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Ecolo, moi ?

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Quand on parle d’écologie et d’environnement, on peut vite se poser la question de son engagement : à quel point est-ce que ces sujets me préoccupent ? Quelles conséquences peuvent avoir les changements climatiques sur mon quotidien ? Et surtout… qu’est-ce que je peux faire ?

Je commence par où ?

« Moi, j’éteins toujours le robinet quand je me lave les dents ! »

« Oui ben moi je prends le train pour tous mes déplacements ! »

« C’est moi le plus écolo les gars, j’ai arrêté de me doucher ! »

Peut-être as-tu déjà entendu une de ces phrases, ou as-tu déjà dit ce genre de choses !  On sait que tu es un.e lecteur.ice assidu.e de notre site (mais si, mais si), alors il est possible que les notions d’éco-anxiété, de pollution, mais aussi d’engagement te disent quelque chose et t’aient déjà donné envie d’y réfléchir et pourquoi pas, de t’engager.

Comme tu t‘en doutes, un engagement peut demander du temps et de l’énergie et, au-delà de ça, être quelque chose dans lequel tu as envie de t’impliquer et qui te tient à cœur ❤️ Ce qu’on essaye de te dire là, c’est qu’on ne peut pas être de toutes les causes, et ce n’est pas grave ! ✌️

Causons !

Une cause qui te tient à cœur, d’accord, mais comment faire pour la trouver ?

Peut-être as-tu remarqué qu’il y a des sujets auxquels tu penses plus souvent que d’autres, ou que dans les conversations entre ami.e.s, tu as envie de dire plein de choses sur un thème sur lequel tu t’es renseigné.e (non, pas la K-Pop, enfin quoique, c’est plus écolo d’aller en Corée du Sud en avion ou en bateau..? Hum, on s’égare 😅). Par exemple, tu es avec des potes et Jacky a envie de commander des sushis, mais toi, tu as vu un documentaire sur la pêche intensive qui t’a beaucoup impressionné.e il y a trois jours et tu aimerais bien leur en parler.

S’engager, ça peut donc déjà passer par des discussions avec ses proches. Et, écouter quelqu’un d’autre parler de son engagement pourra aussi te donner des idées, comme cette amie devenue végétarienne et qui a appris à défendre ses choix.

…action !

Bon, ok, c’est bien beau d’en parler, mais si tu veux t’engager dans ton quotidien, qu’est-ce que tu peux bien faire pour commencer ? Déjà, pourquoi ne pas envisager de te déplacer plutôt en transports en commun si cela t’est possible, ou en vélo ?

Concernant l’alimentation, il y a aussi des choses auxquelles on peut réfléchir : sais-tu, par exemple, qu’il est bon de manger de saison mais aussi, si possible, local, c’est-à-dire des aliments qui ont été produits dans ton pays, voire dans ta région ? En effet, ça évite de consommer trop de carburant inutilement 🤗

Maintenant que tu as ta pomme et ton vélo, tu as envie de voir les choses en plus grand –

et peut-être aussi de passer d’actions individuelles à collectives ?

Tu peux, par exemple, te renseigner sur les associations près de chez toi, selon les valeurs que tu souhaites défendre: protection des animaux, préservation des forêts ou des océans… que tu sois déjà majeur.e ou encore mineur.e, tu as le droit d’adhérer à l’asso de ton choix.

Tu peux aussi, avec des ami.e.s, réfléchir à organiser un clean up (dans notre belle langue de Molière : nettoyage, tout simplement), une opération qui vise à lutter contre la pollution à travers des actions simples : en gros, chacun.e prend un sac et des gants, on délimite une zone, et c’est parti pour ramasser les déchets qui trainent ! Ce genre d’action peut prendre place aussi bien en ville qu’en bord de mer, par exemple. Depuis maintenant quelques années, le troisième samedi du mois de septembre est décrété Journée mondiale du nettoyage de la planète. 🐳

Régulièrement, des collectifs militants organisent également des manifestations : peut-être as-tu déjà vu ou même participé à une Marche pour le climat ?

Par ailleurs, des mouvements de jeunes sont en général présents aux sommets sur le changement climatique : par exemple, en septembre dernier, des centaines de jeunes ont participé pendant trois jours à l’évènement « Youth4Climate » organisé par l’ONU, afin qu’ils et elles puissent rédiger un document avec leurs propositions pour la planète à destination d’une soixantaine de ministres de l’environnement.

A la pêche aux innovations

Des prix récompensent régulièrement les initiatives écolo : récemment, en France, le prix Engie Energie a été attribué à Maxime Feugié pour le projet Ec’eau, une manière de recycler les eaux usagées des logements (douche, toilettes, lave-linge…) pour en faire de l’électricité ; Anais Bounaix, elle, a lancé Cot’n’Co, une entreprise de cotons démaquillants lavables et faits à partir de chutes de tissu par des personnes en voie de réinsertion.

Chez nos voisins Irlandais, Fionn Ferreira, lui, a conçu un aimant à plastique pour éliminer les particules (de plastique, donc !) présentes dans l’eau…

Comme tu le vois, il est possible d’innover dans des domaines très différents les uns des autres, avec pourtant un but commun : limiter nos déchets, réutiliser ce qui existe déjà plutôt que de fabriquer inlassablement de nouvelles choses, produire des objets durables.

Et toi, avec tout ça, tu as des idées ? Envie de mettre en place de petits gestes du quotidien, ou même d’impliquer ton établissement scolaire dans un projet de développement durable ?

Le label eco-ecole.org incite et aide les écoles à mettre en place des projets écolo. Alors, si tu te sens motivé, c’est le moment 💪

Et si tu as envie de nous tenir au courant, ou que ces questions te préoccupent, n’hésite pas à nous appeler au 0800 235 236, c’est gratuit et anonyme, tous les jours de 9h à 23h.

Et pour terminer cet article sur l’urgence climatique on laisse le dernier mot à Jamiroquai !

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