Malade ?

J’en ai marre !

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Visuel_campagneJFA2013« Allergique et/ou asthmatique » : j’en ai ras-le-bol ! Marre de prendre mon traitement ! Marre de penser que je vais peut-être avoir une crise ! Marre de prévoir mes activités, mes sorties, mes voyages en fonction de ça ! Marre que mes parents me le rappelle sans cesse ! Marre de devoir y penser ! »

Les allergies et l’asthme ont en commun de se signaler par des crises plus ou moins fréquentes, et plus ou moins violentes. Parfois on peut avoir envie d’essayer de faire comme si on oubliait qu’on était malade…

Comment prévoir l’imprévisible ?

L’adolescence c’est l’instant de toutes les découvertes. On apprend progressivement à devenir autonome. C’est le temps des premières fois. Premières sorties tout seul, premières soirées, premier groupe de musique qui ne plaît pas à nos parents, premier baiser… C’est aussi le temps où l’on est surpris. Le monde s’ouvre à nous et tout est possible.

Ça peut parfois être effrayant tous ces possibles. Et on peut se sentir écrasé sous le poids de tous ces choix à faire pour soi (choix de son look, choix de la filière dans laquelle on va s’orienter, choix de ses premières amours…). Mais c’est aussi un moment où l’on acquiert un peu plus de liberté !

Quand on est asthmatique ou allergique, on n’a pas tout le temps et toujours envie de «faire attention» ! Un traitement c’est contraignant, et les contraintes on en a déjà tellement de la part des parents et des profs ! Et pour les allergies sans traitement comme les allergies alimentaires, faire sans cesse attention et se priver de ce qu’on aimerait manger avec les copains est tout aussi contraignant.

Alors un vent de rébellion souffle parfois sur nous : «A bas la Ventoline (les bronchodilateurs) et les antihistaminiques !!! Vous ne passerez plus par là !! Je sors sans vous !!!»

Une rébellion contre qui ?

Une rébellion contre les contraintes, ok, mais pas seulement ! On peut aussi ne pas être d’accord avec le principe même d’être malade. On en veut à la terre entière, à ses parents, et parfois à soi-même, de réagir si violemment à des particules invisibles comme les acariens, la poussière, le pollen, ou encore l’arachide (et bien d’autres) !

On n’accepte pas d’être différent et on peut même être en colère contre ses parents que l’on peut rendre responsables de nos imperfections et de nos souffrances.

Entre une impression de toute-puissance et le déni des crises (plus ou moins handicapantes mais toujours gênantes) on peut parfois faire comme si on pouvait se passer de son traitement. Malheureusement les crises sont sans pitié et elles se déclenchent malgré notre désir d’oublier.

Combattre un ennemi invisible

Donc, faire comme l’autruche et enfouir sa tête dans un trou en pensant que, parce qu’elle ne voit plus son prédateur, elle est protégée, ça ne marche pas ! Il va falloir sortir la tête du trou et affronter son ennemi !

Pas facile car il est invisible ! Mais le traitement est justement votre arme secrète : un super laser à coup de pschitt, des comprimés surpuissants ou encore une crème magique vous permettent de combattre les ennemis intérieurs qui vous attaquent !

Même s’il est normal d’avoir envie d’improviser vous aurez toujours besoin de quelques précautions pour passer une bonne journée. Mais ce qui compte, c’est qu’allergique ou asthmatique, vous n’en restez pas moins un ado, non ?

Tu as des questions, des inquiétudes, besoin de conseils, envie de discuter avec un professionnel ?

L’association Asthme et allergies t’informe :
Un numéro vert : 0800 19 20 21 (appel gratuit)
Un site internet : www.asthme-allergies.org
Sur les réseaux sociaux :
https://twitter.com/asthmeallergies
www.facebook.com/associationasthmeetallergies

Le site de la campagne Allergie, j’agis ! : www.allergiejagis.org

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