vivais dans un journal intime.
              A 14 ans, j’ai eu une levĂ©e d’amnĂ©sie sur les actes de ma sĹ“ur. J’ai fais une dĂ©pression de 2 ans. J’en ai encore des traces. J’ai commencĂ© Ă  Ă©crire systĂ©matiquement les pĂ©riodes importantes de ma santĂ© mentale afin de m’approprier une mĂ©moire autobiographique. Ă  18 ans j’ai enfin osĂ© regarder sur Internet la manière de qualifier les actes que j’avais subi. J’ai mis des mots sur la rĂ©alitĂ©, et les flashs-back sont devenus permanents. J’en ai parlĂ© Ă  mon père, puis Ă  ma mère un peu avant mes 19 ans. Ils m’ont cru, et m’ont dit de me taire. Je ne l’ai pas supportĂ©e, ce cercle de silence, ça devait sortir, je savais que si je ne parlais pas ça allais dĂ©finitivement m’achever. J’ai passĂ© les 3 derniers mois dans une sorte de rechute dĂ©pressive. Je ne pouvais pas me laver, manger, faire le mĂ©nage, et difficilement travailler. J’ai eu des pensĂ©es suicidaires pour la première fois. J’ai compris que c’Ă©tait grave, que je devais faire quelque chose, que j’allais devoir le faire seule et sans soutien, et ça m’a fait très peur, mais moins que de mourir bĂŞtement donc j’ai commencĂ© Ă  me battre. C’est très fatiguant. j’ignore combien de temps ma vie sera comme ça. J’espère qu’un jour je guĂ©rirais. L’inceste Ă  tout dĂ©truit en moi Ă  part : ma capacitĂ© Ă  Ă©crire, ma capacitĂ© Ă  courir, ma capacitĂ© Ă  faire de la musique, et Ă  faire des projets artistiques/ littĂ©raires, ainsi que mon aviditĂ© intellectuelle.
              On m’a rĂ©pĂ©tĂ© toute ma vie que j’Ă©tais intelligente, et je crois que personne n’a jamais compris que devenir apte Ă  comprendre ce qui m’Ă©tait arrivĂ© et la complexitĂ© de mes symptĂ´mes dès l’enfance Ă©taient simplement vital. Je n’ai pas eu le choix de m’investir dans cette « intelligence ». C’Ă©tait une question de survie.
              J’aimerais que les gens rĂ©alisent que l’inceste touche 160 000 enfants chaque annĂ©e. Qu’Ă  chaque Ă©tude de plus en plus de personne rĂ©alisent qu’ils/elles ont Ă©tĂ© incestĂ©s, que la majoritĂ© des abuseurs/euses ne sont pas des pĂ©dophiles mais abusent des enfants pour rĂ©pondre Ă  un besoin de domination systĂ©matique/ Ă  une prise de pouvoir, qui au delĂ  de s’organiser dans un système familial, est le reflet d’un système sociĂ©tal qui rĂ©pond Ă  la loi du plus fort.
              J’aimerai que la rĂ©alitĂ© de l’inceste s’ancre dans la reprĂ©sentation de la rĂ©alitĂ©. Et que la Justice s’y aligne. Rien que pour ça je sais que je vais m’en sortir. J’espère briser mon système familial qui compte dĂ©jĂ  4 agresseurs, 9 victimes, d’innombrables complices, et qui s’Ă©tend sur 4 gĂ©nĂ©rations. Ce n’est pas de l’utopie/ du courage/ de l’inconscience, c’est simplement vital pour moi.
              Merci d’avoir lu.
              Force Ă  tous ceux qui ont vĂ©cus ce qu’aucun enfant ne devrait vivre. Dites vous que nous sommes ensemble.

              #71914 Répondre
              Super lulu

                Je suis désolée pour tout ce que vous avez vecu et je suis de tout coeur avec vous 🫶

                #71952 Répondre
                Anonyme

                  Merci Super lulu 🙂

                  #72958 Répondre
                  cigarettes after s
                  Participant

                    Je sais que « mon histoire » est vraiment insignifiante par rapport Ă  tout ce que j’ai lu mais j’ai vraiment besoin de dĂ©baller tout ce que j’ai en moi et c’est pour ça que je vais vous la raconter :
                    J’ai 14 ans et 15 ans dans 3 jours et dès ma naissance j’ai commencĂ© Ă  foutre la merde en naissant prĂ©maturĂ©e avec seulement 6 mois de gestation… et ce n’est pas tout parce que je n’Ă©tais pas seule, j’avais une sĹ“ur jumelle avec moi (vraie jumelle en plus), mais elle est dĂ©cĂ©dĂ©e avant mĂŞme de naĂ®tre. Après ma naissance, je suis restĂ©e en couveuse quelques mois mais après je n’ai pas eu de soucis de santĂ© particuliers. J’Ă©tais un enfant timide mais je me faisais souvent marcher sur les pieds ce qui m’a value une très basse confiance en moi, mĂŞme jusqu’Ă  maintenant. Apparemment, quand j’avais environ 5 ans et que j’Ă©tais en grande section, je me faisais assez martyriser par ma maĂ®tresse et il y a eu une histoire comme quoi on m’avait changĂ© de classe et je me suis retrouvĂ©e dans une classe de double niveau avec le niveau d’en dessous (donc des moyennes-grandes sections) mais du coup dans ma tĂŞte de bĂ©bĂ© j’avais compris que parce que ma maitresse ne m’aimait pas, elle m’avait punie en me mettant avec des plus petits et que du coup je ne valais rien et tout ça…(mĂŞme si il n’y avait aucun rapport en vrai) Mais bref cette petite histoire m’a value de m’enfuire de chez moi pour aller pleurer parce que je me dĂ©teste et que je veux mourir, dĂ©jĂ  Ă  5 ans (je sais j’avais clairement sur-rĂ©agis et c’est gĂŞnant…)
                    Et puis après j’ai grandi toujours avec cet Ă©tat d’esprit de dĂ©testation de soi, de pensĂ©es suicidaires, de très grandes anxiĂ©tĂ©s aussi bien communes que sociales, d’impuissance, etc, en continuant les histoires de ce genre mais sans d’Ă©vĂ©nements notables, je suis vraiment perdue, je ne sais pas vraiment quoi faire mais j’ai un rdv chez une nouvelle psy la semaine prochaine (c’est ma seconde psy et c’est aussi celle de ma meilleure amie et d’un autre très bon ami). J’ai peur. Je me scarifie de plus en plus mais c’est bientĂ´t l’Ă©tĂ© et les problèmes commencent dĂ©jĂ  Ă  dĂ©couler…

                  8 sujets de 1 à 8 (sur un total de 8)
                  RĂ©pondre à : Safe place – raconter moi votre histoire si vous en avez envie :)
                  Vos informations :




                  :bye: 
                  :good: 
                  :negative: 
                  :scratch: 
                  :wacko: 
                  :yahoo: 
                  B-) 
                  :heart: 
                  :rose: 
                  :-) 
                  :whistle: 
                  :yes: 
                  :cry: 
                  :mail: 
                  :-( 
                  :unsure: 
                  ;-) 
                   


                  <a href="" title="" rel="" target=""> <blockquote cite=""> <code> <pre class=""> <em> <strong> <del datetime="" cite=""> <ins datetime="" cite=""> <ul> <ol start=""> <li> <img src="" border="" alt="" height="" width="">

                  Bouton retour en haut de la page