Malade ?

La vie à l’hôpital

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urgencesChaque histoire est différente, chaque hospitalisation aussi. De l’intervention chirurgicale à la prise en charge d’une longue maladie, ce ne sera ni le même temps passé à l’hôpital, ni les mêmes « habitudes ».

Mais que l’ambiance de l’hôpital soit connue ou toute nouvelle, elle a des points communs : il y a plus de contraintes qu’à l’extérieur. Les contraintes des soins qui sont dues à la cause de l’hospitalisation (maladie, opération…) et celles qui viennent de l’organisation de cette énorme machine qu’est l’hôpital. Pour mieux les supporter, il faut réussir à trouver ses propres petits trucs, pour se sentir libre !

L’organisation de la journée…

Pour que l’hôpital « tourne » et puisse fonctionner, il a un rythme, différent de celui de la maison. Lever le matin, soins, repas à heure fixe, visites médicales le matin, visites perso l’après-midi, ronde de nuit à heures fixes… Et on ne peut pas modifier ce train-train ! Déjà, à la maison, les horaires imposés sont souvent frustrants, mais là, ils ne sont pas négociables. Imaginez tout un hôpital qui essaierait de se plier aux volontés de tout le monde… Ce serait vite ingérable.

Par contre, rien ne vous empêche d’en discuter avec le personnel. Envie de manger un peu plus tard le soir ? Demandez s’il serait possible exceptionnellement de réchauffer votre plat au micro-onde. Mais n’oubliez pas qu’un petit service rendu doit se faire de manière confidentielle : si vous racontez ça le lendemain à tout le service, ça risque de mettre la personne qui vous aura aidé dans une situation difficile.

Vous pouvez aussi mettre en place VOS petits rituels. Passer un coup de fil à la maison le soir après le repas familial, manger vos gâteaux préférés que l’on vous aura rapportés au goûter ; ces petites choses peuvent vous aider à garder vos repères !

Les loisirs à l’hôpital

C’est sûr, on est loin de la colonie de vacances. Pensez à amener des objets qui vous permettent de continuer à faire ce que vous aimez. Des magasines (il y a souvent des librairies dans les hôpitaux), des cahiers pour dessiner, un lecteur MP3, une console portable… mais faites attention, l’hôpital est un lieu public où les chambres ne ferment pas à clef. Il y a souvent des petits coffres pour ranger les objets de valeur.

Comment s’aérer ?

Pour ceux qui ne sont pas au alités, vous pouvez sortir du service (mais pas de l’hôpital) à condition de prévenir et d’avoir l’autorisation de l’équipe. N’hésitez pas à aller demander au poste de soins. Il y a souvent une cafétéria et des jardins.

Il y a aussi en pédiatrie des salles de jeux qui peuvent vous permettre de jouer avec les plus petits. Cela peut aider à trouver un peu de sens à tout ce qui arrive et à se changer les idées !
Vous pouvez aussi, si vous devez rester allongé, demander s’il y a d’autres jeunes de votre âge dans le service et signaler que vous êtes d’accord pour qu’ils viennent faire connaissance avec vous dans votre chambre s’ils ont envie.

La maladie, la perte de son intimité, la séparation d’avec la famille et les copains sont autant de choses qui peuvent isoler. Les contraintes, le fait de vivre une situation que l’on n’a pas choisie peuvent vite faire que l’on se sente seul et incompris. Si vous sentez que c’est votre cas, parlez-en à l’équipe, aux autres patients que vous croisez et à vos visiteurs ! Et surtout n’oubliez pas que pour se sentir bien, c’est aussi à vous de créer des petits instants où vous pourrez faire ce que vous voulez !

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