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Sans oui c’est interdit !

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Depuis quelques semaines, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche lance une campagne de communication dans les établissements et sur les réseaux sociaux pour sensibiliser les étudiant.es à la question du consentement.

T’en as entendu parler ?

Un slogan qui résume tout :

Tu commences probablement à être familier avec la notion de consentement mais un petit rappel n’est jamais de trop et c’est ce que cette campagne se propose de faire. Son slogan ? « Sans oui, c’est interdit » !

C’est simple et efficace 😎

Dire que « sans oui, c’est interdit », c’est bien rappeler que le consentement est quelque chose d’affirmatif : c’est pas ne pas dire « non » ou dire un petit « oui » de rien du tout, avec le regard qui se détourne ; c’est dire un « oui ! » franc et enthousiaste ! Un grand « OUIIIIIIIIIIIIII » (bon peut-être pas quand même…).

Comme le résume l’association Sexe & Consentement, la culture du consentement c’est donc s’assurer d’un « oui » explicite et enthousiaste ; prendre l’habitude de poser des questions simples (« Est-ce que tu veux ? », « Est-ce que je peux ? », etc.) ; écouter l’autre, respecter ses envies et ses propres limites ; accepter le non.

Trois notions clés :

Cette campagne se construit autour de trois notions clés : interpeller, questionner et sensibiliser

Interpeller, d’abord, les étudiant.es et ceux qui les encadre (enseignant.es, administratifs, associations) sur la notion même de consentement et sur les ressources qui existent lorsqu’on est exposé ou témoin d’une situation sinon litigieuse, en tout cas ambiguë.

Questionner ensuite nos représentations sur le consentement et nos manières d’agir. Peut-être que l’on trouve banal des choses qui, finalement, ne le sont pas tant que ça. Surtout que la vie étudiante est parfois propice à quelques débordements. En soirée, sous l’effet de l’alcool, les corps se relâchent et les esprits se désinhibent ; alors on fait parfois moins attention à son comportement ou à celui des autres

Sensibiliser, enfin, sur les dangers potentiels – il n’y a pas que ça bien-sûr, mais ils existent alors autant être vigilant.e – et les ressources à notre disposition.

Si tu es étudiant.e et que ce sujet t’intéresse, n’hésite pas à te renseigner auprès de ta fac sur ce qui est mis en place. Tu peux aussi nous appeler pour en parler !

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