Malade ?

Le chikungunya

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Des moustiques responsables de cette maladie auraient été détectés dans le Sud de la France. Pour mieux lutter contre cette maladie, rien de tel que de bien la connaître.

Le chikungunya n’est pas une maladie nouvelle. Son nom a été utilisé pour la première fois en 1953 lors d’une épidémie en Tanzanie, il veut dire en souahéli : « marcher courbé« .
C’est le moustique aedes albopictus qui est le vecteur de transmission de cette maladie, c’est pourquoi on parle d’arbovirus (virus transmis par un insecte).

La maladie chez l’Homme se caractérise par

  • Une apparition des symptômes de 4 à 7 jours.
  • Une fièvre soudaine (> 38,5°) qui dure de 2 à 5 jours accompagnée de maux de tête.
  • Des douleurs aux extrémités des membres.
  • D’autres symptômes peuvent apparaître : conjonctivite, éruption cutanée, nausée.
  • Des douleurs persistantes aux articulations pendant plusieurs mois.
  • Un risque de transmission de la mère à l’enfant au 9ème mois de grossesse.

La transmission

Elle se fait généralement par la piqûre d’un moustique. Il n’y a pas de transmission d’homme à homme et aucune transmission par l’air. Lors d’une piqûre, le moustique prélève le virus sur une personne infectée (une personne est porteuse du virus pendant la 1ère semaine des symptômes). Ce virus se développe à l’intérieur du moustique. A l’occasion d’une autre piqûre, il le transmet à une personne saine.

Traitement

Il n’y a pas de traitement efficace contre le virus. Aucun vaccin ni médicament n’existent pour l’instant, chaque symptôme est traité et la convalescence se révèle parfois longue.
En cas d’alerte, le contrôle de la maladie réside dans la lutte contre la prolifération des moustiques. Éviter les piqûres de moustique c’est protéger notre santé et celle de notre entourage. Quelques mesures simples peuvent s’imposer : porter des vêtements longs en début et fin de journée, imprégner ses vêtements d’insecticide, utiliser des répulsifs sur les zones de peau découvertes, installer des moustiquaires.

Enfin, au niveau de l’environnement, il est nécessaire de réduire les possibilités de développement des larves de moustiques, friandes des milieux humides. A l’extérieur, les récipients remplis d’eau doivent être vidés (après le passage de la pluie notamment), les tas de détritus éliminés, les plans d’eau stagnante chlorés ou peuplés de poissons.
Enfin, celui qui est atteint de la maladie développe une « immunité acquise à vie », il ne peut plus être infecté.

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