Les difficultés scolairesLes troubles DYS

La dysgraphie

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DysDéfinition

La dysgraphie est un trouble de l’écriture. Elle consiste en des difficultés à écrire, à former ses lettres, parfois à les lier ou à suivre une ligne… l’écriture peut alors devenir illisible, anarchique. Les lettres ne sont pas toujours de la même taille et les espaces entre les mots peuvent être trop petits ou au contraire trop grands.

L’écriture est un apprentissage qui prend parfois du temps mais la dysgraphie empêche de faire des progrès et peut dégoûter d’écrire. Ainsi, avoir une écriture dysgraphique, c’est un peu comme écrire de la main gauche alors que l’on est droitier (ou l’inverse).

Symptômes

« Personne ne comprend ce que j’écris », « Je n’écris pas parce que j’ai honte de mes pattes de mouches »… La dysgraphie est un trouble qui peut se manifester soit dès l’apprentissage de l’écriture, à l’école primaire, soit à la suite de problèmes neurologiques (conséquences d’accidents) entrainant des difficultés à coordonner ses mouvements pour bien tracer les mots sur sa feuille.

Différents types de dysgraphie peuvent s’observer : dysgraphies dues à la maladresse, celles dites « molles » (où l’écriture manque de tenue), celles où l’on est tellement crispé que l’écriture est « raide », celles « impulsives » (qui s’expriment par le fait d’écrire trop vite, sans structure, les lettres perdant leurs formes). Les dysgraphies « lentes » quant à elles concernent des personnes appliquées et précises mais qui, pour écrire correctement, doivent fournir d’importants et épuisants efforts.

Conséquences 

Il peut y avoir une lenteur importante : l’élève est en décalage par rapport au rythme global de la classe car chaque tracé lui prend beaucoup de temps.
Le dysgraphique rend bien souvent des devoirs à l’aspect de « torchon » : les cahiers, les devoirs sont désorganisés, pas soignés, bâclés.
Du coup, cela entraîne des réflexions de la part des profs qui s’attachent au rendu visuel des copies et peuvent penser que l’élève le fait exprès et s’en fiche. Par maladresse et ignorance, ils peuvent humilier l’élève devant ses camarades.
Toutes ces conséquences peuvent entraîner une mauvaise estime de soi : on se sent incapable d’écrire ou de rendre un travail écrit bien présenté ce qui peut faire perdre confiance en soi et penser qu’on n’y arrivera jamais car on serait « nul ».
Mais les progrès technologiques permettent de mettre en place des stratégies pour « alléger » ces troubles : en rédigeant sur ordinateur, la dysgraphie est moins visible et handicapante, ce qui peut permettre de se sentir mieux dans ses devoirs et son travail scolaire.

A cela peuvent s’ajouter des difficultés à bien tenir son crayon, des crampes de la main, des difficultés à être cordonné entre son bras, sa main, ses doigts et sa pensée, des soucis qui nous encombrent et nous empêchent de bien apprendre…

Fréquence

De 5% à 25% des enfants seraient dysgraphiques (en fonction des études) ; les garçons seraient 3 fois plus touchés que les filles. Mais la dysgraphie se présente rarement seule : elle est souvent associée à d’autres troubles DYS, ce qui peut expliquer certains pourcentages élevés.

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