Choisir ses études
Il y a des moments dans la vie, comme celui de l’école, qui sont plus propices aux questions concernant notre avenir. “Que vais-je faire plus tard ? Quel métier m’attire le plus ? Dans quelle voie s’engager ? Quand on est collège puis au lycée, il est très fréquent de ne pas savoir et c’est normal” !
Même si certains savent déjà et sont décidés (Fac de droit, Bac pro Commerce, devenir peintre, entrer dans l’entreprise familiale, École d’Ingé., CAP petite enfance, Prépa éco, etc…), pour d’autres c’est le flou le plus absolu. On se pose la question : “Ai-je les capacités et/ou l’envie d’entreprendre des études ? Si oui, lesquelles ? Ai-je plutôt envie de travailler rapidement” ?
Comment s’y prendre ?
La première chose c’est de ne pas paniquer et de se poser les bonnes questions. On peut, pour commencer, se demander quelle passion, vocation, quels intérêts nous animent dans la vie. Est-ce qu’on peut imaginer faire de nos hobbies un métier : par exemple “est-ce que j’aime les animaux au point de devenir vétérinaire” ?
Ensuite, on peut se demander si on envisage de faire des études plutôt courtes, plutôt longues, en continue, en alternance, ou pas d’études du tout. Si on opte pour l’université, mieux vaut aller jusqu’à la licence 3, voire le master, pour espérer décrocher un poste en lien avec ces études-là.
Pour les écoles spécialisées et les grandes écoles il faut compter 5 années d’études, sans parler des études de médecine qui, elles durent minimum 10 ans.
Pour un BTS ou un DUT, 2 années suffisent. Les bacs pros, quant à eux, (3 années de formation après la 3ème) permettent de renter directement dans la vie active.
Faire le point est important : à l’issue de la 3ème, dans quelle filière est-ce que je veux m’engager ? La voie générale (qui comprend les bacs L, ES et S), la voie technologique, la voie professionnelle, quitter l’école ? Bon nombre de possibilités existent, il faut se laisser le temps de la réflexion pour construire petit à petit son orientation.
Où se renseigner ?
On peut dans un premier temps essayer d’en parler avec ses proches, ses amis, ses parents, un frère ou une sœur plus âgés qui, eux, seront déjà passés par là.
On peut également essayer d’en discuter avec son prof principal, pour avoir son avis sur la question, lui qui nous connaît bien scolairement : est-ce qu’il nous voit faire des études, plutôt longues, plutôt courtes, dans quel domaine etc…
On peut également rencontrer une conseillère d’orientation, soit celle de l’école s’il y en a une, soit dans le CIO (Centre d’Information et d’Orientation) de la ville, pour consulter dans un premier temps, les fiches de documentation jeunesse (CIDJ) et trouver, avec l’aide de la conseillère, LA filière qui va nous motiver. On peut aussi consulter sur internet leurs logiciels d’aide à l’orientation qui proposent des questionnaires d’intérêt.
Enfin, il existe aussi des centres de bilans d’orientation scolaire et professionnelle. Ces structures privées et payantes permettent, à l’aide de tests d’aptitudes intellectuelles et de personnalité, de faire le point non seulement sur nos capacités, notre tempérament, nos acquis, nos centres d’intérêt, mais aussi sur nos faiblesses, nos blocages, nos craintes, etc…
Enfin, il ne faut pas hésiter à se rendre dans des salons (salon de l’Éducation, salon des métiers, salon de l’Étudiant etc…) : cela permet d’assister à des conférences sur de nombreux métiers et de parler avec des professionnels. Le mieux est de préparer cette visite : repérer en amont les écoles présentes, préparer un petit questionnaire, avoir de quoi prendre des notes, etc… Attention toutefois aux discours de certaines écoles : il y en a qui sont très honnêtes mais d’autres ne pensent qu’à obtenir des inscriptions parfois très chères. Si on a une école en tête, le mieux est d’aller voir sur place et de parler avec les étudiants.
Et puis la réorientation c’est possible !
On a droit à l’erreur : notre système éducatif nous l’autorise. Une fois le collège quitté, rien n’est figé, aucun choix n’est définitif. Il existe des passerelles, des équivalences, des formations accélérées, des remises à niveau qui nous permettent de rebondir d’une filière à une autre. D’autant qu’aujourd’hui un principe européen demande aux écoles de raisonner en « semestres » (périodes de 6 mois qui permet d’organiser deux sessions dans une année scolaire), ce qui facilite une réorientation sans perdre trop de temps.
Pour les lycéens, il y a APB (Admission Post-Bac). C’est un système qui permet de déposer sa candidature pour s’inscrire dans l’établissement de son choix, une fois le bac (ou une équivalence) en poche. Ce dispositif permet de les lister et les classer par ordre de préférence. On a la possibilité de changer ou de reclasser ses vœux jusqu’aux alentours du 20 mars.
Maintenant que tu as toutes les cartes en main, à toi de jouer !