La sécheresse vaginale
La sécheresse vaginale pourrait se comparer à la panne d’érection. Et oui, le mécanisme en jeu est le même ! Lors des rapports sexuels, sous l’effet de l’excitation et du désir, le pénis durcit afin de permettre la pénétration. La femme, sous le même effet de l’excitation et du désir, a une dilatation et une lubrification vaginales qui permettent également la pénétration.
Qu’est-ce que la lubrification ?
Également appelée « la mouille » par ceux qui ne connaissent par le terme scientifique, la lubrification est le résultat d’une excitation sexuelle (masturbation, préliminaires). Ces caresses font monter le désir et provoquent chez la fille un gonflement des vaisseaux sanguins au niveau des muscles vaginaux. Les corps érectiles qui entourent le vagin se remplissent de sang, gonflent et laissent passer une partie du liquide qu’ils contiennent. Ce liquide répond au même mécanisme que la transpiration c’est pourquoi on l’appelle transsudation vaginale.
Pourquoi parfois ce mécanisme ne fonctionne-t-il pas ?
La lubrification étant le résultat du désir sexuel, la sécheresse vaginale peut se produire suite à une absence de désir de la part de la fille. Quand un rapport a lieu sous la contrainte, sans envie, pour faire plaisir à l’autre, à la va vite, dans une situation stressante, parce qu’on n’ose pas dire non, les conditions ne sont pas réunies pour laisser monter l’excitation et la pénétration devient difficile. Comme le rapport est alors désagréable ou douloureux, les muscles ont une réaction réflexe de contraction : ils se ferment pour empêcher une action douloureuse. Si la lubrification est insuffisante alors que toutes les conditions sont réunies, c’est que d’autres facteurs peuvent en être à l’origine : un traitement médicamenteux qui assècherait les muqueuses, une contraception hormonale mal adaptée (surtout s’il n’y avait pas de sécheresse avant la prise de cette contraception), certains produits psychotropes, une infection vaginale, une hygiène excessive (type douche vaginale).
Comment y remédier ?
Pour que l’acte sexuel soit agréable, il faut prendre le temps. Prendre le temps de se faire des caresses, des câlins, des papouilles… Tout cela contribue à faire monter le désir et à optimiser les conditions de la pénétration. Les femmes ont parfois besoin de plus de temps que les hommes pour être en condition. Aux garçons d’être patients et attentifs, aux filles d’oser leur dire où elles en sont. Si ce sont des médicaments qui assèchent la muqueuse, vous pouvez vous faire aider en appliquant un gel lubrifiant à l’entrée du vagin ou sur le pénis. Attention à choisir un gel à base d’eau si vous utilisez des préservatifs car les gels gras fragilisent le latex.
Si les douleurs persistent après les rapports ce peut être le signe de mycoses provoquées par des micro-lésions dues aux frottements. Avant d’en arriver là, il est alors important que vous puissiez en parler à votre médecin, à votre gynécologue ou à une conseillère conjugale et familiale. Cela peut faire partie des petits désagréments qui permettent d’apprendre à connaître son corps, à l’écouter et à accéder à une sexualité plus épanouie.
Alors, la panne sexuelle c’est pas que chez les garçons, chez les filles aussi, ça arrive ! Pas de panique, on dialogue, on reprend confiance et ça repart !
Je n’utilise plus de préservatif car lorsqu’il pénètre je ne le sens pas est ma faute ou la qualité du préservatif ?
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j’ ai 29 ans ,j’avais trois ans de mariage mais j’ai peur de la relation sexuelle et j’ai pas laisser mon mari de pénétrer son pénis dans mon vagin
j’ai utilisé des lubrifiants pour éviter les douleurs mais il y a aucune amélioration,je me sens jamais que je suis une femme j’aime mon mari