Vivre en société

J’ai testé pour vous : la coloc’

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Mmh, ça sent bon dans la cuisine… Mais ! Personne n’a fait la vaisselle, là ? Ah salut, t’es là aussi toi ? Ouuh, seule dans l’appart ? Je m’affale direct dans le canapé !

Tu te demandes ce qui peut provoquer toutes ces réactions ? Hé ben… j’ai testé pour vous : la coloc’ !

De quoi on parle ?

L’explication est plus ou moins dans le mot : être en colocation, ça veut dire qu’on loue quelque chose en commun. Cela dit, on emploie ce terme dans un sens précis : on est colocataires d’un logement. Les colocataires partagent donc l’usage d’un appartement, d’une maison, d’un château gonfla… bon ok, le plus souvent un appart’ ou une maison.

Pour faire une coloc’, il faut être au moins deux, mais on peut aussi être bien plus, si on veut vivre dans une plus grande surface, par exemple.

Salut les parents, bonjour l’indépendance !

Mes deux premières années à la fac, je vivais encore chez mes parents, et j’avais de plus en plus envie de prendre mon envol. Alors, quand ma BFF m’a dit que sa colocataire partait et libérait sa chambre, j’ai dit banco !

J’ai donc fait mes cartons et suis partie pour entamer ce nouveau chapitre. L’avantage d’expérimenter la vie d’adulte, c’est que personne ne nous dit quoi faire ; l’inconvénient de la vie d’adulte, ben… c’est que personne ne nous dit quoi faire ! Bon, je mettais déjà la main à la pâte chez mes parents, mais là, il a fallu faire tant de choix (avec un budget étudiant, bien sûr) : j’ai besoin de combien de housses de couette, au fait ? Table basse dans la chambre ou ça va prendre toute la place ? Et surtout : je mange quoi ? Et là, j’ai réalisé que non seulement j’allais devoir faire toutes mes courses mais aussi avoir des idées de repas TOUS.LES.JOURS. Je dois avouer que même maintenant, je trouve ça vertigineux parfois (tous les jours te dis-je) !

Apprendre à partager

En dehors de l’apprentissage de ce nouveau quotidien, vivre en coloc’, ça veut dire aussi apprendre à partager son espace de vie et respecter certaines règles, qui ne sont pas forcément les mêmes que celles qu’il y avait en famille. Et puis, là où avec les parents, il y avait la question de l’autorité, en colocation, on est tous et toutes à égalité, alors il faut se mettre d’accord sur les points importants.

Dans la coloc’ où je vivais, ça s’est toujours fait très simplement : on fait chacune sa vaisselle mais on achète certains produits en commun, pour lesquels on prévoit un budget, on fait notre lessive ensemble… ça, c’est ensemble qu’on le décide, et il n’y pas de manuel

Prendre son indépendance, c’est aussi découvrir que quand il y a un souci, il n’y aura pas toujours les parents derrière : quand il faut faire changer la plomberie parce que ça fuit, quand il y a des problèmes avec les voisins et qu’il faut appeler le proprio… il vaut mieux être soudé.es entre colocs, et ne pas laisser toujours la même personne affronter ce genre de souci !

Vivre en coloc’ ok, mais pourquoi et comment ?

Choisir de vivre en coloc c’est l’occasion de partir de chez ses parents, mais pour moi c’était aussi de passer plus de temps avec quelqu’un qui partageait davantage mon mode de vie et avec qui je pouvais regarder Malcolm en mangeant mes steaks de soja. Comme on faisait à peu près tout ensemble, des cours à la fac aux sorties le soir, et qu’on avait globalement les mêmes ami.e.s, il n’y a jamais eu de friction entre nous, et maintenant qu’on a toutes les deux déménagé, je repense avec nostalgie aux matins où ma coloc’ me racontait ses rêves alors que j’avais la tête dans le pâté. Pourtant à l’époque, je l’avoue, ça me soulait un peu

Quand ma bestah (ça se dit encore, ça ?) a quitté l’appart’ pour de nouvelles aventures, sa chambre a été reprise par une connaissance, un pote de pote ; ce qui m’a permis de découvrir une autre façon d’être en colocation, à savoir vivre avec quelqu’un qu’on ne connaît pas vraiment. Et dans cette configuration-là, pour moi en tout cas, la coloc’ a pris un aspect plus utilitaire qu’affectif : vivre à deux, ça veut dire qu’on partage les tâches ménagères (en tout cas sur le papier), mais aussi le loyer et les charges. Et quand on est étudiant.e ou jeune travailleur.se, qu’on est célibataire ou qu’on n’a pas envie de vivre en couple, c’est un aspect qui n’est pas négligeable.

Ça m’a appris à poser mes limites, à définir un cadre de vie un tout petit peu plus rigoureux pour que ni moi ni mon coloc’ on ait l’impression de ne pas être chez nous. Il ne faut pas avoir peur de définir des règles de vie au début : savoir si on met en place un roulement pour le ménage, si chacun.e peut prendre ce qu’il veut dans le frigo, si on peut faire venir son copain/sa copine… hé oui, tout ça demande de l’organisation, mais c’est pour le bien de tout le monde !

Au final, ça n’a été que de bonnes expériences, même si partager son espace de vie n’est pas toujours facile, et je n’apprécie que davantage les moments seule chez moi

Alors, prêt.e à te lancer dans l’aventure ?

 

 

 

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