Les mycoses vaginales
Chez la femme, les mycoses vaginales aussi appelées candidoses sont dues à un champignon, le candida albicans. Il existe normalement dans l’organisme en faible quantité.
Mais il peut devenir pathogène (c’est-à-dire nocif) s’il se multiplie anormalement. Cela arrive quand la flore vaginale, muqueuse qui protège le vagin, est modifiée et devient inefficace (par exemple à la suite de prise de certains médicaments, d’un diabète mal contrôlé…).
Chez l’homme une infection mycosique peut être à l’origine d’une inflammation du gland et du sillon entre le gland et le prépuce. Ce sillon s’appelle le sillon balano-préputial. On parle de “balanite du gland“.
Quels sont les signes ? Où se manifestent-ils dans le corps ? Après combien de temps ?
Chez la femme, on constate des pertes vaginales blanches, une inflammation importante de la vulve et du vagin ainsi que des démangeaisons.
Chez l’homme la mycose peut se traduire par des rougeurs, des tâches sur le gland et des démangeaisons.
Le temps d’incubation va de 3 jours à 2 mois.
Comment se transmet-elle ?
Le champignon peut être transmis par les rapports sexuels mais aussi par le linge de toilette, ou le bain en piscine contaminée.
Ce n’est donc pas qu’une IST.
Quel traitement ? Quelles précautions prendre ?
Ces mycoses peuvent être traitées par voie orale (capsules ou comprimés) ou par voie locale (comprimés vaginaux, ovules ou crèmes).
Pour les éviter, changer de sous-vêtements tous les jours et préférer ceux en coton. Ne pas prêter sa serviette de toilette. Lors des rapports sexuels, utiliser le préservatif qui est la meilleure des protections contre les IST.
Comment la dépister ?
Un examen clinique du médecin traitant peut suffire. Un prélèvement en laboratoire peut parfois être nécessaire pour rechercher une autre IST associée si le traitement n’est pas efficace.