Vivre en société

J’ai testé pour vous : le Pass Interrail

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Un rédacteur de l’équipe Fil Santé Jeunes a testé pour vous il y a quelques années le Pass’ Interrail : un moyen facile de voyager en train pour découvrir l’Europe.

« C’était la belle époque. L’année universitaire venait de se terminer, j’avais 3 voire 4 mois avant de commencer l’année de mon Master. C’était un été sans épidémie, et depuis quelques temps j’avais envie d’un voyage genre #Roots #Backpack #MeVersusWild etc. Le voyage avec le Pass Interrail pour traverser l’Europe était donc tout indiqué. L’autre idée de projet c’était de descendre la jungle le long du Mekong, mais comme j’ai égaré mon dico français-vietnamien/vietnamien-français j’ai dû choisir le premier. Sinon j’y serai allé bien sûr.

On est parti à 2, juste un pote et moi, pas plus, car on savait d’expérience que plus y a de monde dans un projet de voyage, plus c’est prise de tête et difficile de bouger.

Et c’est parti pour l’interrail !

Première destination : Bruxelles. On a dormi dans un camping installé dans le jardin d’une église, pas trop loin du centre-ville : un peu étrange comme lieu, mais très agréable. On est resté 1 ou 2 nuits seulement dans ce petit camping, on a bien aimé le concept.

Quelques jours et quelques trains plus tard on arrive à Berlin. Assurément dans mon top 3 du voyage. Si t’aimes la culture underground, le graff, la techno, les sorties nocturnes, les currywurst et les kebabs, la vie étudiante et les grands espaces, c’est génial. Tous les quartiers de Berlin sont très différents, et comme c’est très étendu (bien plus que Paris par exemple), il y a de la place, ça respire et on ne se marche pas dessus ! Il y de la place pour de vrais espaces naturels en pleine ville, de la place pour que les habitants ne soient pas collés les uns aux autres, de la place pour écouter et danser sur de la musique bien forte sans rendre fou les voisins !

Heureusement, on avait anticipé l’hébergement sur place grâce à un ami expatrié qui nous a prêté les clés de son appartement dans le quartier de Kreuzberg. Avoir un hébergement gratuit sur place ça économise des nuits d’hôtel ou de camping. Par contre il faut rendre l’appartement dans un état correct, c’est la moindre des choses.

Astuce : en arrivant tu peux prendre en photo chaque pièce de l’appart. Quand tu repars tu sais exactement comment ranger pour le rendre tel que tu l’as trouvé !

On passe une semaine à Berlin, puis on prend le train pour Prague, en dernière place du classement de ce voyage. Mais bon, paraît que d’autres ont adoré…

Et tout ce temps dans les trains, j’en fais quoi ?

A ce stade, on a parcouru quasiment 1000 bornes en train. On y passe tellement de temps qu’on décide de « rentabiliser » ce temps de trajet. On se dit que le train de nuit serait la meilleure solution. Ça nous fait économiser 1 nuit d’hôtel ou d’auberge de jeunesse, et ça permet d’arriver au petit matin dans la nouvelle destination. Par contre, faut avouer que dormir dans un train de nuit c’est pas du grand confort… Pour certains trajets, non seulement on n’avait pas de couchettes (car il fallait payer un supplément), mais en plus on avait pas de siège ! A ce moment-là, on dort par tranche d’une ou deux heures avant d’être délogés à un arrêt par des voyageurs, très susceptibles, qui prennent mal le fait qu’on leur emprunte leurs places…

Heureuses découvertes en Europe de l’est

Je vais faire une petite ellipse pour arriver à Budapest, dont je vous parlerai en détails dans un autre article peut-être, car cette ville est magnifique, les gens qui y sont aussi, l’ambiance qui y règne idem. C’était le vrai coup de cœur du voyage, en première place du podium.

Budapest nous amène à Belgrade, et là, rien à voir. A cette époque la ville était marquée par la guerre civile et n’avait pas été rénovée. La capitale était totalement destroy. Immeubles effondrés en plein centre-ville, impacts de balles dans les murs, certains bâtiments défoncés… On ne se doutait pas du tout qu’il y aurait autant de différences entre les capitales en Europe de l’est. Je me suis aperçu que c’est en voyageant que la plupart de mes préjugés ont disparu.

Dernière étape

Pendant presque tout le voyage, on s’est aperçu que les français ont vraiment une super cote à l’étranger ! D’ailleurs, la plupart des gens qu’on a rencontré était tellement fan de notre accent français qu’on a même arrêté de faire des efforts en parlant anglais avec le bon accent… Car oui, en voyageant, on est obligé de parler anglais. Et même si tu ne parles pas très bien, pas d’inquiétude, tu verras qu’on apprend très vite quand on a pas le choix de la langue !

Le retour s’est fait juste après un festival de musique en Grèce (en 2e place du voyage), pour lequel on avait pris nos billets avant de partir en interrail. Heureusement d’ailleurs, parce qu’en arrivant là-bas c’était complet. Si tu pars en roadtrip et que tu veux passer par un événement précis, n’oublie pas de prendre ta place avant de partir !

De retour chez soi !

On est toujours content de rentrer chez soi, ne serait-ce que pour dormir confortablement. Globalement, le voyage en interrail s’est bien passé. Tu verras par toi-même qu’on ne peut jamais échapper à quelques galères, mais de notre côté on ne s’est jamais retrouvé dans des situations vraiment inquiétantes ou dangereuses. Même si une partie du voyage a été totalement improvisée, on a pu en profiter pleinement ! C’est sûr que ce n’est pas le genre de voyage qui convient à ceux qui ont besoin d’une organisation au millimètre. Mais c’est en laissant la place à quelques imprévus qu’on a pu rencontrer des gens et découvrir des endroits qu’on ne soupçonnait pas ! »

Envie d’en lire plus sur le voyage ? Nous avons tout un dossier sur ce sujet : Voyager : toute une aventure !

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