Connaître son corps

Les fesses

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fesses-rubensDodues, plates, carrées, rebondies, roses, dorées, d’ébène, déprimées ou fofolles, les fesses ont toujours fait parler d’elles. Depuis l’Antiquité même les déesses, telle que Venus, cherchent à voir leurs fesses. Les sculpteurs et les peintres n’ont cessé de les représenter sous toutes leurs coutures. On voit celles des autres mais il n’est pas évident de voir les siennes. On les imagine, on se contorsionne pour les voir, on se demande si elles sont un peu « trop comme ci » ou « pas assez comme ça ! ». Sources de complexes ou de fierté, séduisantes ou décevantes, les fesses sont mystérieuses. Elles sont la face cachée de nous-mêmes.

La fesse, une caractéristique de celui ou celle qui se tient debout

Le terme de fesse désignait au départ la fente, ou ce qu’on appelle plus souvent la raie des fesses, puis la signification du mot s’est déplacée pour designer les deux lobes charnus situés au bas du dos au dessus des cuisses. Seuls les bipèdes, ceux qui marchent sur deux pattes comme les êtres humains, ont des fesses à proprement parler. C’est en effet la position debout qui a permis aux fesses de développer ce rebond caractéristique. Elles sont des petits coussins naturels qui adoucissent la dureté du siège. Les fesses comprennent des muscles, les fessiers, ainsi que de la graisse. Les fesses des femmes sont universellement plus rondes, un peu plus grasses et plus saillantes que celles des hommes.

La fesse, séductrice depuis toujours

Les fesses attirent le regard des hommes comme celui des femmes. Mystérieuses pour celui qui les possède, elles s’offrent au contraire au regard des autres. Elles sont associées à la sexualité et à l’intimité (on ne montre pas ses fesses à tout le monde), à l’érotisme, à la rondeur et à la volupté. C’est justement ce qui nous rend si exigeants vis-à-vis d’elles. Souvent source d’insatisfaction on les voudrait différentes. Mais des fesses il y a en a pour tous les goûts et ces goûts ont beaucoup évolué à travers les époques.
Aujourd’hui, à en croire les magazines, toutes les fesses devraient être musclées, petites et rebondies. Pourtant, si on regarde à travers les yeux et les peintures de Rubens, on s’aperçoit que son idéal de fesses à lui était plus charnu. Quant à Georges Brassens, il a écrit une chanson dédiée à une femme avec un fessier imposant : « Vénus callipyge ». Enfin petites ou grandes, molles ou fermes, elles sont source d’inspiration pour les poètes et les artistes, intriguent et séduisent toujours autant.
Les garçons sont parfois surpris de s’apercevoir que les filles elles aussi portent attention à cette partie dodue de leur anatomie masculine. Au Japon, les Sumos sont adorés et leurs fesses musclées et imposantes font partie de ce que leurs admiratrices ou admirateurs regardent avec envie ou désir.

Expressions et langage des fesses

On peut désigner les fesses sous le terme familier de cul. Mais alors que montrer ses fesses peut être symbole de sensualité, montrer son cul évoque la crudité et signe une forme d’insulte ou d’acte de rébellion. On indique en montrant son cul que l’on méprise celui qui s’exprime ou ses propos.
Il existe beaucoup d’expressions avec le mot « fesse » qui donnent l’impression que les fesses vivent leurs propres émotions indépendamment du reste du corps, comme par exemple : « avoir le feu aux fesses », « serrer les fesses », « avoir les fesses qui font bravo » (trembler de peur), « n’y aller que d’une fesse », « s’asseoir du bout des fesses »,… Enfin la peau des fesses semble une partie extrêmement précieuse à en croire l’expression : « coûter la peau des fesses ».

Occupons-nous de nos fesses

En prendre soin oui, les maltraiter non ! Les fesses sont une partie importante de notre anatomie, elles nous servent tous les jours. Symbole de l’intimité, elles nous rappellent que l’on peut avoir envie de garder certaines choses pour soi. L’expression « occupe-toi de tes fesses » rappelle également à l’autre qu’un peu de discrétion et de respect de l’intimité est essentiel pour vivre ensemble. Précieuses, qu’elles nous plaisent ou non, elles sont utiles et si on tombe dessus on peut être contents qu’elles soient dodues pour amortir le choc !

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