Les parents/beaux-parents

Le divorce côté juridique

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divorceLes parents divorcent. Des changements vont intervenir dans notre vie. Quoi qu’il se passe, un père et une mère restent toujours des parents. Même si leur mariage se termine et s’ils ne vivent plus ensemble, ils seront toujours là pour défendre les intérêts de leurs enfants. Si on n’est pas d’accord avec leurs décisions, on a le droit à la parole. Notre avis compte dans les décisions qui seront prises et qui nous concernent.

Comment cela va-t-il se passer concrètement ?

  • La résidence : en cas de divorce, nos parents choisissent notre lieu de vie selon leurs obligations (lieu de travail, éloignement géographique…) et en fonction de ce qu’ils estiment être le mieux pour nous. Il existe de nombreuses possibilités. On peut, par exemple, vivre de manière régulière chez l’un et passer une nuit ou deux chez l’autre ainsi qu’une partie des vacances scolaires. Il est également possible de vivre en alternance chez les deux parents c’est à dire partager son temps entre les deux lieux de vie. Si on le souhaite et si nos parents sont d’accord, les grands-parents ou un autre membre de la famille peuvent nous héberger. Dans tous les cas on n’a qu’une seule adresse principale car la loi l’exige. Il faut que l’on soit d’accord avec l’organisation proposée et qu’on se sente à l’aise.
  • L’école : en principe on ne change pas d’établissement scolaire même si on habite dans deux maisons. Les deux parents sont tenus informés de nos résultats scolaires et l’un ou l’autre peut signer le carnet de liaison. Si on pratique une activité en dehors de la classe, nos parents s’organisent pour que l’on puisse la poursuivre.
  • Les frères et sœurs : si on a des frères et sœurs, on n’est, en principe, pas séparés (c’est le parlement des enfants qui, en 1996, a demandé que soit inscrit dans la loi le maintien des liens entre frères et sœurs). Néanmoins, la séparation est parfois nécessaire. L’important est que l’on puisse garder des contacts avec eux et les rencontrer régulièrement.

On va donc découvrir un nouveau lieu de vie et on va avoir à prendre de nouvelles habitudes. Il est normal de se sentir inquiet car cela fait beaucoup de nouvelles situations à découvrir (nouveaux voisins, nouvel environnement…). Il va falloir apprendre à vivre différemment mais on pourra probablement y trouver quelques avantages. On a toujours le droit à la parole si on souhaite manifester un désir comme l’envie d’aller plus souvent voir un de nos parents ou si on veut modifier l’organisation qui nous a été proposée.

Et si les parents ne parviennent pas à se mettre d’accord ?

Le juge aux affaires familiales (appelé JAF) a son mot à dire. Il cherche toujours à agir dans notre intérêt. Il peut décider de l’endroit où on va vivre ou de celui dans lequel on passera vos vacances. A part lui, personne ne peut nous interdire de voir l’un de nos parents. On ne peut pas s’opposer à sa décision même si on n’est pas d’accord car on est mineur. Par contre, on peut demander à ce qu’il nous reçoive pour nous entendre. On peut, dans ce cas, demander à être aidé par un avocat d’enfant qui fera connaître notre souhait au juge. Pour se faire, on a droit à l’aide juridictionnelle dont le bureau se trouve au tribunal de grande instance de notre domicile. Un avocat nous est attribué et on n’a rien à payer.

Tout comme nous, nos parents vont vivre une période difficile. Il est toujours douloureux de se séparer et on aimerait que la situation soit toujours « comme avant » mais si nos parents ont pris cette décision c’est qu’ils ne pouvaient sûrement pas faire autrement. Mais se séparer est parfois préférable aux disputes.

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