[Imapi_15Participant]

Quand j’étais en 5e/4e, pendant 2 ans, j’ai été victime de ce que je crois être des violences psychologiques : à cause d’une simple blague qui n’avait rien de méchant, le meilleur ami d’un de mes amis s’est mis à me haïr. Il répandait des rumeurs sur moi, essayait de me séparer des mon groupe d’amis (il a réussi), il se moquait de mon bégaiement en cours, et de ce que je faisais. Un jour, il a réussi à faire croire à tous les 4e et à mes amies en 5e que j’avais triché au cross de l’école (que ma classe avait gagné). Pendant une semaine, plus personne ne me parlait. Je mangeais seule, je passais mes pauses seule, je m’asseyais seule en classe, je fuyais les endroits avec trop de gens. Cela a finalement cessé grâce à une fille, qui a tout démenti. Durant ces deux ans, il y avait des moment où j’avais peur d’aller à l’école par crainte de ce qu’il pouvait faire. Je n’ai jamais réussi à en parler à mes parents ni à personne d’autre, car j’avais peur de leur réaction, qu’il puissent dire que je dramatise, que ce n’était rien. Pendant des années, j’ai réussi à me tenir écartée de ces souvenirs. Depuis ces événements,
j’ai extrêmement peur du jugement des autres, je m’isole, je me renferme, je ne parle pas de mes problèmes, et mon introversion a empiré.
Je suis partie dans un autre pays à la fin de mon année de 3e pour le travail de mon père. Au début de mon année de seconde, j’ai paniqué quand j’ai vu qu’un garçon de ma classe ressemblait beaucoup à mon « bourreau », avant de m’apercevoir qu’il était tout le contraire. Aujourd’hui, je suis en première. J’ai commencé à faire des crises d’angoisses cet été, la première a été violente pour moi. Durant cette crise, quand je repensais à ce qui m’était arrivé, je n’arrivais pas à me calmer. Depuis, bien que cela ce soit passé il y a des années, j’y repense de plus en plus. Je m’enferme dans ma solitude, je pleure de désespoir et de tristesse quand personne ne me voit. C’est en train de me vider, j’aimerai vraiment en parler à ma mère mais je n’y arrive pas. Je ne sais pas quelle sera sa réaction, j’en ai peur. J’ai peur qu’elle me trouve ridicule, je ne sais pas si c’était vraiment des violences psychologiques.
Pouvez vous m’aider ??
Merci beaucoup

[freak idkParticipant]

Que ce soit considéré comme des violences psychologiques ou pas les faits sont là.
Cela te fait du mal encore aujourd’hui.
Je ne le répéterai jamais assez mais en parler pourrait te faire du bien en premier lieu, a ta famille des amis ou encore un(e) psy ( tu peux demander à en voir un sans forcément dire la raison ). Et si tu as du mal à leur dire de vive voix écrite ce que tu ressens peu aussi fonctionner.

Je te donne tout mon soutien bonne soirée à toi

[Auteur]

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