Frères et soeurs : coups de gueule et coups de coeur

Les conflits entre frères et sœurs

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frère-soeur« Le petit dernier, il a tous les droits ! Mes parents préfèrent ma sœur ! Moi, on ne m’écoute jamais ! Être celle du milieu, c’est la pire place » ! Si ces constats peuvent être vrais dans certaines familles, ils sont souvent le reflet de jalousie dans la fratrie et la cause de beaucoup de disputes. Avoir des frères et sœurs, ce n’est pas toujours le bonheur et ça peut rendre marteau ! Disputes, chamailleries et jalousie sont le lot de beaucoup de fratries. Prendre sa place et accepter qu’il faille en laisser aux autres, tout un programme…

Partager la place

L’annonce de la naissance d’un petit frère ou d’une sœur peut parfois être source de grandes angoisses. Le ou les ainés s’inquiètent de se sentir abandonnés, mis à l’écart, moins aimés car les parents ne s’intéressent plus qu’au petit. On peut avoir l’impression qu’on a moins reçu au même âge et que soudainement, les parents nous accordent moins d’importance et ce, pour toujours…

En parler permet souvent d’être rassuré, d’entendre les parents reconnaitre qu’ils se focalisent trop sur le petit et que, toi aussi, tu as le droit à de l’attention. Parler, c’est aussi l’occasion de prendre conscience qu’un petit a besoin de plus de soins et de protection, c’est une manière de faire sa place et de se questionner honnêtement : « es-tu réellement oublié et/ou dévalorisé ou es-tu un spécialiste de l’injustice, un genre de Caliméro qui a toujours moins que les autres » ?

Je suis ce que je suis…

Les parents, la famille ou les profs ont parfois une fâcheuse tendance à faire remarquer qu’on n’a pas le même niveau en math que son aîné, qu’on est plus comme ci ou comme ça ! Ces commentaires peuvent démotiver et être source de tensions dans la fratrie. On se retrouve pris dans une compétition redoutable devant un concurrent qu’on aimerait oublier car on vit les choses en fonction de lui avec l’impression de ne jamais se détacher.

Cette rivalité va parfois donner lieu à des conflits. Parfois ce sont les frères et sœurs eux même qui s’inventent cette compétition en espérant que le « vainqueur » sera le préféré des parents…. La jalousie ne se joue pas à deux mais à trois : on est jaloux de sa sœur car on croit qu’elle est la préférée du père. Les disputes vont souvent loin et se répètent car on sait que, quoi qu’il arrive, il ou elle fera toujours partie de la famille mais le combat est souvent vain car les parents veulent avant tout la paix à la maison avant de savoir qui est le meilleur. Les relations fraternelles sont stimulantes, car elles conduisent à se dépasser et à se différencier mais attention à ne pas trop exagérer, vivre ensemble demande des efforts !

Je suis nul !

Parfois on trouve qu’il ou elle est parfait-e, on rêverait d’être à sa place. Mais est-ce que l’on n’idéalise pas un peu les choses ? Entre frères et sœurs, on vit ensemble depuis des années, on sait comment l’autre va réagir, on se connaît très bien. C’est ce qui fait qu’on se dit facilement des choses blessantes parce qu’on sait ce qui touche l’autre. Mais c’est aussi cette intimité qui fait qu’on peut se faire confiance. D’ailleurs, les frères et sœurs passent parfois des cris aux confidences dans la même journée : « ils s’adorent et se détestent ! » disent souvent les parents. Dans les relations frère-sœur, tempêtes et calme font partie de la routine ! On est jamais jaloux tout seul ! Qui dit que son frère ou sa sœur ne ressent pas la même chose ?

Quelles solutions ?

Vivre ensemble s’apprend et en particulier avec ceux qui font notre quotidien et que nous n’avons pas choisi. Les chamailleries, les disputes, la jalousie sont forcément au programme des relations entre frères et sœurs en particulier quand nous ne parvenons pas à trouver nos propres envies ou notre voie. Ne pas y arriver pousse en effet à accuser l’autre de nous avoir enlevé un bonheur qui nous revenait et de nous empêcher de réussir notre vie. Soyons réaliste, le bonheur est accessible même quand on n’est pas enfant unique mais pour cela, il faut apprendre à vivre pour soi, exister pour soi-même, en se souciant moins de ou des autres… !

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