Les sushis

L’origine du mot sushi vient de deux mots japonais, le « su » qui signifie le vinaigre et « shi » qui signifie le riz. Comme tous les plats nationaux, il est difficile de dater avec certitude l’apparition des premiers sushis qui sont nés de la nécessité de conserver le poisson d’eau douce, en particulier la carpe, afin de disposer de poisson même pendant la saison sèche.

Aux alentours du Vème siècle avant notre ère, date à laquelle la riziculture s’installa au Japon, le poisson était stocké entre deux couches de riz vinaigrées pour en améliorer la conservation. Cette technique s’est avérée par la suite un aliment succulent qui s’est rapidement imposé dans la cuisine japonaise, au point d’en devenir le plat le plus représentatif. Rapides et commodes à manger, les sushis ont tout naturellement trouvé leur place dans l’alimentation des habitants pressés de la capitale de l’île Edo, ancien Tokyo, et aujourd’hui dans le monde entier.

Préparation et composition

La préparation des sushis est considérée comme un art au Japon. On dit qu’il faut 10 années de pratique avant d’acquérir le titre de sushiya (maître sushi). De nos jours, il existe des machines pour faire des sushis industriellement, ce qui a permis au reste du monde de goûter à ce plat que vous pouvez faire vous-mêmes ! Les techniques de fabrication se trouvent facilement sur internet ou dans des livres de cuisine. Dans ce cas, il est impératif que les poissons soient très frais pour une parfaite sécurité alimentaire et pour une saveur unique !

Il existe beaucoup de types de sushi tels que le nigiri-sushi (variété servie sur un petit lit de riz), le maki sushi obtenu en prenant une feuille d’algue séchée ou encore le temaki sushi qui est un cône formé d’une feuille d’algue séchée remplie de riz et d’autres ingrédients (poissons, légumes,…). Le sushi appelé Edomae-zushi (ou nigiri-sushi) est devenu très populaire aux États-Unis et récemment dans le monde entier.

Apports nutritionnels

Le poisson est un aliment considéré comme bon pour la santé, y compris les poissons gras riches en Oméga 3. L’oméga 3 favorise la condition physique et mentale, et protège contre les maladies cardio vasculaires. Pauvre en graisse, le sushi apporte protéines, glucides et fibres. L’enveloppe d’algue utilisée pour les rouleaux ou maki est riche en vitamines et minéraux essentiels. Le Wasabi et le gingembre qui accompagnent les sushis ont tous les deux des qualités antibactériennes. Le Wasabi, en plus d’une teneur élevée en vitamine C, contiendrait également des agents très efficaces dans la prévention des caries. Le gingembre faciliterait la digestion tout en permettant d’améliorer la circulation. Si ce type d’alimentation est considéré comme très sain, le poisson cru peut être à l’origine d’infections et porteur de parasites. Si vous fabriquez vos sushis vous-mêmes, le risque est diminué en achetant le poisson dans des commerces irréprochables sur le plan de l’hygiène.

Le sushi est un aliment diététique. Si le riz est riche en glucides, il a pour caractéristique de donner, à quantité équivalente, une sensation de satiété beaucoup plus rapide que les autres glucides, notamment les glucides à base de farine de blé. Les poissons comme le bar ou la daurade se situent souvent sous le seuil des 100 kcal pour 100 g et sont donc très peu caloriques. Riche en minéraux comme le phosphore, en amidon et en vitamine B1, le riz est une céréale complète dont l’apport glucidique est très important. Par ailleurs, il convient parfaitement aux personnes allergiques au gluten.

Être zen et manger des sushis japonais est très bon pour la santé, ce n’est pas pour rien que les Japonais ont la ligne ! Les sushis sont donc à manger sans modération. Gourmand et soucieux de votre santé ? Mangez des sushis !