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La violence des images

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téléChez toi, dans la rue, dans les transports, à la salle de sport, à la télé ou le portable… : les images sont partout ! Quand tu choisis de les regarder pour ton plaisir, pour te détendre, pour t’informer, a priori pas de souci. L’omniprésence des écrans fait qu’il n’est pas facile de contrôler les images qui se présentent à nous. Et puis il t’est peut-être arrivé d’avoir envie de visionner des choses choquantes, pas tout à fait “de ton âge”, pour tester un peu tes limites…

Une violence qui prend différentes formes

La première violence qui vient à l’esprit, c’est souvent la violence physique (coups, sévices corporels…), qui peut apparaître par exemple dans certains films ou certains jeux-vidéos. Mais il en existe bien d’autres ! On est souvent moins attentif à la violence verbale. Pourtant les insultes, menaces, paroles racistes, sexistes ou homophobes, créent aussi un climat violent. Y être confronté, même à travers un écran, et même si elle ne nous est pas directement adressée, peut s’avérer très perturbant !

Plus cachées encore, la violence se dissimule parfois là où on ne l’attend pas. A priori la sexualité n’est pas un “domaine” qu’on imagine violent. Et pourtant on peut considérer que la représentation du sexe montrée dans certaines publicités par exemple, est violente : faussée, exagérée, misogyne, ne laissant que peu de place à ton imagination et à ta sensibilité en t’imposant des images très crues… Cela peut t’atteindre fortement.

Autre exemple : les actualités. Si on les regarde c’est pour s’informer, se renseigner, comprendre certains évènements…Mais les images présentées se révèlent parfois violentes : guerres, catastrophes naturelles, accidents de la route… On peut aussi penser aux attentats qui ont frappé la France l’année dernière, et ont donné lieu à des images très violentes, parfois à des heures de « grande écoute ». Il y a parfois de quoi être choqué, non ?

Comment ces violences nous touchent ?

Ce qui est complexe, c’est que la violence ne nous touche pas tous de la même façon. On peut être très sensible à un type de violence, et beaucoup moins à un autre. La violence n’est donc pas que dans les images elles-mêmes, mais aussi dans la manière dont tu les reçois. En bref, chacun aura sa propre manière d’être touché.

L’effet qu’une image va avoir sur toi dépend de ta sensibilité du moment (liée à ce que tu vis dans le présent), des événements que tu as traversés, de ton éducation, du contexte dans lequel tu visionnes les images (seul ou accompagné, en étant “averti” ou non…)

Prenons un exemple : Clara a 18 ans, elle a déjà eu des relations sexuelles. Après un message d’avertissement, elle tombe sur un site qui présente des images pornographiques. Maintenant Hugo, le petit frère de Clara qui a 13 ans, tombe par hasard sur ce même site. On peut imaginer que l’effet de ces images crues ne va pas être le même !

Être confronté à des images violentes quand on n’y est pas préparé, c’est un peu comme partir à la bataille sans avoir enfilé ton armure… La violence te touchera d’autant plus que rien ne te permettra de t’en protéger : pas de filtre, pas de protection. Le choc risque d’être rude ! Mais attention aussi à ne pas être trop téméraire : même quand on se croit bien équipé, on a parfois de mauvaises surprises.

Comment s’en protéger ?

Des classifications réglementent les différents types d’images, notamment en fonction de la présence de violence et de sexualité explicite. Pour le cinéma, une commission détermine à quel public chaque film sera proposé : les fameux “tous publics”, “interdit au moins de 12, 16 ou 18 ans”.

A la télé c’est à chaque chaîne de décider à quelle catégorie un programme correspond. Pour les jeux-vidéos, tu as peut-être remarqué les signes “PEGI” (3, 7, 12, 16, ou 18) sur la boîte de ton jeu de console, et les petits logos qui t’informent des dangers potentiels.

Il s’agit de recommandations pour protéger les utilisateurs. Mais tu le sais : les mises en garde, on ne les respecte pas toujours… Peut-être même qu’elles nous donnent parfois un peu envie de les transgresser, non ? Il s’agit avant tout de rester prudent dans ce que tu choisis de visionner. Ce n’est pas parce que tu te sens “prêt” que tu dois te précipiter, et ce n’est pas parce que tes potes se vantent d’avoir vu tel film, ou tel site, que tu es obligé de les imiter ;-).

Les belles images ne manquent pas, le monde regorge de contenus passionnants, quel que soit le media que tu choisis (ciné, internet, télé, jeux-vidéo) : à toi de construire ton esprit critique petit à petit, d’apprendre à te protéger, de prendre du recul en dialoguant avec les autres, et sans te mettre le doigt dans l’œil !

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