un amour non réciproque qui dure … un peu trop

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Bonjour à tous et à toutes. Je voulais vous rendre compte de ce témoignage pour qu’il vous serve. Il s’adresse à vous tous, car si cette situation ne vous est jamais arrivé, elle arrivera.

Je m’appelle Elodie. A l’époque, j’avais 12 ans, âge de toutes les folies et de toutes les insouciances. Dans ma tête je n’étais qu’une enfant.

Durant les vacances d’été, j’ai du déménager en Allemange, à Hambourg. J’étais très triste à l’idée de quitter mon collège, mes amies et le village où j’avais presque toujours vécu et où j’avais tant de souvenirs. J’ignorais surtout ce qui m’attendait.

Je redoutait la rentrée, et l’hostilité des autres. Je ne voulais pas être rejetée, comme ça avais été le cas dans ma classe de 6e, où j’étais considérée comme bizarre. Je me savais un peu exentrique, mais pas spécialement bête ou folle.

Heuresement pour moi, tout s’est très bien passée. J’ai été chaleuresement accueilli dans un lycée français qui avais l’habitude des allez et venues des élèves. Je me suis tout de suite liée d’amitié avec une autre fille un peu comme moi. Nous étions toujours fourrées ensemble, on aimais rire, on étais gamines. Les autres nous acceptaient, sans qu’il soient totalement nos amis, mais ceci me suffisait amplement. La ville en elle même était sympa, notre maison grande, le collège accueillant. Tout semblait aller pour le mieux.

J’ai alors commencer à participer à des activités organisées par l’école, pour apprendre l’allemand. C’est là que j’ai rencontré un garçon. Ce garçon, appelons le par la première lettre de son prénom, A.

Au début, A m’étais assez indifférent. Et puis, a force de faire équipe ensemble, on a sympathisé. Et, je ne sais plus trop comment, je suis tombée amoureuse de lui. Au début, j’ai caché ce secret, je ne comprenais pas ce sentiment nouveau, j’avais peur de la réaction des autres et de sa réaction. C’étais mon premier amour. Un amour léger, un doux, comme une paire d’aile. Je pensais avoir trouver le dermier petit truc qui me manquais pour être vraiment heureuse ici. Mais les choses ne sont jamais si simple, j’étais encore bien naïve.

Je l’ai avoué à mon amie assez vite. Elle avais gagné ma confiance. Elle m’a avoué qu’elle avait déjà été amoureuse d’un garçon de notre classe. J’étais contente d’avoir trouvé quelqu’un pour me comprendre. Je n’osais en parler à mes parents.

Inévitablement, je me demandais si lui aussi m’aimait, ce qui était -avouons le-, peu probable.

Et puis vint un jour qui changea ma vie. les choses stagnaient après tout, ce n’était pas plus mal, il fallait que tout cela bouge.

Ce fut la boum du collège. J’étais là, il était là. Je rêvais de danser avec lui, mais la timidité me dévorait.Pour avoir l’air plus naturel, j’ai mentalement fait une liste de garçon avec lesquels je dvrai danser avant de lui demander. Je les enchainés les uns après les autres. J’étais moins timide pour leur demander, mais je restais un peu hésitante. Enfin, il n’en restait plus qu’un. Et ce fut plus difficile que je ne le croyais. Je me mis un sacré coup de pied au derrière pour y aller, en pensant à la prochaine danse que j’attendais tant. Mais ce garçon là m’a regardé avec tant de douceur en me prenant les mains, que j’ai du fuir ce regard. Tous ses mouvements était souples et délicats. Et lorsque j’ai recroisé son regard, le sort en était jeté. Je l’aimais.

Un de plus sur la liste, c’est vraiment ce qu’il fallait pour compliquer les choses.

La suite est un peu floue. Je me souviens d’avoir aimé les deux en même tant, puis tantôt l’un, tantôt l’autre. J’ai finalement choisis le deuxième. Appelons le N.

N, je ne l’aivais pas remarqué tout de suite, ce n’est qu’a la boum que j’ai pris conscience qu’il existait. Un peu trop d’ailleurs.

Chaque jour, mon amour pour lui grandissait. Je du mettre au courant mon amie tant cela prenait une ampleur effroyable. Elle m’écouta, c’était tout ce dont j’avais besoin dans ces moments là.

Le temps passait lentement. Au compte goutte. Chaque seconde loin de lui était une torture, il me manquait terriblement, rien que le soir dans mon lit il me manquait. Près de lui, mon coeur battait trop vite, trop fort. Tout ceci était trop pour moi. Je n’y connaissait rien. Je me laissais guider aveuglément par mon amie. Je lui faisais confiance. Peut ête un peu trop. J’aurais du essayer de moi même.

Arriva le jour le plus terrible de ma vie. Celui où je du lui écrire. Il m’avait fallu des mois pour réunir le courage nécessaire, désormais j’étais prête à affronter n’importe quoi, et les scénarios dans ma tête prenaient les tournures les plus abracadabrantes.

Je lui écris donc. les paroles d’une chasons et un petit mot. Ces paroles sympbolisait tout pour moi. Les voici:

Moi je n’étais rien

Et voilà qu’aujourd’hui

Je suis le gardien

Du sommeil de ses nuits

Je l’aime à mourir

Vous pourrez détruire

Tout ce qu’il vous plaira

Elle n’aura qu’a ouvrir

L’espace de ses bras

Pour tout reconstuire

Pour tout reconstruire

Je l’aime à mourir

 

Elles sont issue de la chanson « Je l’aime à mourir » de Francis Cabrel, qui fut aussi reprise par Shakira.

Ce mot, je le déposais dans son cahier de maths, là où je savais qu’il le trouverait. C’était la veille des vacances, le lendemain je m’en allais au îles Canaries. Je ne voulais pas avoir vent de se qui se passerait, je voulait tout découvrir sur le fait en rentrant.

J’étais affreusement naïve, j’agissais sous l’emprise d’un amour démesuré.

Chaque jour durant les vacances, je prias j’espérais, je faisait un voeux. Je souhaitais qu’il ne montre pas ce message à tous. Qu ‘il comprenne. Qu’il sache seulement. Ce qu’il ne savait pas faire.

Je pensais ce garçon différent, capable de me comprendre. Je me trompais.

A la rentrée donc, j’ai découvert les faits. J’en pleure encore aujourd’hui.

Comment décrire ce jour horrible. Pour commencer, lorsque j’arriva, une foule d’élèves de ma classe me sauta dessus et me harcela de question. « C’est toi ? Dit c’est toi ? C’est toi qui l’a écrit ? » Je savais parfaitment de quoi il parlait, mais je demandais quand même en tachant de paraitre naturelle : « De quoi ? » On me répondit « Mais le mot, à N ! » Je du répondre, évidemment. Je m’éforçais de garder une voix placide tout en retenant mes larmes : « Oui ».

Mon pire cauchemar était arrivé. J’avais pris le risque, j’avais acdepté ceci, mais ce fut bien plus dur que ce que je m’imaginais. Ce fut un combat de tous les instants pour ne pas pleurer. Je me sentai trahi par un garçon que je croyais plus intelligent que les autres. Je regardait mon amie, je sentais qu’elle aurait voulu dire quelque chose pour me réconforter. L’intensité de son regard parlait à sa place. Le soir enfin, quand nous étions seules, je pus pleurer. Cela faisait un ben fou. J’avais le coeur serré. J’avais mal. Je ne voulais plus vivre J’avais perdu le sens de ma vie.

Car par cet acte, N m’imposait sa réalité évidente : Il ne m’aimait pas. Ce fut un coup dur à encaisser. Si avant un espoir était possible, maintenant, c’était fini. Je devais l’oublier.

Pourtant impossible. Je trouvait de quoi vivre dans le peu qu’il m’accordait. Il me fuyait, mais je me contentait de sa présence en classe. Des petits regard, des petits sourires qui ne m’étaient pas destiné. Je me les accordait. J’en avait besoin pour survivre.

La suite fut une péridode très difficle. Semblable à un chagrin d’amour. Mais peut on vraiment appeler ça un chagrin d’amour ?

Comme lors d’un chagrin d’amour, je traversa 5 étapes :

-D’abord le déni. Je refusais d’y croire, je restais bouche pendante incrédule. Je refusais la réalité. L’espoir ne voulait pas abandonner une partie perdue d’avance. Néanmoins, cette partie fut assez brève.

– La tristesse durant bien plus longtemps. Je pleurait tout le temps. Pour un oui ou pour un non . Tout me rappelais trop lui. Je ne m’autorisait pas à laisser mes larmes couler devant les autres, mes mon coeur criait sa douleur. Le soir dans mon lit, les sanglots s’échappaient. Ce fut long et dur. J’en étais épuisée de pleurer.

-La colère vint après. La olère contre lui. Contre moi. Contre mon amie. contre la terre entière. Tout le monde avait quelque chose qui n’allait pas. Tout le monde était bien trop heureux. Et puis moi je m’en voulais d’avoir fait ça. Je lui en voulais d’en avoir parler, de l’avoir montrer. J’en voulais à mon amie de m’avoir encouragé à le faire.

-La culpabilité suivit, je me trouvait infiniment stupide d’avoir fait ça et de ne réolter que ce que j’aivais semé. C’était ma faute si je souffrais ainsi. Je ne pouvais en vouloir à personne. Comment pouvait-il savoir, lui, que c’était si important pour moi ? Il n’avait jamais aimé.

-L’acceptation finit par arriver. Je devais accepter l’innacceptable. je n’avais pas le choix.

 

Pourtant, je ne pu l’oublier. Je l’aimais bien trop. Je voulait l’oublier, mais j’en étais incapable. Je voulu donc m’en donner les moyens. Je fit croire à tous que c’était fini. Que je ne l’aimais plus. Grossière erreur. Ce ne fut que plus difficile. Après 6 mois dans le secret, je finis par cracher le morceau à une autre amie. Les relations avec l’autre s’éffilochait. J’avais grandi mentalement quand elle était restée une enfant. Désormais je faisait attention à mon apparence et à l’impression que je donnais. En voulait plaire à N, j’étais devenue une autre. Irréversiblement.

Aujourd’hui, cela fait presque 2 ans que je l’aime. La situation stagne, mais je m’empêche de commettre la même erreur. N et moi sommes amis. Je profite du mieux que je peux de cette amitié, et je lui suis infiniment reconnaissante d’avoir su passer l’éponge, même si parfois la honte me prend en repensant à ce que j’ai fait.

Aujourd’hui j’attend quelque chose qui va changer dans ma vie, je sens que c’est pour bientôt.

 

Voilà, j’éspère que vous ne commettrez pas la même erreur que moi. J’espère que mon expérience vous servira. J’espère ne pas trop vous avoir ennuyé avec ma longue histoire. J’espère que vous vous débrouillerez mieux que moi dans vos histoire.

Aujourd’hui j’ai 14 ans, j’ai grandi, j’ai changé. Mais dans le fond je voudrais presque redevenir cette gamine innocente.

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