La cigarette électronique
La cigarette électronique (appelée aussi e-cigarette), peut-être l’as-tu déjà essayée, pour voir… Peut-être es-tu déjà consommateur régulier… Conçue au départ pour aider les fumeurs à arrêter de fumer, la cigarette électronique est en train de conquérir d’autres publics et de devenir le nouveau gadget à la mode. Tout comme le portable, on peut choisir sa cigarette électronique et la personnaliser. Elle peut avoir l’allure d’un stylo ou alors ressembler visuellement à une vraie cigarette.
Ce que l’on sait
- Comment elle fonctionne : les cigarettes électroniques comportent 2 parties : l’une est un réservoir pour contenir le « e-liquide », l’autre contient une résistance chauffante électronique appelée atomiseur. L’atomiseur chauffe le e-liquide, et par une réaction chimique, le e-liquide va s’évaporer et créer la fameuse vapeur. Pour déclencher cette combustion, le fumeur appuie sur un petit interrupteur (un petit bouton) à chaque fois qu’il veut fumer, pardon ! vapoter.
- Le savais-tu ? Le mot vapoter ne vient pas de nulle part. Il a été crée en 2008 à la suite d’un concours lancé sur internet.
- Ce qu’elle contient : les différents e-liquides proposés à la vente se composent d’un mélange de propylène glycol (type de solvant), de glycérine végétale (liquide transparent, visqueux, incolore, inodore, au goût sucré), d’arômes, d’alcool (exhausteur de goût) et d’eau. La plupart des e-liquides contiennent de la nicotine mais les dosages varient allant de 0 à 18mg/ml. Ils sont vendus le plus souvent dans des flacons en plastique de 10 ml. Pour plaire au plus grand nombre, différents arômes sont proposés : goût de tabac blond ou brun, mais aussi pomme, rhum, cognac, pizza, vanille, tiramisu… L’arôme menthol qui plaît beaucoup aux jeunes, va sûrement être supprimé car trop addictif.
- Son prix avantageux : selon des études d’instituts de consommation, la cigarette électronique ferait économiser jusqu’à 1000 euros par an à un “gros fumeur “. Ce qui n’est pas négligeable !
- Utile pour les « gros » fumeurs : la cigarette électronique peut être une vraie aide à l’arrêt du tabac pour les gros fumeurs qui de toute façon s’exposent à de gros risques en fumant comme ils fument. Il manque encore le recul pour savoir si cette aide tient dans le temps.
- Elle est interdite à la vente aux moins de 18 ans : depuis le 19 mars 2014 il n’est pas possible pour un mineur d’acheter de cigarette électronique dans un magasin qui en fait commerce.
- Son interdiction au même titre que la cigarette : la vraie cigarette est interdite dans les lieux publics et dans les publicités. L’e-cigarette suit le même chemin : en 2016 ces interdictions ont été ajoutées dans la nouvelle Loi Santé.
Ce que l’on ne sait pas
- L’origine des produits utilisés : même les cigarettes estampillées « made in France » ne sont en fait par fabriquées mais juste assemblées en France. Les produits viennent essentiellement d’Asie. Leur traçabilité sanitaire ne peut donc pas être totalement vérifiée. On a pu déceler dans certaines recharges d’e-liquide du formol, des taux de nicotine largement supérieur à ceux recommandés…
- Les risques à court terme : certains médecins ont vu des patients vapoteurs se plaindre d’irritation aux yeux et de difficultés respiratoires sans pouvoir en identifier la cause avec certitude.
- Les risques à long terme : la cigarette électronique est en vente libre depuis seulement quelques années en France. Nous n’avons pas assez de recul pour connaître avec précisions les risques qu’elle peut engendrer. L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) recommande de ne pas consommer de cigarette électronique car on ne peut pas en garantir la sécurité et l’efficacité. Les effets de la nicotine délivrée sous forme de vapeur sont encore mal connus. D’après l’OMS, certains métaux inhalés (respirés) pourraient être dangereux, toxiques, voire cancérigènes.
- Le vapotage passif : il est encore impossible de savoir si l’entourage du vapoteur s’expose à des risques de toxicité.
- L’incitation à fumer : les non fumeurs (et les ados en particulier) peuvent être tentés par ce « joujou » inoffensif en apparence, et adopter sans s’en apercevoir, des habitudes de fumeurs. Les plus jeunes d’entre vous, qui n’avez jamais fumé, pouvez avoir l’impression de faire « comme les grands » en vapotant une cigarette « autorisée » et à la mode. Prendre l’habitude d’avoir un objet dans les mains qui donne de la contenance (met à l’aise en société), s’habituer à aspirer de la fumée (donc fumer), s’amuser à fumer peut te faire entrer dans un tabagisme précoce. De la cigarette électronique à la cigarette de tabac, l’écart est faible.
- La formation des vendeurs : les vendeurs d’e-cigarettes ne sont pas des spécialistes de la santé ou du tabac. Dans le cas d’un arrêt du tabac, ils ne sont donc pas en mesure de conseiller les clients sur ce qui conviendrait le mieux à leur santé. Leur but est quand même de vendre, de faire des bénéfices.
Comme tu peux le voir, les avis sont très partagés. Même si ça te tente, même si « tous tes copains » vapotent, même si ça fait « branché », réfléchis bien avant d’essayer car parfois il suffit d’une seule taffe pour tomber dans le piège de la cigarette, qu’elle soit électronique ou pas.
Si tu souhaites te renseigner, être écouté-e, conseillé-e :
– Le site tabac-info-service.fr et le numéro : 39 89 (0.15€/min) de 8h à 20h du lundi au samedi.
– Le site Drogues Info Service et le numéro : 0 800 23 13 13. Appel gratuit tous les jours de 8h à 2h.
– Fil Santé Jeunes, 0800 235 236, appel gratuit tous les jours de 9h à 23h.
J’ai acheté un pack ********il y a six mois composé de deux cigarettes électroniques **************
Très satisfaite.
J’avais peur que ça ne fonctionne pas.
J’ai commencé à fumer à 14ans… j’en ai maintenant 19.
J’avais peur de ne pas savoir me détacher de la clope.
Le problème c’est que ça me coûtais cher puisque étudiante et sans revenu… Tellement “addicte” que je piochais dans mon compte épargne, dans mon argent offert pour mes anniversaires…
Bref, la, ecigarette a été un investissement mais vite rentabilisé et je suis bien contente de ne plus fumer, ça ne me coûte plu qu’une trentaine d’euros par mois pour le liquides et les mèches.
coucou julie tres bon exemple de ta part pour arreter la cogareete tres bonne resolution bioàsi