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Le jeu pathologique

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Il t’est peut-être arrivé de jouer à des jeux de hasard et d’argent comme les jeux de cartes (le poker), les petits « tickets  à gratter » achetés dans les bureaux de tabac, ou la fameuse roulette du casino. Ces jeux divertissent et procurent de l’excitation et du plaisir. Si nous apprécions tous ces sensations, certains y prennent goût plus que d’autres, au point de développer une addiction…

A partir de quand le jeu peut-il devenir problématique ?

Concernant les jeux d’argent le premier risque est bien entendu de perdre plus d’argent que ce que l’on pourrait se permettre. Le hasard ne se maîtrise pas et plus l’on joue plus l’on perd de l’argent.
Jouer trop souvent amène alors inéluctablement à une situation financière difficile. Les dettes accumulées peuvent amener à mentir à nos proches, à voler de l’argent, à avoir des activités illégales afin de se procurer de l’argent… Lorsque les problèmes d’argent arrivent, que l’on souhaite arrêter ou jouer moins et que l’on n’y arrive pas, on peut dire alors que l’on a perdu la maîtrise du jeu. Le jeu-plaisir est devenu jeu pathologique.

Comment éviter de devenir un joueur problématique ?

Ceux qui doivent s’alerter sont tout d’abord ceux qui aiment jouer et qui commencent à pratiquer régulièrement. Il faut d’ailleurs particulièrement se méfier des jeux on-line si faciles d’accès.
Au début le jeu ne pose pas spécialement problème, au contraire on ne voit que le positif, l’excitation et les sensations procurées. Si certains arrivent à se raisonner rapidement et se poser des limites, d’autres s’autorisent à continuer à jouer malgré les pertes d’argent. Parfois un gros gain va donner l’impression au joueur qu’il est particulièrement chanceux et il rejouera alors en perdant la valeur du gain et plus encore. Il faut donc rapidement se poser des limites en termes de quantité d’argent et de fréquence de jeu. Par exemple : « je ne joue pas plus de 20 euros deux fois par mois ».
Enfin, il peut être profitable d’essayer de trouver d’autres divertissements qui nous plaisent, d’autres plaisirs, moins risqués et plus constructifs, si possible ! Si malgré tout on a du mal à respecter des limites le mieux est de se faire aider pour arrêter cette pratique. Plus on agit tôt mieux c’est car il est plus facile d’arrêter et les dégâts financiers et relationnels sont moins importants.
Pour se motiver à réagir il peut parfois être utile de comparer les bénéfices que l’on tire du jeu (plaisir, excitation, oubli des problèmes…) et les conséquences négatives (dettes, activités illégales, problèmes relationnels…).

Quelles aides pour les joueurs à problème ?

Lorsque le jeu devient un problème et que l’on n’arrive plus à sortir de cette « spirale » il est important d’aller chercher une aide à l’extérieur. Trouver un soutien et des conseils, être aidé-e dans des démarches administratives… Quelle que soit l’aide que l’on choisit ce qui importe c’est de ne plus rester seul-e.
Il est possible de trouver une aide gratuite et personnalisée au sein des CSAPA (Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie). La plupart de ces centres ont des consultations spécialisées en « jeu pathologique » où il est possible de rencontrer un médecin, un psychologue ou même une assistante sociale qui pourra travailler sur la question du surendettement et des aides financières.

Pour avoir des informations, des conseils ainsi que des adresses de consultations il existe un site internet édité par l’INPES (Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé) spécialisé sur le jeu pathologique : www.joueurs-info-services.fr.

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