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Écrire : un peu, beaucoup, passionnément !

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Si tu aimes la lecture, t’évader dans des textes, te plonger pendant des heures dans les mots de tes auteurs et autrices préféré.es, peut-être que tu aimes aussi être de l’autre côté du miroir et créer, à ton tour, des univers imaginaires, ou bien décrire ton quotidien ?  Voyons ensemble quel plaisir l’on peut trouver à écrire.

Ecrire : tout le monde le fait ?

On peut avoir envie, ou besoin, d’écrire pour différentes raisons : au départ, on va dire que c’est un peu obligé pour chacun et chacune d’entre nous : tout comme lire, écrire est un apprentissage fondamental, qui nous permet de comprendre le monde qui nous entoure et de pouvoir communiquer. On apprend à dessiner les lettres à peu près droites, sans trop forcer (ah, les trous de stylo dans les pages du cahier à force de vouloir s’appliquer… oups !), et puis plus tard on apprend à taper sur un clavier et à écrire sur un ordinateur ; si tu as un téléphone, sans doute que tu l’utilises aussi régulièrement pour écrire des messages. Peut-être es-tu aussi sur les réseaux sociaux, et que tu postes du contenu sur ce qui t’intéresse ? Donc, même si tu ne t’en rends pas forcément compte, toi aussi tu écris au quotidien 😉

Ecrire, oui, mais (pour)quoi ?

On peut écrire des textes de différentes natures ; déjà, on peut écrire sur des sujets très proches de soi et ancrés dans la vie de tous les jours (et non, on ne parle pas de listes de courses), avec notamment ce qu’on appelle un journal – souvent on ajoute même le terme « intime » -, qui comme son nom l’indique est une pratique… journalière. Mais on écrit quoi dans un journal ?

Hé bien, il n’y a pas de consigne, mais en général on écrit ce qu’on a fait, vu ou vécu dans la journée ; on peut aussi déposer ses questionnements, voire ses souffrances. Un journal, c’est comme un confident extérieur, alors qu’on se parle à soi-même. Quand il y a des choses qu’on a du mal à dire, qu’on ne sait pas à qui adresser, ou bien qu’on a envie de dire ce qu’on ressent à quelqu’un mais qu’on n’ose pas, ça peut être très réconfortant de se plonger dans sa bulle et de laisser les mots sortir ! Il n’y a pas de bonne manière de faire, et ça reste, a priori, confidentiel.

Parfois aussi, quand on relit des semaines, des années ou des mois plus tard ce qu’on a écrit dans des moments difficiles, on se rend compte qu’on est déjà passé.e par là, et qu’on a survécu.

L’angoisse de la page blanche

Peut-être que, contrairement aux situations évoquées plus tôt, tu aimerais bien laisser libre cours à tes sentiments sur papier, mais écrire est pour toi difficile, fastidieux, voire une source d’anxiété. Parfois tu ne se sens pas très à l’aise parce-que ça te rappelle des difficultés avec l’orthographe, avec la grammaire et la syntaxe, ou que tu peux avoir peur de ne pas savoir « bien » t’exprimer, de n’avoir rien à dire ou que ce ne soit pas intéressant.

Rassure-toi, comme dans toute forme d’expression subjective, il n’y a pas une seule manière de faire et chacun.e fait avec ce qu’il a en elle ou en lui ! On a le droit de prendre son temps, d’expérimenter, de laisser libre cours à ce qui nous traverse sans chercher à reproduire un modèle ou à répondre à des normes. Pablo Picasso, qui est une figure emblématique de la peinture et dont l’œuvre est très reconnue, a dit un jour qu’il lui avait fallu « toute une vie pour apprendre à dessiner comme un enfant ». Alors, si tu as envie de te lancer, peu importe que tu aies ou non l’âme d’un Victor Hugo : à ton stylo J

Quand l’écriture devient scarification

Il est possible qu’en lisant ces lignes, si tu es concerné.e, cela te fasse penser à autre chose : la scarification. Ecrire : en grec ancien, le mot γράφειν signifie « écorcher, égratigner, tracer des signes, graver ». Tu as donc pu voir qu’une des significations du mot écrire, c’est « écorcher, égratigner ». Les scarifications, ces marques qu’on grave dans sa peau, c’est à certains moments une manière de dire, de faire sortir quelque chose de soi en laissant couler son sang, mais aussi de se souvenir de ce qu’on a vécu en laissant une trace – parfois visible pour les autres, parfois seulement pour soi.

Si tu rencontres ce type de souffrance, et que tu en viens à te faire du mal en te scarifiant parce que tu ne sais pas comment dire tes maux autrement, n’oublie pas que nous sommes là et que tu peux nous contacter tous les jours au 0800 235 236 entre 9h et 23h, mais aussi, pour rester dans le thème, nous écrire via le chat’ jusqu’à 22h !

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