Histoire de la lutte pour le droit à l’avortement

C’est donc un message fort adressé à tou.tes ceux.celles qui voudraient revenir sur ce droit en France. Il faudrait en effet désormais changer la Constitution, ce qui est bien plus compliqué que de défaire la loi.
La loi anti-contraception interdit, y compris au médecin, de donner aux femmes le moindre conseil en matière de contraception.
Le 8 mars, Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé, une jeune médecin catholique, crée la Maternité heureuse, association destinée à promouvoir le contrôle individuel des naissances. En 1960, la Maternité heureuse devient le Mouvement français pour le planning familial (MFPF) devenu aujourd’hui les centres de santé sexuelle.
En une du Nouvel Observateur, 343 femmes témoignent de leur recours à l’avortement s’exposant à des poursuites pénales. Parmi elles, Gisèle Halimi, Simone de Beauvoir, Marguerite Duras, Jeanne Moreau ou encore Catherine Deneuve. Le texte, rédigé par Simone de Beauvoir, commence ainsi : « Un million de femmes se font avorter chaque année en France. Elles le font dans des conditions dangereuses en raison de la clandestinité à laquelle elles sont condamnées, alors que cette opération, pratiquée sous contrôle médical, est des plus simples. On fait le silence sur ces millions de femmes. »
Cette loi promulgue la légalisation de l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG), à la suite d’une nuit entière de longues et difficiles heures de discussion à l’Assemblée Nationale. Un texte provisoire est voté pour 5 ans. Le vote définitif se fera en 1979.
La loi Roudy prévoit le remboursement de l’IVG par la Sécurité Sociale.
La loi porte de 10 à 12 semaines le délai légal pour l’avortement. Ce délai passe à 14 semaines en 2022.
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