Les émotions

A la recherche d’émotions fortes

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T’as déjà regardé les films d’horreur les plus flippants ? T’as déjà fait une montagne russe à plus de 100 km/h ? Est-ce que tu le sens toi aussi, cet attrait du défi, du risque, la recherche d’adrénaline ? Que tu sois casse-cou, ou plutôt prudent, l’adolescence est bien souvent une période d’expérimentations, et d’émotions fortes. Mais que cherche-t-on à travers ces expériences extrêmes ? Et que peut-on y trouver ?

Exploration, expérimentation, se sentir vivant !

Tu as peut être envie de te sentir vivant, de découvrir de nouvelles sensations, de vibrer. Fini le monde de l’enfance, à toi les nouvelles libertés que tu acquiers petit à petit. Peut-être que tes parents t’autorisent à rester dehors après les cours, à voir des films qui t’étaient auparavant interdits, ou à garder la maison tout seul pendant quelques jours. Explorer ses limites, par la recherche d’émotions fortes, ça peut aider à s’approprier ces nouvelles possibilités… Qui peuvent être effrayantes au début !

On se retrouve facilement perdu, entre le corps qui change, l’envie de grandir, la peur de grandir, et toute une série de sentiments contradictoires. Alors, dans la recherche d’émotions fortes il s’agit bien de chercher ses limites, de se tester, et d’éprouver son corps qui devient adulte. Cap ou pas cap de faire cette piste noire à ski ? De sauter en parachute ? De plonger dans la mer d’un rocher de 10 mètres ?

Lorsqu’on se trouve en situation de danger, le corps libère des hormones telles que l’adrénaline ou la dopamine, qui provoquent un puissant sentiment d’euphorie. On est en quelque sorte « shooté » par nos propres hormones car notre organisme est sur-activé, pour faire face à la situation de stress. C’est une des raisons pour lesquelles certaines personnes ne cessent de le rechercher, voire y deviennent accro.

Se découvrir sans se mettre en danger, pas si simple !

En recherchant des sensations extrêmes, on peut contrôler les conditions où elles arrivent. Et oui, ce n’est pas pareil d’avoir envie de se faire peur que d’avoir peur réellement. Lorsqu’on fait de l’escalade de façon encadrée, on découvre jusqu’où on est capable de grimper, tout en restant en sécurité. On peut expérimenter de nouvelles sensations en les maîtrisant, sans réelle menace pour soi.

Jusqu’à un certain point, il peut y avoir beaucoup de positif dans la prise de risque. Risquer, c’est l’occasion de découvrir, d’apprendre, de grandir. On se donne l’occasion de se dépasser en se mesurant à un adversaire plus expérimenté, et on se donne l’occasion d’apprendre à éviter les dangers sur notre route (y compris en scooter ). Mais si on se blessait vraiment ? Et si c’était grave ? Quand est-ce que la recherche d’émotions fortes, intimement liée à la prise de risque, devient une simple mise en danger ?

Quand la recherche d’émotions fortes tourne au cauchemar

On quitte la découverte et le coté vivifiant de la recherche d’émotions fortes lorsqu’elle devient auto-destructrice. Tu connais peut-être des personnes qui ont une consommation excessive d’alcool ou de drogue, des personnes qui ont de multiple partenaires sexuels sans se protéger, ou qui ont une pratique sportive dangereuse pour leur santé. Lorsque ces comportements sont répétés, que la personne ne peut plus s’en passer, ils sont le signe d’un mal-être profond. On est bien loin de l’exploration dont nous parlions tout à l’heure… Au lieu de se découvrir et de s’épanouir, on s’enfonce dans un cercle vicieux.

Il peut y avoir plein d’explications à ces comportements auto-destructeurs. Certains se sentent déconnectés de leurs émotions et ont besoin d’aller toujours plus loin, pour enfin ressentir quelque chose. D’autres cherchent à reprendre le pouvoir, face à une souffrance qui les dépasse. Ils trouvent un sentiment de toute-puissance en prenant toujours plus de risque, tout en se sentant vivant. D’autres encore se servent des émotions fortes pour s’empêcher de penser. Il s’agit d’éviter les soucis, les idées négatives. C’est l’anesthésie qui est recherchée, en se remplissant de sensations.

Si tu te sens pris dans une spirale destructrice, ou si tu connais une personne dont c’est le cas, il est possible de trouver de l’aide. Ta famille, tes amis, ou des proches en qui tu as confiance peuvent être de bon soutiens. Mais parfois cela ne suffit pas, ou c’est difficile de parler à son entourage. Dans ce cas, appelle nous au 0800 235 236 ou contacte nous sur le chat’ !

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