Que faire pour que cela s’arrête ?
Pour vous protéger, pour empêcher votre agresseur de « s’intéresser » à vous, mieux vaut ne jamais rester seul-e dans l’enceinte de votre établissement. Il est toujours beaucoup plus facile de s’attaquer à une personne isolée qu’à une personne dans un groupe. Alors, même si vous avez l’impression de ne plus avoir d’amis, vous avez encore des camarades : restez près d’eux, soyez entourés. Vous pouvez aussi vous mettre, dans la cour, à la cantine ou ailleurs, près d’une personne adulte (un surveillant, un prof)…
Demander de l’aide : vers qui aller ?
Sortir de sa place de victime demande beaucoup de force, de courage et de temps. On peut avoir peur des représailles, de passer pour une balance. Mais c’est en parlant que l’on peut arrêter ce cercle infernal du harcèlement dont les conséquences peuvent être lourdes.
Il y a d’abord les proches, les amis, les parents, une cousine ou un voisin en qui on a confiance : ils sont là pour écouter, soutenir, aider. Leur parler, c’est déjà se sentir moins seul, et de fait plus « armé » pour faire face et trouver les moyens de stopper le phénomène. Ils peuvent être aussi de bons conseils.
Ensuite, il y a les professionnels de l’établissement scolaire : au-delà de leur rôle pédagogique, ils sont là pour garantir à chaque élève de l’établissement un environnement suffisamment sécuritaire et protecteur pour que chacun puisse apprendre et s’épanouir. Parler de la situation au proviseur, au CPE, à l’infirmière scolaire ou au prof principal, c’est se donner les moyens de la désamorcer. Ils veilleront ainsi à vous protéger et à prendre des mesures pour que les coupables soient punis.
On peut préférer, dans un premier temps, exprimer sa souffrance auprès de professionnels anonymement et à distance.
Sur la ligne Fil Santé Jeunes – 0800 235 236 (anonyme et gratuit d’un téléphone fixe, tous les jours de 9h à 23h), on peut aussi parler librement et sans être jugé de ce que l’on vit, évoquer son mal être, ce qu’on ressent et être écouté.
Parce que le harcèlement à l’école est devenu aujourd’hui une véritable préoccupation des pouvoirs publics, le ministère de l’Éducation Nationale propose depuis peu un site internet ressource ainsi qu’une ligne téléphonique qui permet de parler de son vécu en tant que victime mais également de signaler les faits auprès des instances de l’Académie. Ce numéro est accessible à tous, jeunes, parents et professionnels.
La ligne « Non au harcèlement » : 3020
Vous avez raison quand vous dites qu’ y a d’abord les proches, les amis, les parents, : ils sont là pour écouter, soutenir, aider. Leur parler, c’est déjà se sentir moins seul, et de fait plus « armé Ils peuvent être aussi de bons conseils.Par contre vous etes vraiment a cote de la plaque quand vous dites:”nsuite, il y a les professionnels de l’établissement scolaire : au-delà de leur rôle pédagogique, ils sont là pour garantir à chaque élève de l’établissement un environnement suffisamment sécuritaire et protecteur pour que chacun puisse apprendre et s’épanouir.”les profs et les surveillants sont bien les derniers a nous donner un environnement seccuritaire et protecteur.les surveillants sont pour la plupart tout le temps en train d se moquer des élèves qui sont paumés. Et les profs adorent quand un eleve est mis a l’écart et en profitent pour l’engueler lui reprocher plein de choses !!des qu ils ont du pouvoir ils en abusent enormément!:o